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thenewchamp
43 abonnés
303 critiques
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3,5
Publiée le 3 janvier 2024
Le film depeint l histoire d une famille qui se dédie au catch de père en fils et qui vise l excellence. Le film est lent à demarrer mais très profond avec des sujets interessants abordés comme l impact d un père imposant ses rêves à ses enfants, l impact psychologique et physique de l usage de drogue, les finances liees à ce type de métiers ... j ai également apprecié les differents plans.
Super histoire, je ne connaissais pas , sur une famille qui fait de la lutte , entre malheur et gloire ce film est vraiment sympa avec des acteurs au top niveau , que ce soit dans la façon de jouer mais aussi dans la prépa physique qui est monstrueuse !
Vraiment agréablement surprise par ce biopic, la découverte d’une famille américaine dirigée par un père tyrannique. Entre virilité et compétition on découvre une famille détruite et une mère impuissante qui voit ses fils subir les caprices de leur père. Vraiment à voir ! Zac Efron est brillant dans ce rôle
super film sur une folle histoire familiale j'avais peur d'un film sur le catch mais c'est avant tout un film sur la psychologie et les dérives d'une famille
Dès la première scène du film, tournée en noir et blanc, le spectateur comprend qu'il s'apprête à voir une tragédie dans la plus pure tradition. Par une sorte de prédiction auto-réalisatrice, comme Oedipe, le patriarche va vouer sa famille à un sort funeste. Et de fait, cette malédiction c'est lui-même qui l'incarne. Ce père toxique enserre ses enfants, comme il le faisait de ses adversaires sur le ring. Le film est poignant, bouleversant même, malgré une iconographie seventies envahissante et assez vulgaire, prix de la reconstitution historique. La musique est belle, la photographie magnifique, comme dans la scène où les visages christiques des frères se superposent, symbolisant le sacrifice ultime. La distribution est parfaite, surtout Zac Efron qu'on n'imaginait pas vraiment pour ce type de rôle mais qui s'avère impeccable de pudeur et d'abnégation. Un film dont on ne sort pas indemne, tant il questionne le comportement de ce père, qui tel Chronos dévorant ses enfants, vit ses ambitions manquées au travers de ses fils, au prix de leur vie. Le constat est terrifiant mais montre également que pour vivre, ou plutôt survivre, dans un tel environnement familial, il n'y a qu'une seule issue : couper les ponts.
Sean Durkin a l’audace certaine de représenter la mainmise d’une famille américaine sur le catch sous les traits d’une malédiction issue du père, musicien reconverti en sportif mais incapable de remporter la notoriété qu’il reporte, dès lors, sur ses fils. Chaque match est d’abord filmé depuis l’extérieur, suivant un travelling avant que reprennent à leur compte la plupart des débuts de scènes, comme s’il s’agissait de figurer une distance – tout à la fois temporelle, idéologique et critique – entre le réalisateur et les champions qu’il suit dans leur odyssée imposée. Le personnage du père apparaît tel le spoiler: gourou raté d’une petite secte , rappelant la thématique de l’emprise chère à Durkin : Martha Marcy May Marlen (2011) investissait déjà une adolescente tentant de se reconstruire après spoiler: avoir fui une secte , The Nest (2020) interrogeait spoiler: l’identité du mari ambitieux qui drapait sa médiocrité et ses échecs successifs sous le voile des apparences sociales et se pavanait lors des réceptions mondaines … Fritz von Erich transforme ses enfants en monstres, en bêtes de scène dont le dynamisme manifesté lors des combats s’oppose aux cassures, aux courbatures et autres traumatismes cette fois intérieurs. Les retouches des comédiens par prothèses, effets numériques ou musculation/gonflette ont pour effet de matérialiser cette dénaturation, exacerbée par le filtrage de la télévision à grands renforts de phrases choc, de couleurs criardes et de regards défiant le monde entier. Malgré des longueurs et des dialogues parfois explicatifs, le long métrage déconstruit intelligemment le spectacle du catch, nous donne accès aux coulisses sans négliger ni l’humain qui s’y engage ni ce qui fait de lui un art à part entière.
Un film dramatique assez puissant sur l'histoire vraie d'une famille de catcheurs tragique. Les acteurs sont habités, en particulier Zac Efron (dans son meilleur rôle ever) et l'acteur qui joue son père. Ce film est un peu l'anti-Rocky, le revers de la médaille du rêve américain. Un film surtout sur l'emprise néfaste d'un père tyrannique sur sa famille testostéronée. Le film a aussi des défauts : la mise en scène est trop classique et le film manque cruellement d'émotions malgré le jeu des acteurs. Le film dure plus de 2h et pourtant on ne les voit pas passer.
Un film infiniment triste sur l'histoire tragique d'une famille de catcheurs dans les années 1980 au Texas. L'interprétation de Zac Efron, Holt McCallany, Lily James, Jeremy Allen White, Maura Tierney et Harris Dickinson est de qualité.
Le film oublié des oscars 2024... Quel film ! A24 montre encore une fois, l'étendue de son talent avec The Iron Claw !
