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    Sick Of Myself
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    81 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2022
    Les deux personnages principaux de Sick of Myself, Signe et Thomas, forment un couple atrocement antipathique, elle surtout, d'ailleurs, des Narcisses modernes qui sont prêts à tout pour attirer le regard des autres, quel que soit le type de "performance" qu'ils décident de réaliser. Dans cette satire du culte de la personnalité, au style proche d'un Ruben Östlund, le norvégien Kristoffer Borgli pousse le curseur à son extrême, humiliant au passage ses deux protagonistes, humour noir ou pas. Autant dire qu'à l'instar de Sans filtre, Sick of Myself sera considéré par certains comme lourd et exhibitionniste, voire écœurant. Le défi de rendre Signe humaine est cependant relevé haut la main dans le sens où, malgré un comportement monstrueux, elle ressemble à une extension malsaine de chacun d'entre nous, par son obsession, certes maladive, à vouloir exister et à capter l'attention (voir les réseaux sociaux qui en sont une preuve absolue). Le film s'en prend à peu près à tout ce qui bouge : le couple, la famille, l'art, la publicité, les médias, etc, dans une société où la laideur peut devenir une forme perverse et condescendante de beauté à vendre,en suscitant un émoi suspect et voyeur. Virtuose sur le plan de la mise en scène, Sick of Myself joue également avec une certaine dextérité sur la réalité et les fantasmes. Au centre de l'attention, la comédienne Kristine Kujath Thorp, déjà excellente dans Ninjababy, livre une prestation XXL. Mais il ne faudrait quand même pas qu'elle devienne une spécialiste des rôles hors normes, de par leur aspect excentrique et excessif.
    Brut618
    Brut618

    4 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2023
    Une variation autour du narcissisme et des réseaux sociaux, avec plus d'intelligence que chez Ruben Ostlund. Ça va loin et c'est drôle !
    FaRem
    FaRem

    8 631 abonnés 9 521 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2023
    « Si être narcissique fait réussir, pourquoi tu bosses dans un café, alors ? Parce que je ne suis pas narcissique ! » En répondant cela, Signe ne ment pas forcément, car son problème va au-delà d'un simple trait de personnalité. Son problème est plus pathologique. Totalement imbue de sa petite personne, Signe est une jeune femme histrionique qui veut être au centre de l'attention et des discussions. Encore une fois, ça va au-delà du simple fait de vouloir être célèbre, car elle pourrait simplement se foutre à poil ou faire de la télé-réalité comme beaucoup font... Pour arriver à son but, elle va s'infliger quelque chose d'inimaginable et mentir à qui veut l'entendre. C'est peut-être la première descente aux enfers que je vois au cinéma qui ravit littéralement la victime. Alors qu'elle se décompose à vue d'œil, la jeune femme est heureuse, car elle obtient enfin ce qu'elle voulait. Une histoire pathétique sur un couple pathétique avec les deux qui se surpassent pour être le pire de cette relation toxique. Kristoffer Borgli propose une comédie pince-sans-rire à l'humour noir qui est à la fois drôle et triste. Ça manque peut-être de mordant par moment avec un concept qui semble s'essouffler vers la fin, mais "Sick of Myself" est un bon film qui est tristement amusant.
    Ufuk K
    Ufuk K

    517 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2023
    "Sick of Myself" en compétition l'an dernier au festival de Cannes (sélection un Certain Regard) est une comédie noire qui se distingue des autres . En effet le réalisateur norvégien Kristoffer Borgli traduit d'une manière drôle, féroce, jouissive, horrifique et parfois même bouleversante les ravages de la société de consommation, de l'hyper individualisme de notre société dans laquelle le paraitre est roi avec une formidable actrice Kristine Kujath Thorp.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2023
    Très vite on voit Signe qui réagit bizarrement, de plus en plus au fur et à mesure que Thomas est reconnu par ses pairs et/ou les médias. Ainsi, Signe est d'abord sujette à la jalousie car tout tourne autour de Thomas et de son art, ensuite on perçoit l'égoïsme de l'un et de l'autre car si on voit très vite Signe dans des tentatives ou actions diverses pour être le centre du monde Thomas ne semble pas dupe et a bien l'intention de savourer son succès. Dans ce combat intime entre leur égo respectif il y a une compétition qui devient de plus en plus pathétique. Mais on comprend mal la décision de Signe, radicalement contre-productive à divers niveau et surtout qui arrive trop brusquement et sans d'autres perspectives envisagées ?! On pense aussi un peu à "Rock'n Roll" (2017) mais sans la dimension humoristique. C'est ce qui manque beaucoup, la satire norvégienne manque totalement de second degré ou de fantaisie, tout est pris au sérieux ce qui accentue l'antipathie envers ce couple superficiel dont on a bien du mal d'ailleurs à percevoir une once d'amour réciproque. Dommage...
    Site : Selenie.fr
    Caroline RAGODY
    Caroline RAGODY

