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Nicolas S.
101 abonnés
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4,0
Publiée le 27 décembre 2024
Je l'ai toujours dit, le potentiel cinématographique du Vatican est sous-exploité, en particulier le moment du conclave.
"Conclave" justement vient remplir ce vide et plutôt brillamment.
Le point principal à retenir de ce film, c'est qu'il ne prend pas son public pour des imbéciles. Il leur pose de véritables questions philosophiques sur le doute, sur la foi et sur le sens de la religion, sans leur apporter une réponse prémâchée.
Les questions sont posées et libre à chacun d'y apporter sa réponse, même si l'on distingue de quel côté penche l'équipe du film.
Autre preuve de la confiance en l'intelligence du public : certains concepts sont évoqués dans qu'ils ne les définissent (ce qui serait aberrant entre cardinaux). Un exemple ? La simonie.
Avec de tels postulats, l'histoire ne pouvait être que prenante.
Je suis en revanche un peu plus réservé sur le twist final. Pas le contenu en soi qui me dérange mais la façon dont il est amené, comme un cheveu sur la soupe alors que le film aurait très bien pu se clore sans cela et être malgré tout un grand thriller politico-religieux.
En grande partie grâce à des acteurs très talentueux qui justifient à eux seuls de votre le film en VO.
Notamment, la voix grave de Stanley Tucci m'a transporté. J'ignore en VF si le doubleur est parvenu à insuffler cette même gravité.
Plus globalement, il y a eu un travail remarquable sur la sonorité. À titre d'exemple, on entend à plusieurs reprises la respiration de Ralph Fiennes ou son coeur battre, ce qui est parfois plus parlant que des lignes de dialogue.
Enfin, il est à noter plusieurs plans où la lumière est maîtrisée à tel point qu'on pourrait croire à un tableau.
Pour un réalisateur presque novice, ça laisse présager un beau potentiel, même épaulé par un directeur de la photographie talentueux.
Les plans sont magnifiques, la saturation et la symétrie est parfaitement calculée, la musique est prenante et met une ambiance, l’histoire est cohérente, interessante et bien racontée !
L' élection d' un nouveau pape, traitée comme un thriller ; politique, ambitions personnelles, alliances, réformisme ou tradition font la trame de ce huis-clos au sein du Vatican. Les images sont très belles, la BO accompagne bien, les acteurs sont habités (par la grâce -peut-être) et la fin résolument moderne et incroyable nous fait espérer -enfin- une modernisation de la foi. Il serait quand même temps que les religions de tout bord d' ailleurs acceptent la nouveauté...
Dommage très bon rôle principal, peu de énigme, on comprend vite le scénario et une fin de un ridicule. Pourtant pas d'accord avec beaucoup de sujet avec l église mais je ne comprends pas cette fin si peu crédible. D autres sujets auraient été plus réalistes pour fi’ir ce film. C est une attaque gratuite et peu crédible
Bon j'ai eu un peu de mal à me passionner pour les états d'âme de 108 types en soutane. Leurs positions sont proches des débats de l'église, mais caricaturés à l'extrême entre les libéraux progressistes et les réacs limite fachos. Les luttes de pouvoir sont probablement proches de ce qu'il se passe vraiment dans ces cercles où la basse politique a le pas sur la religion. Mais, alors énorme éclat de rire lors du twist final. Un pied de nez génial qui renvoie tous ces ecclésiastiques, même les plus ouverts, à leur principal blocage.
Génialissime, un élan de paix et d’humanisme qui mérite d’être vu et compris ! J’ai adoré l’ambiance, les couleurs l’harmonie des plans et des dialogues et ne peux que vous le conseiller !
Suite au décès soudain du Pape, l’élection de son successeur s’organise lors d’un conclave regroupant tous les cardinaux. Le cardinal qui coordonne l’exercice, joué par l’excellent Ralph Fiennes découvre des secrets et des machinations… très bon rythme, nombreux rebondissements. Seul le dernier twist, dans l’air du temps, est à la limite du gag… Cela n’enlève pas au film sa grande qualité
L'heure est grave. Le pape est mort. l'Eglise catholique se retrouve orphelin, un successeur doit rapidement se présenter.
Il suffit de deux phrases pour résumer ce huis clos au sein de la cité la plus mythique de la religion chrétienne.
Il faudra deux heures au réalisateur allemand Edward Berger ( " A l'Ouest, rien de nouveau") pour nous ouvrir les lourdes portes du pouvoir pontifical et nous plonger dans un univers ou la foi et mise à rude épreuve.
Lors du conclave, les cardinaux doivent s'isoler du reste du monde afin de voter pour l'homme d'église qui représentera ( à leurs yeux) le mieux le nouveau pape.
Pas de téléphones, les volets fermés sur l'extérieur et aucun échange n'est toléré tant que le poste de pape est vacant.
Enjeux de pouvoirs, corruption, scandales financiers, le fabuleux duo d'acteurs Ralph Fiennes/Stanley Tucci ( qui interprètent respectivement le cardinal Lawrence et le cardinal Bellini, tous deux en course pour l'investiture papale) semble étouffé par les responsabilités qui pourraient leur incomber, l'un en tant que responsable du conclave, le second, favori pour l'élection.
La photographie de lieux splendides propres à l'architecture italienne sont soulignés par une bande-son retentissante, qui souligne la solennité du processus.
L'ancien et le nouveau monde s'affrontent, deux visions de la religion catholique que seuls cette élection permettra de faire rejaillir auprès des millions de fidèles qui suivent la parole du pape.
Ce long-métrage est un tour de force de Edward Berger, qui nous passionne pour une course au pouvoir dont les tenants et aboutissants semblent mettre en exergue la relation entre religion et politique.
Un film sur l'élection du prochain pape, j'avoue que le thème ne me parle pas une seconde, on aborde même les sujets qui fâchent ! Mais bon, ils promettent (comme dans toutes bandes annonces) un moment plein de suspense incroyable, ne soyons pas fermé et tentons ! On rentre facilement dans le cadre, plongeant dans un lieu à l'architecture qui ne transpire pas exactement le vœu de pauvreté des hommes l'habitant. Les décors sont imposants, les costumes de qualités, les plans caméra sont vraiment très beaux, tout ce petit monde avec tous leurs rituels nous met dans le bain. Ainsi s'immisce l'intrigue et les mystères des pions en jeu, ou chaque révélation remet en question la pureté de chacun, c'est un jeu d'échec assez captivant, il faut l'avouer. Tout aurait vraiment pu être sans fausse note, jusqu'au final, qui nous semble un peu abusé et inutile, malheureusement juste peut-être dans l'ère du temps... mais ne cachons pas notre plaisir, Conclave est bien réalisé, prenant et surprenant, c’est un film qu'on conseille sans hésiter.
Un vrai thriller avec un rebondissement inattendu à la fin dans un cadre inhabituel, mais dont on soupçonnait bien qu’il pouvait s’y passer des choses bizarres et des coups tordus. De splendides images de cinéma.
Il y avait 1000 façons de rendre un film sur ce sujet ennuyant voire franchement lourd. Là on est pas loin du chef d’œuvre. Edward Berger signe une mise en scène très originale, superbement rythmée autant dans le temps que dans la bande son. Associée à une photographie léchée, des acteurs plus qu’au rendez-vous (notamment Ralph Fiennes qui signe une performance époustouflante dans le premier rôle) et un scénario simple, original et efficace, on est saisis dès les premières minutes et on atterrit brutalement lors du générique de fin, sans vraiment comprendre ce qui vient de nous arriver. À voir !