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capirex
93 abonnés
312 critiques
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4,0
Publiée le 25 janvier 2024
Excellent Biopic de Sean Durkin sur cette célèbre Famille de Catcheur que l'on peut au vu des événements qualifier de maudite ! Outre les scènes de Catch , le réalisateur montre les mécanismes d’emprise masculine et les dégâts de cette paternité toxique ! La transformation physique de Zac Efron , bodybuildé comme ça n’est pas permis , est juste stupéfiante !!! A titre perso ayant été fan de catch durant les années 80 et 90 ça m'a rappelé pleins de souvenirs !
Iron Claw c'est l'histoire vraie d'une tragédie américaine, celle d'un père qui pousse jusqu'au bout ses fils a être meilleurs qu'il ne l'a jamais été. Il y a même un petit air de "Virgin Suicides" sous testostérone dans ce film qui sous une forme ultra-viriliste cache un fond particulièrement émouvant. Et Zach Efron est parfait et très touchant (je ne m'attendais pas à écrire une phrase pareille un jour).
Sympathique témoignage sur cette famille de catcheurs, derrière des gloires les souffrances. Bien réalisée avec un casting remarquable c est une comédie agréable a visionner.
Iron Claw est une œuvre puissante qui ne vous laissera pas indifférent. Si le long-métrage prend d'abord le temps de nous faire découvrir le milieu bourré de testostérone du catch et de nous attacher à cette famille texane, la suite des évènements fait littéralement changer le ton du film. Zac Effron, à la fois bestial et d'une tendresse déroutante, nous livre ici sa meilleure performance. Le reste du casting est tout aussi talentueux et juste. L'image est belle et la mise en scène de Sean Durkin, percutante. La production A24 est donc un drame poignant et dur qui s'inscrit parmi les plus belles réussites du studio.
Très bon film sur le destin tragique de la fratrie Von Erich. Et la réalité était encore pire ... spoiler: (il y avait un 5eme frère, qui s'est également suicidé...) . On est captivé par la vie de ces frangins catcheurs. Et impressionnant de voir la transformation de ZAC Efron !
Même si les scènes de combat y sont reconstituées avec virtuosité, Iron Claw n’est pas qu’un film de catch. C’est avant tout un grand film sur l’illusion du rêve américain avec en arrière-plan toute la violence et la pudibonderie de la société américaine, qui voue un culte aussi fervent au Christ qu'aux armes à feux. "Iron Claw" nous interroge sur les codes de la virilité, et sur l'éducation et les conséquences de ce que l'on transmet comme valeurs aux garçons, dressés pour combattre, interdits de sentiments et d'émotions. En cela il convient de souligner l’interprétation remarquable de Zac Efron en monstre herculéen au regard d’enfant...
Des points positifs, des points négatifs et un max de TESTOSTÉRONES !
Y’a pas un seul moment où je me suis pas dis, damn c’est quoi les muscles de zinzin du Zacko !
C’est pas son histoire mais un peu triste du non développement du personnage de Lily James, sinon tout est carré.
Je me suis demandé à un moment si on met Jérémy comme ça dans The Bear ce que ça pouvait donner, la même avec Zack dans High School musical et j’ai beaucoup ri dans ma pseudo barbe.
WE FLYYYYYING SOARINGGGGG en portant toute son équipe de basket 🏀
Une histoire qui ose aller au cinéma sur du catch ? Est-ce qu'il existe quelqu'un d'assez dingue pour ça ? Sérieusement ? Eh bien oui. Et autant le dire, ce film arrive à tracer une ligne regroupant à la fois les fans de catch et ceux d'histoires dramatiques.
Le film s'appuie abondamment sur la déconstruction méthodique du slogan de vie du père. Les curseurs dramatiques sont diaboliquement positionnés (et très juste). Ainsi, derrière le silence de ce père et mère de la Dynastie des Von Erich se dissimule une incapacité à pouvoir montrer ses sentiments. C'est dans l'absence de mots que se cache une effroyable oppression sur les fils. Tout le monde souffre. Le film excelle à retranscrire ces sentiments. Iron Claw peut également se vanter d'utiliser l'une des catchphrases les plus tristes de l'histoire : spoiler: « J'avais l'habitude d'avoir 4 frères. Maintenant je ne suis même plus frère ».
Mais ce film excelle également dans les promo, notamment celles de Harley Race et surtout celle de Ric Flair. En langue française, le rendu est extraordinaire. C'est sur ces promo que se jouent en réalité la position d'un catcheur. C'est également autour de ce point que se joue la hiérarchie à l'intérieur de cette dynastie. Encore un autre point positif, Iron Claw arrive à produire une histoire où on ne sort pas du cinéma en pensant que cette famille est maudite.
Mais tout n'est pas parfait. L'histoire a été abondamment modifié pour la faire correspondre aux besoins du scénario. On sent des difficultés à conclure. Également et c'est le plus important, Iron Claw avait la possibilité d'utiliser Kerry bien mieux que ça spoiler: (ses enfants, son divorce, Bret Hart, Roddy Piper, la WWE, un lutteur qui combat avec un pied en moins !) .
Touchant, prestation magistral d'Efron, mettant en lumière cette superbe discipline qu est le cash. Ici pas de message politique ou colonialiste toutes les 5 minutes, du cinema, de l'emotion et rien que ça. Quelle plaisir.