    6 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Film étrange, surprenant, dérangeant, avec des images parfois dignes d'un film d'horreur, traitant de la folie destructrice de cette jeune femme prête à tout pour avoir la sensation d'exister aux yeux des autres. Description intéressante de la société d'aujourd'hui où le regard des autres occupe une place beaucoup trop prépondérante, dans laquelle égoïsme, superficialité et manipulation règnent en maîtres.
    A voir pour l'originalité de la mise en scène et du propos.
    Ciné-13
    Ciné-13

    117 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2024
    Trop glauque et caricatural pour avoir un quelconque impact! Elle est histrionique et pour combattre son invisibilité elle s'infligera un traitement qui la rendra monstrueuse et très malade. Mais tout ceci est tellement écoeurant sur la nature humaine. L'image n'est pas belle mais la musique aura toute sa place avec du BEETHOVEN, du FAURÉ, du RAVEL, du BACH et même du MOZART! La caméra virevolte sans précaution. Des scènes grotesques : elle jouira en pensant à son enterrement, il rapine avec allégresse, elle simulera une allergie aux noix, elle oblige son homme à faire l'amour avec ses bubons, elle chante au journal TV,... Et puis on nous gratifiera de l'opposition allopathie - homéopathie et de l'apologie de la mode inclusive (glorifiant les handicaps). Difficile de s'y retrouver et d'adhérer!
    Shawn777
    Shawn777

    582 abonnés 3 468 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2023
    Ce film, réalisé par Kristoffer Borgli et sorti il y a quelques mois qui a eu sa petite heure de gloire mais j'ai loupé lors de sa sortie, est très bon ! Beaucoup comparent ce film au cinéma de Ruben Östlund et notamment au récent "Sans filtre", et à raison ! Effectivement, on y retrouve les thèmes phares du réalisateur, à savoir cette satire du monde "moderne" et du nombrilisme dans lequel s'enferment de plus en plus de gens. Il y ait ici question ici de Signe qui vit dans l'ombre de son petit ami artiste et malhonnête et qui décide un beau jour, afin d'attirer l'attention, de se rendre volontairement malade jusqu'à être complètement défigurée. Mais évidemment, les choses ne vont pas se dérouler comme prévu. Alors même si c'est une "comédie", c'est un peu comme "Sans filtre", c'est-à-dire que c'est très noir et que le film possède ici des images particulièrement choquantes, ou du moins marquantes. Mais le film possède également une atmosphère, une ambiance devenant de plus en plus oppressante ! Le réalisateur présente en effet un regarde très acerbe sur cette société du paraitre, de la consommation etc. et pour ce faire, il place son spectateur directement dans la tête du personnage principal mais également au sein de tous ceux qui l'entoure, tous plus hypocrites les uns que les autres. Évidemment, c'est une image exagérée de la société car c'en est une caricature mais une caricature finalement pas si éloignée de la réalité que ça, du moins pour certaines personnes prêtes à tout pour être un tant soit peu connues ! De plus, le film alterne entre la réalité et les fantasmes du personnage principal, ce qui rend l'ensemble encore plus intéressante car on plonge alors directement dans ses délires, sa paranoïa, ce qu'elle attend des autres et surtout ce à quoi elle aspire en agissant ainsi. Concernant les acteurs, nous retrouvons principalement Kristine Kujath Thorp et Eirik Sæther qui jouent très bien. "Sick of myself" est donc un film tout aussi drôle que perturbant, prenant un malin plaisir à mettre son spectateur mal à l'aise.
    vincent COLLIER
    vincent COLLIER

