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Alice025
1 683 abonnés
1 370 critiques
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5,0
Publiée le 25 janvier 2024
Un gros coup de cœur pour Iron Claw, histoire vraie et tragique de la famille Von Erich, connue dans le milieu du catch. Je ne connaissais rien de cette famille donc j'ai été en totale découverte. La base du scénario est sur le catch, mais le vrai fond concerne surtout les relations familiales. Le père répercute sur ses fils ses envies de gloire passées d'une main de fer, sans se questionner sur leurs envies ou leur santé mentale et dont les conséquences vont être désastreuses. Si l'on y découvre l'univers du catch et cette quête de gloire dans une première partie, on déchante petit à petit dans la deuxième, l'illusion amenant à la réalité. La relation entre les frères est très fraternelle et bienveillante malgré la compétition, on ressent parfaitement cet amour entre eux, accentuant encore plus notre déchirement face à ce tragique destin. Les scènes de catch sont très bien réalisées et le casting est idéal, chaque acteur jouant avec émotion et justesse. J'ai été complètement bouleversée et émue par ce film, une vraie claque.
Ce qui frappe dans Iron Claw, hormis les scènes sur le ring, nombreuses mais dynamiques et donc peu susceptibles de lasser les non-adeptes du catch, c'est la manière dont le récit se construit patiemment et intelligemment. En privilégiant d'abord l'atmosphère très virile d'une famille célèbre de lutteurs texans des années 80, puis en faisant défiler le cours d'événements tragiques, qui sembleraient peu crédibles dans n'importe quelle fiction, sauf qu'il s'agit d'une histoire inspirée de la réalité. Le film ne distribue pas les parpaings dans tous les sens mais se bâtit à travers la figure d'un père autoritaire et de 4 frères dont le destin ne peut se nouer qu'entre les cordes. La mise en scène de Sean Durkin n'a pas besoin de montrer les muscles, le scénario d'Iron Claw est incroyablement riche et dramatique, et certaines moments-clés ne sont d'ailleurs pas montrés en tant que tels mais escamotés au profit des conséquences sur cette fratrie vouée à une véritable malédiction. Si l'on peut regretter le peu d'espace accordé aux personnages féminins, c'est surtout qu'il s'agit en premier lieu de toxicité masculine et paternelle et que les choix narratifs s'avèrent payants pour restituer une saga moins sportive que familiale. Enfin, il est difficile de privilégier un acteur plutôt qu'un autre dans un casting puissant où l'on a demandé aux acteurs d'acquérir du muscle et de jouer avec le plus de naturel possible. Mission réussie pour un film qui ressemble à certaines grandes réalisations américaines des années 70/80, en un temps où les suites et reboots n'avaient pas encore pris le pouvoir outre-Atlantique.
Sortez vos mouchoirs ! Ce n'est pas un film sur le catch. C'est l histoire d une fratrie confrontée aux joies et aux drames de la vie et il est impossible de ne pas s attacher à eux. Le film est d une tristesse indicible mais d une force étonnante. A voir absolument !
Quand on va voir ce film, juste après un synopsis réduit, pour voir ce que devient Zac Efron, alors qu'on n'est pas attiré par le catch, on est d'abord sur le point de partir. Zac Efron ressemble à Hulk, tous ses frères ont la même coiffure au carré, le muscle gonflé, un père obsédé, une mère qui se réfugie en Dieu...
Mais on déchante (dans le bon sens). C'est une véritable histoire de famille, qui fait peur ou pitié (selon le point de vue). C'est une histoire poignante, qui finit par émouvoir.... Du grand art.
Iron Claw est un biopic trop classique pour totalement convaincre. Il n'empêche que le film aborde néanmoins des thématiques sur la toxicité des relations familiales, et des relations père/fils pertinentes et passionnantes. Et Zac Efron est incroyable dedans !
Découvrez The iron Claw, un film qui vous plongera dans un état bouleversant, mis en valeur par une mise en scène parfaite. Le film promet d'être captivant car il nous plongera dans l'histoire de la famille Von Erich, frappée par une malédiction terrible. Le film jouera un rôle crucial car tous les acteurs auront la possibilité de développer leur acting, notamment Zac Efron qui offre l'une de ses plus belles interprétations. Le catch sera un élément essentiel car cette famille aspire à la gloire, mais parfois le destin prend une autre direction. Ce visionnage est sublimé par la photographie.
