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    Sick Of Myself
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    81 critiques spectateurs

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    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2023
    Lire la critique complète ici : https://doisjelevoir.com/2023/05/28/sick-of-myself-une-vision-cynique-brillante-sur-notre-societe-autocentree/

    Dans "Sick Of Myself", Signe est une menteuse pathologique obsédée par l'attention, repoussant les limites avec audace et ignorant les conséquences. Son parcours chaotique est présenté de manière déjantée, captivant le spectateur jusqu'à sa chute inévitable vers la destruction. Le film est une satire incroyable de la société contemporaine, tournant en dérision les aspects sombres avec un humour noir. Les personnages peu sympathiques se retrouvent dans des situations exagérées, suscitant malaise et amusement. Le comportement autodestructeur de Signe est déchirant à observer, nous poussant à réfléchir sur nos propres faiblesses. L'indifférence totale des autres personnages souligne l'égoïsme présent dans notre société. Kristine Kujath Thorp livre une performance exceptionnelle dans le rôle principal, révélant tout son talent. Eirik Sæther est brillant dans le rôle du copain égoïste obsédé par sa carrière et jaloux de l'attention de sa copine. Ensemble, ils forment un couple toxique de narcissiques, illustrant parfaitement la nature malsaine de leur relation.
    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2023
    Kristoffer Borgli va au bout de son idée. Pour parler du narcissisme de notre société, il bâtit une histoire autour d'un couple dont l'une souffre de la notoriété de l'autre. Rejetant l'explicite et la psychanalyse de comptoir, le réalisateur laisse son personnage aller au bout de son délire narcissique, comme un scientifique dépassant les limites de son expérience. Cela donne un film drôle et transgressif. On pourra reprocher une fin qui se répète mais l'originalité du scénario et le cynisme social font oublier les quelques maladresses. Jubilatoire.
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 604 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2024
    Intuitivement, si je n’avais pas pris la peine de me renseigner, j’aurais pu croire qu’il s’agissait d’un film de l’Autrichien Ulrich Seidl, le plus misanthrope des cinéastes.. Reste que Kristoffer Borgli n’aime visiblement pas beaucoup les gens non plus. Signe vit dans l’ombre de son compagnon Thomas, artiste narcissique et bouffi d’égo qui vole des meubles pour en faire des œuvres d’art. Frustrée, elle tente tant bien que mal d’attirer l’attention sur elle mais sans succès…jusqu’au jour où elle découvre un médicament russe dont la consommation abusive cause d’horribles lésions cutanées. Elle décide donc consciemment de le surdoser et, faute de pouvoir obtenir la compassion de Thomas, de mettre son visage défiguré en scène sur les réseaux sociaux. ‘Sick of myself’ est le genre de film qu’on regarde fixement, un peu incrédule et totalement mal à l’aise, parce qu’il s’agit de son unique objectif : tendre un miroir à peine déformant au spectateur, en tant que représentant de la société dans lequel il vit, et lui répéter à quel point il est moche. Tyrannie des réseaux sociaux, obsession de la popularité, solitude égocentrique, superficialité de l’art et médiocrité du crédo esthétique bourgeois, inversion des valeurs érigée au rang de démarche, mercantilisation cynique du handicap,...tout le monde en prend pour son grade. Les personnages sont immondes, presque sans exception, et je ne parle pas uniquement de tares physiques. ‘Sick of myself’ est un film sombre, déprimant, avec cette absence de mesure dans la négativité qui est propre aux Scandinaves. On ne peut même pas le rembarrer en prétextant qu’il s’agit d’une caricature grossière car on sait confusément que si Kristoffer Borgli force le trait, ce n’est pas de beaucoup. Vous aimez gratter vos croûtes, ressasser et ressasser encore l’idée selon laquelle le monde est horrible et sans espoir ? Faites une petite pause, vous l’avez bien mérité : pendant une heure trente, ‘Sick of myself’ va les gratter à votre place.
    Nicolas N.
    Nicolas N.