J'ai cru à un film sportif, sur le catch, oui et non, il y a en effet de très belle scènes de combat, surtout la première, mais force est de rapprocher le film de spoiler: Virgin suicides, ( Sofia Coppola) on est dans une tragédie familiale, orchestrée par le père, au pouvoir absolu. , C'est un film très américain, donc abouti formellement, mais aussi dans l'esprit de conquête du pouvoir au niveau de la cellule familiale...Le film se situe à la fin des années 70, sous la présidence de Jimmy Carter, c'est un indice comme l'invasion par ls russes de l'Afghanistan.....Des liens unissent cette famille, notamment le catch, qui leur fait connaitre la célébrité....Au moins dans le Texas....Je dois dire que le début du film est impressionnant, c'est une exhibition de muscles, façon Hulk, et l'écran s'y complait....Quelques longueurs de scénarios auraient pu être évitées.... .Mais ce n'est pas heureusement la clé du film, cette famille va vivre une tragédie qui ne se raconte pas....Le film est plein de rebonds, sportifs ou familiaux , mais ce qu'on garde en sortant de la séance, c'est l'émotion de l'acteur principal, magnifiquement interprété par un Zac Efron, bodybuildé, je conseille ce pur produit américain.
Une oeuvre dans la tradition des "big american drama" ou comment un père toxique et un milieu dominé par l'argent et la performance ( même feinte dans les combats) peut mener une famille à se "suicider" au sens propre et figuré. Zac Efron décroche ses lauriers d'acteur sérieux dans un rôle qui semble fait pour l'actor's studio. Le film bénéficie d'une belle photographie et d'un vernis retro qui ajoute à sa mélancolie.
« Notre grandeur sera mesurée par notre réponse face à l'adversité. » Dans ses nombreux discours pour motiver ses garçons, Fritz Von Erich a toujours évoqué cette vie qui ne leur souriait pas et comment ils devaient toujours faire plus, être toujours plus forts pour surpasser cette injustice. Pourtant, quand on les regarde, on voit ce que beaucoup de gens rêvent d'avoir, mais ce n'était pas suffisant. Lui avait échoué, mais il ne pouvait se résoudre à voir ses enfants passer à côté de son rêve à lui. "The Iron Claw", c'est le portrait d'une famille considérée comme l'une des plus grandes de l'histoire du catch, mais aussi l'une des plus maudites même si les drames font partie de cette industrie. Sean Durkin n'est pas là pour pointer du doigt, mais il ne se défile pas lorsqu'il faut parler de cette masculinité toxique, qui est le véritable nom de cette "malédiction" et de ses conséquences. "The Iron Claw", c'est une vraie tragédie américaine, un drame familial et sportif puissant sur de grands gaillards très vulnérables. Si c'est un film dans le milieu du catch et pas sur le catch, j'ai quand même apprécié ce regard sur cette industrie que ce soit sur la montée en puissance de certaines fédérations ou encore la manière dont le talent au micro et la personnalité d'un catcheur sont aussi importants, voire plus que les capacités sur le ring. Bref, un très bon film avec un excellent casting.
Changement de décor pour Sean Durkin mais certainement pas de registre. À dire vrai, ôtez le catch de l'équation et Iron Claw raconte plus ou moins la même histoire que The Nest, le précédent long de Durkin. Le récit d'une famille menée puis détruite à petit feu par la figure paternelle. Au départ uni par le sang et pour le sport, Durkin observe la lente dissolution d'un clan empoisonné par ses propres valeurs. Un ordre nuisible personnifié par un père (Fritz) autoritaire et manipulateur, cherchant sa revanche à travers ses quatre fils : Kevin, le grand frère doux et protecteur, les deux chiens fous Mike et Kerry puis le mouton noir Mike. Chacun doit porter ce fardeau, et le poids ne fait qu'augmenter avec le temps. Comme toute bonne tragédie, les germes sont plantées dès la première heure : le désir de reconnaissance, la compétition entre frères, la fratrie tout simplement. Durkin prend ce temps pour rendre la descente aux enfers encore plus longue (un peu trop d'ailleurs) et difficile. On en oublie même qu'Iron Claw est inspiré d'une histoire vraie et en l'occurrence il aurait pu être encore plus glauque. On a déjà suffisamment mal pour les personnages, dont l'esprit conditionné s'effrite en révélant la fragilité aussi bien physique que psychologique. Le scénario dessine également par petites touches une mère indulgente mais effacée, dont la prise de conscience dans une scène où le soin des apparences est enfin outrepassé par la peine déchire le cœur. Sans trop appuyer, la mise en scène offre quelques respirations bienvenues. Une séquence onirique assez émouvante puis cet épilogue où ce sont les enfants trouvent les mots pour reconstruire la famille.
« Iron Claw » est une réussite, une pure tragédie grecque et une étude percutante sur la masculinité, l’aliénation et la perte. Toute la beauté du film de Sean DURKIN est de mettre en lumière des hommes blessés et dévitalisés par un père tyrannique (très bien interprété par Holt McCALLANY) et dont l’un d’entre eux délivrera un combat contre ce dernier. Zac EFRON tient sans aucun doute le meilleur rôle de sa carrière. Le sujet du film n’est pas vraiment le catch, mais plutôt le combat d’un homme hors du ring. C'est brillant !