Derniers Avis : Conclave - Page 16

Beaux plans, la photographie met en avant la couleur rouge très vibrante et les intérieurs feutrés. Le calme cache une bataille d'idéaux.

N FILM EXTRAORDINAIRE/ conclave de Edouard Berger qui remet en question le chemin qu 'on donne aux religions et particulièrement la religion chrétienne: car ce point de vue permettrait à la religion catholique de s'interroger sur son avenir: la tolérance, la différence, la compassion, l'acceptation d'autrui tel qu'il est et non ce qu'il doit être,.... faire un grand bon en avant une évolution exceptionnelle pour arriver dans le XXI°S en permettant l'élévation des consciences et conduiraient les autres religions vers un avenir de paix et d'espérance
il ouvre sur des discussions des remises en question que l'on ne voulait pas voir ni entendre pourtant il était grand temps de soumettre cet avis

Très bon film. Très bons acteurs. Scénario intéressant. Seule la fin est too much et invraisemblable. C'est dommage car le film méritait mieux. La musique du film a été choisie avec discernement.

film austère, mais un bon film. Quelques longueurs et répétitions. j'ai malgré tout passé un bon moment a son visionnage

J'y suis allé confiant.... et en fait cela ne m'arrive jamais je me suis endormi... une belle photographe et un jeu d'acteur irréprochable mais cela a beau être un huit clos, c'est lent lent trop lent et un final dans l'époque

Conclave... Les twists et la morale, les images sont biens. J ai quand même mis du temps à comprendre quel était l enjeu. J'aurais dû lire ce qu'est un conclave avant, inculte que je suis.
Les acteurs sont vraisemblables.
Cinéma d'auteur lent. Tout se base sur la parole. Pas vraiment d'action renversante. Huit clos. La colorimétrie est assez sombre, qui plus est. J avais l impression que le soleil nous avait quittés pour toujours. J'avais juste envie de retrouver mon lit par moment.
Je ne sais pas si je recommande. C est pour un certain public qui aime réfléchir et se plonger dans un univers. Mais il n'y a rien d'introspectif là-dedans, pas d'émotions, pas de profondeur psychologique comme j'aime. J'avoue ne pas être adepte du thriller de base, même si celui-ci casse les codes.

C’est un film qui pourrait faire date et marquer un tournant sur la vision populaire que les gens ont de l’Eglise. Le film aborde et remet en cause subtilement des thèmes comme le célibat des prêtres, les jeux de pouvoirs au sein de l’Eglise, le rôle de la femme dans l’organigramme de cette dernière ou encore le traitement des personnes lgbtqia+ et offre une vision de l’acte de foi qui se détache de tout mysticisme religieux. C’est un film qui se distingue par une sobriété exceptionnelle tout en sachant intelligemment nous tenir en haleine sur ce qui sera la grosse révélation du film. Car tous les thèmes énumérés précédemment de manière non-exhaustive sont abordés mais sans grande conviction d’en faire son thème principal ou du moins le film brouille astucieusement les pistes. Il est vrai qu’en 2024 nous sommes en droit d’attendre qu’un film traitant de l'Église catholique romaine cherche à remettre en question ses paradoxes. Mais tout au long du récit, nous comprenons que l’un des messages primordiaux est d’expliquer que les hommes et femmes d’église, sont avant tout des hommes et des femmes et qu’à ce titre ils sont en droit de se questionner sur leur foi et même de pêcher autant que tout autre individu. Ce qui est contrebalancé par la notion de repentance qui est l’un des fondements essentiels de l’Eglise. Ce sera donc par ces deux notions que sont le péché et la repentance que nous sommes cueillis par la tant attendue révélation finale. Nous apprenons suite à l’élection douloureuse du nouveau pape qui se distingue par sa vertu morale au contraire des autres cardinaux prétendant emprunt d’ambition que ce dernier immaculé de tout péché et de tout vice, cache lui aussi un secret. Finalement cet homme idéal s’avère être une « femme ». Plus précisément il est né avec un utérus tout en ayant une apparence d’homme. Il révèle au Cardinal Thomas qu’en tant qu’hommes d’église il pensait que sa condition était un péché et qu’il se devait démissionner de son ministère mais ayant été convaincu par l'ancien Pape que ce n’était pas le cas, il s’est sentie libéré de continuer sa profession de foie. Ce qui est particulièrement troublant dans ce finish qui tend à démolir avec la légèreté d’un caresse les piliers millénaire de l’Eglise, C’est sa façon brillante de porter le drapeau du progressisme au sein d’un milieu fondamentalement conservateur. Car ce qui est sous-étendu en conclusion c’est que ce n’est pas un mal d’être une femme de pouvoirs au seins de l’Eglise et par extension ce n’est pas un mal d’être une perspersonne LGBTQIA+ de pouvoir au seins de l’Eglise. Ce constat semble valider par le personnage central du film (le Cardinal Thomas) qui est dépeint comme l’homme le plus intègre qui soit. C’est lors de ce grand final que le film choisi de révéler son parti pris et le fait avec une outrance dévastatrice pour le corps eclesiatique au service d’une morale contemporaine idéalisée contre laquelle il est difficile de se tenir, surtout après avoir passé 2h à nous identifier à l’image du protagoniste du film. En conclusion, le film ne propose pas de révolution structurelle pour l’Eglise dans sa propre cosmogonie car l’on semble comprendre que la particularité du Pape élu ( Innocent XIV) ne sera pas révélée néanmoins, et c’est la force du film, les spectateurs eu sont mis dans la confidence de cette révélation et c’est bien à eu que la proposition de révolution est faite.
Je dirais personnellement que c’est une œuvre magistralement épurée par sa réalisation et sa mise en scène mais également extrêmement violente dans le contexte politico-social actuel où nous voyons sans cesse les piliers qui font notre identité se faire déboulonner. Qu’adviendra t’il du siège laissé vacant par l’église catholique si cette dernière n’a plus place dans la société ? Par quoi sera-t-il occupé ? Quel sera le nouveau repère moral pour l’occident ?
Le film, à défaut de proposer de réelles réponses au conflit entre modernité et traditions, a le mérite d’offrir certains ingrédients essentiels pour que le débat puisse évoluer dans un climat plus sain (ou saint selon son parti pris initial).

