Vu The Iron Clow un Drame familial sur l'univers du Catch de la Famille Van Erich ou tout la deuxième partie est suggéré et pas montrer se qui perd de sa force au Film, néanmoins c'est très bien interprété qui rend le tout sympathique mais y'avais de quoi faire mieux Dommage. ⭐️⭐️⭐️
Film moyen, ne vaut pas 4 étoiles, le début du film est long, le jeu de l’actrice qui joue la femme d’un des frères n’est pas terrible. Seule la 2eme partie du film dramatique est plus prenant. Bref un film qui se regarde qu’une seule fois.
L'histoire vraie d'un catcheur professionnel né dans une famille peu futée, un père borné et des frères fragiles qui finissent par se faire du mal. Au final, une histoire sans grand intérêt beaucoup de pleurniche, très peu de réflexion...
Les frères Von Erich (Adkisson de leurs vrais noms) ont marqué l’Histoire du catch américain dans les années 80, mais ça n’était pas sans conséquence. Entraînés d’une main de fer par un père tyrannique et une mère démissionnaire, entre tragédies et triomphes, on découvre l’envers du décor, devant se battre aussi bien sur un ring que dans la vie…
La famille Von Erich a connu des hauts et des bas, c’est peu de le dire. Sean Durkin (Martha Marcy May Marlene - 2012) adapte librement leur histoire pour en tirer une oeuvre aussi poignante que déchirante. La fratrie comptait 6 fils, deux sont décédés avant même d’avoir trente ans et trois autres se sont suicidés. Ça en dit long sur le climat délétère qui pouvait régner au sein de cette famille texane qui vivait uniquement pour le catch.
A travers Iron Claw (2024), le réalisateur britannique montre à quel point l’emprise d’un père envers ses enfants peut être nocif (l’interprétation glaçante du redoutable Holt McCallany y est pour beaucoup). La masculinité toxique et meurtrière de ce père qui pousse lentement mais sûrement ses fils à la surenchère et à la compétition les uns contre les autres se dessine sous nos yeux.
Bien évidemment, cette reconstitution ne serait pas ce qu’elle est sans l’ahurissante transformation de ses acteurs, à commencer par Zac Efron (issue de l’écurie Disney Channel), qui campe à la perfection ce catcheur bodybuildé à l’excès qui demande qu’une chose, pouvoir s'émanciper de ce carcan familial.
Ne dit-on pas que "l'enfer est pavé de bonnes intentions" ? Ici, cette phrase prend tout son sens.
Le premier bémol reste la crédibilité des acteurs en athlètes du catch, et notamment vis à vis de leurs personnages ; en effet, la fratrie oscillait entre 1m88 et 2m05 pour au moins 100kg de muscle, les acteurs font en gros entre 10 et 30 cm de moins et entre 30 et 40kg de moins ! Si deux des acteurs ont le physique qui fait illusion les deux autres sont des gringalets auxquels on ne croit pas une seconde à tenir sur un ring surtout en poids lourd ! La différence est importante et il faut sans cesse lutter contre cette incohérence physique et donc visuelle. Mais le catch (qu'on aime ou pas) s'avère un sujet ici qui reste secondaire car cette histoire, ces destins, sont avant tout le moyen d'aborder bien d 'autres sujets, la filiation et la fratrie comme socle d'amour mais aussi comme un poids à porter, l'éducation où les causes et conséquences d'une paternité toxique. Mais l'osmose familiale fonctionne à merveille, les acteurs sont investis, l'équilibre intra-familial et entre les acteurs offre une réelle cohésion qui est, elle, totalement crédible et touchante. Sean Durkin signe une saga familiale émouvante et terrible, qui rappelle que le rêve américain a souvent le c(g)oût amer de la malédiction. Un très bon film à conseiller. Site : Selenie.fr
Si comme moi vous n'aviez jamais entendu parler des Von Erich avant de découvrir "The Iron Claw", sachez qu'il s'agit d'une famille légendaire dans l'univers du catch américain. Connue autant pour ses titres sur le ring dans les années 80, que pour une série de drames personnels qui ont suivi. Soyez prévenus, Sean Durkin n'a pas du tout choisi la forme d'un biopic sportif pour aborder son sujet. Le catch en lui-même est ici très secondaire, voire tertiaire. De même, le récit ose régulièrement des ellipses étonnantes, pour se focaliser sur la vraie thématique : la famille. Les Von Erich sont présentés comme écrasés par leur paternel. Jack "Fritz" von Erich (Holt McCallany, bien oppressant), un père qui a passé sa vie à poser des exigences, à instiguer une compétition malsaine entre les frères, à les contrôler, à empêcher toute forme de communication saine. On aura donc le portrait d'une véritable implosion familiale, causée en partie par ce tyran involontaire. Jusqu'à l'ironie du titre : l'iron claw est la prise de catch signature de la famille, mais évoque évidemment l'emprise du père sur ses enfants. Le film tacle aussi l'univers du catch. Ce monde où le business et le show dominent tout, les combats étant pré-arrangés. Ceci étant présenté comme une forme d'hypocrisie toxique, rajoutant au malaise ambiant. L'ensemble est réalisé efficacement, avec quelques scènes étonnantes (l'intro en noir & blanc, hommage à "Raging Bull" ?). Et des acteurs sensibles, dont un Zac Efron métamorphosé, ou la Britannique Lily James qui a pris l'accent texan (!). Un drame intéressant.