    35 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juin 2023
    Sick of this film.....d'une platitude rare et limite ridicule un film hélas très décevant qui n'aurait jamais dû être sélectionné à Cannes
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2023
    Signe vit dans l’ombre de son petit ami Thomas, à qui tout réussit. En manque d’attention, elle va tout faire pour inverser la tendance afin que l’on ne remarque plus qu’elle. A ses risques et périls…

    Pour son second long-métrage, le cinéaste norvégien Kristoffer Borgli dépeint une société rongée par l’individualisme à travers le portrait d’un couple de suédois tout ce qu’il y a de plus classique en apparence, sauf qu’en y regardant de plus près, on constate rapidement que rien ne va. Thomas vole des meubles pour les transformer en œuvres d’art et Signe, sa compagne, voit d’un très mauvais œil sa nouvelle notoriété au point de voir naître en elle un narcissisme exacerbé.

    Un couple bien sous tous rapports aux yeux des autres alors qu’en réalité, il n’en est rien puisqu’ils sont toxiques l’un envers l’autre. On suit Signe dans sa lente descente aux enfers lorsqu’elle décide de se provoquer une maladie de la peau afin que désormais, tous les regards se tournent vers elle.

    Kristoffer Borgli nous embarque avec son héroïne dans sa spirale de mensonges et son gavage médicamenteux qui, lentement mais sûrement, la défigure au point de créer de la révulsion à son égard. Sick of Myself (2022) est une comédie grinçante et cynique, comme l’était Sans filtre (2022), la Palme d’Or suédoise. Le réalisateur soigne sa mise en scène (nombreuses sont les séquences qui mettent mal à l’aise les spectateurs) et la transformation de Signe est tout bonnement saisissante (les maquillages prothétiques sont bluffants) et Kristine Kujath Thorp y est sidérante. Une comédie douce-amère qui nous rappelle la société dans laquelle nous sommes, celle du diktat de la beauté et du paraître, celle d’être vu et apprécié.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Jorik V
    Jorik V

    1 268 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2023
    C’est peu dire que cette production scandinave passée par Cannes l’an passé est un sacré condensé d’humour noir qui va loin et ose tout. Et qui se moque de manière jubilatoire des travers d’une certaine partie de la société. On n’avait pas ri jaune de la sorte depuis très longtemps. Depuis une autre œuvre passée par le plus grand festival de cinéma du monde mais sortie avant alors qu’elle a été présentée l’an dernier également. Une œuvre qui a aussi été mise en scène par un cinéaste scandinave, d’ailleurs récipiendaire de la récompense suprême. Il s’agit bien sûr de « Sans filtre » de Ruben Östlund, un film qui a fait le tour du monde grâce à cette Palme d’or et qui a dû faire de l’ombre à ce « Sick of myself », pourtant presque aussi qualitatif. En effet, la tonalité est la même et la critique sociétale vise presque les mêmes catégories de personnes. Ici, ce sont davantage les artistes comme dans « The Square » qu’on écorne, la précédente Palme d’or d’Östlund, et comme dans le premier segment de « Sans filtre », mais aussi et surtout les personnes en manque de reconnaissance en général, ces fameux Narcisse modernes. On retrouve pareillement ce côté typiquement scandinave et cette façon de faire rire à froid, peut-être de manière moins maîtrisée et surtout moins ambitieuse mais en revanche plus pop, plus concise et plus humble. Le film du norvégien Kristoffer Borgli, passé lui par Un Certain Regard, a donc la malchance de passer après l’œuvre multi-primée de son confrère suédois. Passée inaperçue, elle n’en demeure pas moins aussi drôle et corrosive même si moins définitive.