Un film étonnant plutôt bien réussi. Une ambiance de polar au Vatican, certaines scènes sont surprenantes comme les attentats ou le dénouement , avec l’impression que l’on aurait pu s’en passer…

Exceptionnel!!! Un huit clos haletant. Un jeu d'acteur hors norme. On saluera les décors plus que fidèle. Très immersif et palpitant

Une histoire bien menée. L'intrigue portée par de grands acteurs jusqu'au dénouement du film une réussite !

Ca part bien mais je trouve que c est tres lent. Pas trop de suspense et on comprend rapidement ce qu il va se passer. Mention speciale pour Ralph FIENES qui est magistral

**Révision synthétique de la critique de "Conclave" :**

"Conclave" livre une réflexion profonde sur la religion, mais se concentre davantage sur la cupidité et la corruption. Le film excelle tant par son fond que par sa forme. La direction artistique, dominée par la couleur rouge, symbolise les jeux de pouvoir au sein d'une institution censée promouvoir la paix mais qui, en réalité, agit souvent dans son propre intérêt, ignorant les minorités dans une société patriarcale figée.

Le film adopte le genre du thriller à secrets, où le cardinal Lawrence, interprété par Ralph Fiennes, déterre des vérités passées. Les cardinaux, censés être pieux et intègres, se révèlent être des figures corrompues ou, au mieux, faillibles. Le traitement subtil du personnage de Lawrence, non manichéen, est le point fort du film : il est à la fois intègre, vulnérable, et enquêteur malgré lui, illustrant la complexité humaine.

La réalisation académique et austère renforce l'immersion dans un huis clos étouffant, reflétant la gravité de la situation (la mort du pape) et évoquant des enquêtes comme celles d'Hercule Poirot.

"Conclave" est un film sobre, avec une photographie soignée et des plans magnifiques, maîtrisé dans sa narration et sa mise en scène. Il est l'un des meilleurs films sur la religion récents, avec un potentiel pour les Oscars, comparable à "Spotlight" en 2024.

Enfin une écriture et un scénario qui tiennent la route. Une très belle photographie qui rappelle la beauté de celle de la série Replay. Une idée qui n’est pas en blanc ou noir sur le Vatican mais qui aborde toutes les ambiguïtés, les paradoxes et les bassesses de ce monde clos et pourtant si observé et parfois encore admiré.
Interprétation parfaite. Beaux extérieurs du Vatican. Je recommande

Profondeur, rebondissements, humanité avec ses force s et ses faiblesses.
En point fort, le discours de début de conclave sur le doute.

Très bon film , l’histoire est intéressante sur les ambitions de chacun des potentiels papes et des votes . Chacun ayant son parcours parfois délicat dans la course au « trône ». Vraiment j’ai adoré j’étais pris par l’ambiance et les lieux les personnages top . Je vous le conseille vivement .