un uppercut d'autant plus efficace qu'il est donné avec méthodologie et science,tant le film ressemble à un long étranglement. L'histoire d'une famille américaine élevé sous l'autorité paternel, et dans le culte de la performance. Sean Durkin regarde sans y rajouter un discours et c'est tant mieux, une tragédie se mettre en place. L'espace familial peut être aussi cet endroit où les sentiments sont refoulés, être a la fois un refuge et une prison. Des hommes, magnifiquement interprètēs avec des nuances de force et de faiblesse au sein de cette fratrie, et ou l'on retient la performance de Zac Efron. Cela pourrait devenir un classique, à mon sens tant le film aborde avec originalité des thèmes intemporels comme la famille et l'ambition
Un (presque) "Virgin Suicides" au masculin dans l'univers du catch. Une narration limpide mais subtilement elliptique. Une mise en scène à la fois classique et surprenante. Et Zac Efron dans son meilleur rôle, loin de l'image gravure de mode de ses débuts.
Après un démarrage assez lent (la première demi-heure surtout) car le réalisateur pose le thème et montre l’ensemble des aspects de cette famille au destin tragique.
Au fur et à mesure que le film avance, le spectateur sombre autant que les personnages principaux. Entre la peur de décevoir le paternel ; la fameuse malédiction qui frappe de partout et surtout la volonté de ne jamais renoncer.
Même si le thème ne parle pas à tout le monde, Sean Durkin rend cela abordable et s’intéresse surtout à la psychologie de cette fratrie frappée par les tragédies. Deux mentions spéciales ; la première pour Zac Efron avec sa retenue et cette tendresse qui contre balance avec son corps trop musclé (il porte les fardeaux de sa famille). La deuxième Jeremy Allen qui est une star montant aux Etats-Unis prouve toutes ses qualités que l’on peut voir dans la série The Bear.
La décadence du rêve américain à travers le portait d’une fratrie dans l’industrie du catch. Une réalisation classique porté par une maîtrise impeccable du rythme, qui va mettre en lumière l'emprise d’un patriarche imprégné de masculinité toxique. Une direction d'acteurs épatante avec un Zac Efron métamorphosé.
Méga coup de POING méga coup de COEUR pour ce drame intimiste aussi subtil que poignant, en 2 h12 nous sommes scotchés à nos sièges, heureusement la salle est comble de quinquas et de quadras en couple ,mais sans pop corn Hallelujah, un silence qui pèse de plus en plus lourd au fil des drames qui s'amorcent mais aussi s'intensifient, des cris sortent de l'écran , et celui qui derrière moi ravalait sa morve toutes les 2 secondes depuis 20 minutes s'est enfin rendu compte que l'on entendait que ses narines transpirer. Un excellent moment de cinéma, car née en 75, j'en ai entendu parler de ces frères blonds et surentraînés, sans connaître leur histoire. A l'instar d'autres propositions sur grand écran ( La méthode Williams par exemple) le sujet explore les choix d'un père tyrannique qui en fin de compte aura ce qu'il mérite mais aussi focus sur les 5 garçons de cette fratrie singulière. A revoir !
Iron claw est avant tout un film sur l'emprise et l'autorité d'un père qui transfère ses rêves de gloire sur ses fils et ce malgré l'amour qu'il leur porte. Très bien joué, les scènes de catch sont suffisamment courtes pour ne pas lasser. A voir
"Iron Claw" bien noté par la critique est un drame sportif qui s'avère prenant de bout en bout. En effet le réalisateur Sean Durkin retrace l'incroyable et tragique histoire des frères Von Erich, qui ont marqué l'histoire du monde extrêmement compétitif de la lutte professionnelle au début des années 1980 sous l'emprise d'un père toxique et pervers interprété avec brio par Holt McCallany et Zac Efron qui trouve là surement le meilleur rôle de sa carrière dans le rôle d'un lutteur broyé de l'intérieur par son père.