À chaque fois c’est certes différent, mais il manque une nouvelle fois ce fameux « je-ne-sais-quoi » qui fait l’étoffe des grands films à ce nouvel opus de Sean Durkin après Martha, Marcy, May, Marlene et The Nest. Traitant à nouveau de l’emprise – mais à travers un prisme différent – pour son troisième film, il se heurte à son script trop linéaire qui voit la seconde partie n’être qu’une accumulation de tragédies redondantes à la longue. Cette saga familiale dans le milieu si singulier du catch n’en demeure pas moins plaisante grâce notamment à son incroyable casting dominé par un Zac Efron transfiguré.
Retrouvez ma critique complète sur le site spécialisé Le Mag du Ciné: https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/iron-claw-sean-durkin-avis-10066091/
Que dire à part qu’il s’agit d’un film absolument remarquable et profond, à la beauté tragique et invraisemblable, sur l’illusion du rêve américain et la toxicité parentale. Une oeuvre portée par des performances saisissantes et une fluidité dans le récit qui rend le tout sublime. Du grand cinéma d’auteur américain qui offre des moments esthétiques qui marquent et qui bouleversent. À voir absolument !
D'emblée, on est sidéré par la transformation physique de Zac Efron qui affiche une musculature de bodybuilder. Sean Durkin retrace l'époque phare des pionniers du catch aux Etats-Unis, les frères Von Erich. Cette saga familiale avec l'omniprésence du patriarche passionnera en premier lieu les amateurs de ce sport mais que.... L'ambiance des années 80 avec les shorts moulants et la "coupe mulet" de l'époque peuvent prêter à sourire de nos jours. Par contre, le destin de cette fratrie de 5 frères est assez passionnante à suivre sans en dire trop. Un biopic qui tarde à démarrer mais qui ensuite devient beaucoup plus prenantspoiler: quand le cinéaste creuse un peu la psychologie des frères et la malédiction de ce clan fissuré.
À l'origine, "Iron Claw" était l'exemple même de la production cinématographique inattendue, suscitant des salles désertes, relatant l'histoire de catcheurs. Malgré cela, Sean Durkin dans un souci de mettre en lumière la tragique et véritable histoire de l'une des plus grandes familles de catcheurs de l'histoire est parvenu à créer le film le plus réussi en ce début d'année 2024. Parfait, chef d'œuvre sont des termes objectifs pour caractériser cette magnifique production, tout y est. Les plans sont bluffants, les performances des acteurs excellentes, certaines scènes sont des coups de massue émotionnels. Durkin ne s'est pas contenté d'évoquer les aspects sportifs de cette grande famille mais nous offre plutôt une immersion dans ce foyer sous la tyrannie du père. Si vous ne l'avez pas encore vu, foncez avant qu'il ne soit trop tard et n'oubliez pas vos paquets de mouchoirs, vous en aurez besoin croyez moi.
Mais comment un acteur aussi insipide (jusque là !) que Zach Efron, peut nous sortir une interprétation aussi intense que celle-ci? Les américains sont très fort pour cela. On découvre les talents d'un acteur à 20, 30, et encore 40 ans. Et on ne les met pas dans des cases. Ce drame familial, que je qualifierais même de tragédie , mélodrame diront d'autres, est assez prenant. La tension dramatique ne cesse de grimper en nous montrant le mal qu'une certaine éducation rétrograde surement majoritaire dans l’Amérique profonde de l'époque peut avoir comme conséquence sur ses enfants. On ressort avec cette heureuse impression que le cinéma américain n'est pas mort et nous rappelle à une certaine nostalgie du cinéma des années 70... qui mettait en scène des loosers, des âmes perdues. Je le recommande surtout aux personnes qui aiment les acteurs, car c'est bien un film d'acteurs. Zach Efron bien sûr mais aussi Holt McNally (Mindhunters) et Jeremy Allen White (the bear) , tous formidables. Je mettrai ce film sur la 3eme marche du podium aux côtés de deux grands drames avec le catch en fond: Foxcatcher (la lutte si on veut être précis) et The Westrler. Un univers peu utilisé au cinéma qui fait des étincelles quand les scénaristes s'y collent..
Bienvenue à beauf land ou une famille de bodybuilders se lance dans le catch sous la ferule d'un père autoritaire. Le père espère et force ses 4 fils à atteindre les objectifs qu'il n'a pas réussi à faire. Cela finira mal dans ce pseudo sport ou tout est fake. Beaucoup de muscles et très peu de cervelle l'Amérique profonde est déprimante et fait très peur.
Du mal à comprendre l'engouement autour de ce film, perso je n'ai pas accroché, peut être le côté ridicule du catch qui est repoussant pour ma part. Bien réalisé, probablement bien joué, juste pas vraiment intéressant comme histoire pour ma part.