    Mais que serait « Sick of myself » sans l’incroyable prestation de sa comédienne principale. Kristine Kujath Thorp, se glisse dans la peau d’un personnage vraiment pas facile et surtout très casse-gueule (dans tous les sens du terme!). Dans le rôle d’une jeune femme à la vie sociale et professionnelle un peu ratée, jalouse de son artiste de compagnon qui attire toute l’attention et qui va trouver tous les moyens pour se tirer la couverture à elle, elle est incroyable. Épatante. On n’en dira pas plus sur sa transformation physique pour ne pas gâcher la surprise mais cela va très loin et nous fait jubiler. Après il faut avouer que c’est un peu poussif, que les traits du personnage et ses actions sont presque improbables et grossières. Néanmoins, l’actrice rend cela acceptable et le long-métrage parvient à nous montrer les dérives de ce besoin de reconnaissance narcissique propre à nos sociétés occidentales et modernes de manière probante. Si le film dérive presque dans le body horror vers la fin c’est bien négocié et cohérent avec l’engrenage de folie dans lequel se place Signe. Quant à l’humour noir, il est servi sur un plateau royal. On rit certes, tellement c’est énorme, mais nos rires sont presque empreints de malaise face à ce qui se passe devant nous, presque intimement persuadé que cela pourrait au final arriver à quelqu’un. « Sick of myself » n’a peur de rien et va au fond de son sujet mais c’est grâce aux moments fantasmés par Signe, dans sa course à la célébrité, que l’on rit le plus. La séquence de l’enterrement vaut d’ailleurs son pesant de cacahuètes. Un petit film corrosif, à l’humour qui tache mais qui prend bien le pouls de notre époque et ne lésine devant rien pour nous le faire comprendre. Le petit cousin éloigné et mal élevé du fameux Östlund en somme.

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    Kat's eyes
    Kat's eyes

    33 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juin 2023
    Une illustration très outrancière du mal du siècle : le narcissisme. Le personnage principal est une insupportable nombriliste qui cherche l'attention et la célébrité à tout prix, quitte à devenir à l'extérieur le monstre qu'elle est à l'intérieur. Une sorte de Dorian Gray inversé en quelque sorte. Même la mauvaise publicité reste de la publicité bonne à prendre pour elle. En compétition perpétuelle et malsaine avec son petit ami, aussi insupportable qu'elle, elle fait subir au spectateur un long calvaire totalement vain. Un film inutile et écoeurant de bout en bout. Âmes romanesques : dispensez vous en.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2023
    "Sick of myself", dont on peut penser qu’il lorgne sur le cinéma de Ruben Östlund, est un film qui, malgré une fin moralisante sur l’importance de la vie, arrive à mettre mal à l’aise les spectateurs, peut-être parce que on ne peut pas s’empêcher de se demander dans quelle mesure, parfois, certains de nos comportements s’apparentent, sans (espérons le !) en avoir le côté excessif, à ceux de Signe et de Thomas. Kristine Kujath Thorp, l’interprète de Signe, est celle-là même qui interprétait le rôle de Rakel dans l’excellent "Ninjababy", alors que Eirik Sæther, l’interprète de Thomas, est un véritable artiste plasticien qui trouve ici son premier grand rôle au cinéma. Dans le petit rôle d’un médecin que consulte Signe, on reconnait Anders Danielsen Lie, star du cinéma norvégien depuis "Oslo, 31 août" et particulièrement bien à sa place dans son rôle puisqu’il est autant médecin de profession qu’acteur de cinéma.
    Guy Chassigneux
    Guy Chassigneux

    7 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juin 2023
    Dans un milieu danois de vains artistes contemporains la recherche de la notoriété en arrive à l’effacement des personnalités.
    Une jeune femme défigurée accuse nos conformismes dans ce film sarcastique et dérangeant, satire froide du monde des médias, de la mode, de « l’art », qui en arrive à être conventionnelle quand aucun personnage n’apparaît sous un jour sympathique.
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2023
    Cette comédie noire est une satyre du narcissisme et de l’égocentrisme de notre époque. Le mixte entre réalité et imaginaire, compassion et dégoût, est habile. Les détails cyniques sont nombreux et subtils, suscitant sourire ou rejet. Clivant, il ne fera pas l’unanimité.
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