Avec ce film, on rentre dans l'intimité de cette famille adorable. Chaque personnage est réussi et apporte une tendresse différente. Zac Efron est incroyable dans son rôle et aurait mérité une nomination pour sa performance. Les autres acteurs auraient pu le mérité aussi
Accompagné d'une très belle histoire, c est un film touchant.
Moin puissant que The Wrestler, mais tout de même incroyable !
Film à double lecture. La première traite de l'histoire de la famille la plus célèbre du catch américain. La seconde et la plus intéressante est celle d'une famille gouvernée par la toxicité des parents de ces sportifs.
Le père est un tyran domestique qui impose ses propres désirs de vie à sa progéniture devenue adulte, la mère ne sait pas protéger ses enfants de l'emprise du père.
Ce sont eux qui finalement provoquent indirectement les drames successifs qui surviennent. Seul Kev s'en sortira, sans doute grâce à sa propre famille.
La dernière demi-heure est formidable et vaut à elle seule de voir "Iron claw" ( le titre est tiré du nom d'une prise de catch inventée par le père qui prend bien sûr une résonance métaphorique).
"Les Inséparables Frères Von Erich" m'a introduit à une histoire vraie totalement méconnue de ma part. Au-delà d'être une plongée dans le monde de la lutte professionnelle, ce film s'érige avant tout comme une saga familiale poignante. Nous suivons une famille touchante, dirigée par un père incarné de manière magistrale par Holt McCallany, qui se révèle être à la fois tyrannique et obsédé par la victoire.Zac Efron, Jeremy Allen White, Harris Dickinson et Stanley Simons incarnent avec brio les célèbres frères Von Erich, atteignant les sommets de la gloire d'une main, tout en étant tourmentés par la malédiction de l'autre. Le récit dépeint avec sensibilité les hauts et les bas de cette famille, offrant une perspective nuancée sur leurs triomphes et leurs luttes intérieures.À travers des performances captivantes et une mise en scène immersive, le film réussit à capturer l'essence même de cette histoire fascinante. Pour ma part, je lui accorde une note de 4/5 (ou 8/10), soulignant ainsi sa valeur incontestable. Une expérience cinématographique qui mérite amplement d'être découverte !
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Le réalisateur Sean Durkin s’intéresse dans “Iron Claw” au sujet de la famille Von Erich, une fratrie légendaire et soi-disant maudite ayant œuvré dans l’univers du catch des années 80. Si la discipline reste confidentielle en Europe, l’engouement de ce sport aux Etats-Unis prend une tournure impressionnante dès les années 70. Mais c’est bien la cellule familiale qui intéresse en premier lieu le réalisateur. La famille Von Erich avait tout pour prospérer, avec un père, Fritz Von Erich, en patriarche et légende du catch, et ses six fils amener à faire carrière dans la discipline. Cinq mourront prématurément avant leur père, dont trois par suicide et les autres dans des circonstances tragiques, certains même au sommet de leur carrière, ne laissant que Kevin Von Erich, brillamment interprété par Zac Effron dans le film. Dans ce Texas sublimement photographié par Mátyás Erdély, la famille avance au gré de ses succès et des coups portés par le destin et la vie. La fraternité est particulièrement belle lorsque l’on voit ces frères qui se portent mutuellement, qui se sacrifient les uns pour les autres. De plus, l’intimité des cadres dans un milieu pourtant orienté vers le public et la télévision, apparaît bénéfique pour comprendre en profondeur le drame familial qui se joue. Si le long-métrage est d’autant plus appréciable lorsque l’on connaît les codes du catch, il reste néanmoins un portrait touchant de famille pour les non initiés. “Iron Claw” est d’or et déjà un de mes grands coups de cœur de l’année 2024.
Très beau film. La transformation de Jeremy Allen White est impressionnante par rapport au cuistot de The Bear, et son jeu d'acteur toujours aussi intense, tout comme Zac Efron. Vraiment touchant et bien réalisé, 4 étoiles !
Je ne connais pas très bien l'histoire de Von Erich, mais le film fait un très bon travail en examinant les personnages et le décor avec une mise en scène solide de Durkin qui a contribué à amener l'atmosphère et le décor à des sommets. La plupart des performances des acteurs étaient plutôt excellentes puisque Zac Efron, Jeremy Allen White, Harris Dickinson et tous les autres font un excellent travail dans leurs performances. Holt McCallany dans le rôle de Fritz Von Erich fait un excellent travail en décrivant à quel point le père de Von Erich était horrible.
Ne connaissant rien de l'histoire vraie des frères Von Erich, le film a été pour moi une vraie claque lors de son visionnage en salle. Le destin tragique d'une fratrie inséparable, au sein de laquelle règne bienveillance et esprit de compétitivité. Sean Durkin nous embarque au coeur d'une tragédie fraternelle, laquelle se déroule dans un univers de catcheurs boostés aux stéroïdes. La griffe de fer est celle de leur père, ancien catcheur, technique emblématique de la famille. Cette griffe apparaît aussi comme une emprise, une pression d'un père envers ses fils qui cherche éperdument à faire de ses rêves de grandeur réalité à travers ses héritiers. Cette éducation, où les sentiments et émotions ont peu de place, participera à l'effondrement de cette famille. Voici leur malédiction. Mais dans cette obscurité, émergera quelque chose de radieux.