    30 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2023
    C'est un film un peu particulier, ce film nous montre une maladie psychologique peu connue... est ce vrailent une maladie ? En tout cas le réalisateur K. Borgli essaye de nous montrer sa version de cette maladie.
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    26 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2023
    Assez déplaisant à voir mais en filigrane la critique d'un monde d'apparence et d'égocentrisme triomphant est bien troussée.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    39 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2023
    Film intéressant à prendre au second degré sur un couple aux rapports peu sympathiques et le besoin de se rendre à tout prix intéressant en évitant de s'assumer pleinement soi-même. Pour ce faire, Signe se défigure volontairement en prenant trop de médicaments à effet secondaire. C'est la seule façon qu'elle a trouvée pour que ses proches se préoccupent d'elle, prennent de ses nouvelles et la plaignent. La scène de sexe au cours de laquelle son compagnon lui parle de son enterrement est particulièrement criante car mène à une forte jouissance. Une fois enlaidie, déformée, à peine humaine (crachant du sang, vomissant, ayant du mal a deglutir même de l'eau), elle devient heureuse et proclame "I am happy to live" à sa seance de thérapie de groupe. Cette intrigue nous fait réfléchir sur le bonheur et la façon dont les gens ont du mal à se rendre heureux sans avoir besoin impérativement du regard constant des autres.
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2023
    L histoire devient au long du film assez malaisante de regarder cette femme se détruire par besoin de reconnaissance mais l héroïne ne suscite pas l'empathie et les scènes de rêves de gloire sont assez agacantes. Un certain manque de rythme aussi même si le flegme scandinave est toujours plaisant.
    ben desiles
    ben desiles

    45 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2023
    Satire réussie de l'égocentrisme et du narcissisme encouragés par les réseaux sociaux, mais au bout de trois quarts d'heure, l'inspiration s'essouffle et la charge devient tellement outrancière qu'elle n'est même plus drôle.
    Félix MASSON
    Félix MASSON

    27 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2023
    Le film est satyrique, critique de ces gens qui peu à peu oublient leurs humanités pour devenir des créatures égoïstes ou à l'inverse des monstres réfugiés dans les ombres. On ne comprend plus pourquoi on veut nous voir à part ce besoin terrible d'une attention perverse. Le personnage de Signe qui peut paraître désagréable au début à une progression vers l'enfer qui en réalité nous fait nous spectateurs l'humaniser de plus en plus. L'interprétation en finesse de Kristine Kujath Thorp est un des gros plus du film qui brille par une ironie noire omniprésente et une esthétique "classe", à la norvégienne. C'est une critique de notre société qui ne sait plus la place des individus qui eux mêmes se perdent entre ces parois tranchées de la popularité. Que rêver ? Qu'espérer ? La seule base stable de l'héroïne (son copain) est à l'image de nos valeurs communes : beaucoup trop instables, fantasmées et inatteignables. Le monstre est une Signe ; signe qu'il faut peut-être arrêter de rêver et dire : j'aime vivre.
    Fabien Sorrant
    Fabien Sorrant

    43 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2024
    Un très beau drame norvégien sur les maladies mentales et imaginaires aggravées à cause de la drogue et de la dépendance .
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    146 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2023
    Signe est une jeune femme en manque permanent d'attention et en compétition perpétuelle avec son compagnon. Lorsque ce dernier commence à rencontrer le succès, Signe décide de frapper un grand coup pour devenir la plus intéressante des deux : développer une maladie rare. Mais est-ce que cela suffira à la faire se sentir exister ? En salle le 31 mai.

    spoiler: Sick Of Myself nous plonge dans le quotidien d'un couple extrêmement malsain où chaque fait d'arme de l'un est rabaissé par l'autre, jusqu'à ce qu'elle finisse difforme et lui en prison. Le film a une manière intéressante de s'interroger sur les actes de cette jeune femme sans jamais tomber dans l'explication facile : on ne nous montre pas les raisons désignées de son comportement, seulement les conséquences. Toutefois, la descente aux enfers de Signe est assez linéaire et ne nous étonne pas plus que ça à la fin. La critique faite sur les médias est un peu grossière avec la femme malvoyante.
    Lil Sprite
    Lil Sprite

    43 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2023
    Je ne m'attendais pas à être aussi agréablement surpris par ce film. C'est un métrage riche, très critique de notre époque avec beaucoup de thèmes forts. Le casting est vraiment très inspiré, la réalisation également. Une belle réussite !
    christophe D10
    christophe D10

    18 abonnés 651 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2024
    Le sujet ne me passionnait guère, et j’ai trouvé la mise en scène plutôt ennuyeuse.
    Vraiment pas terrible
    Theo
    Theo

    18 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2024
    "Sick of Myself", un film norvégien de comédie noire réalisé par Kristoffer Borgli, dépeint avec une acuité déconcertante les travers de notre époque marquée par l'obsession de l'attention et la reconnaissance. Kristine Kujath Thorp, incarnant le rôle de Signe, livre une performance remarquable, celle d'une femme prête à franchir toutes les limites pour se retrouver sous les feux des projecteurs. Présenté en première mondiale au Festival de Cannes en 2022, ce film a su captiver l'attention, non seulement par sa sélection dans la catégorie Un Certain Regard mais aussi par son triomphe lors du Filmkritikerprisen 2023 et du prix Amanda pour le meilleur scénario.

    L'histoire, ancrée dans le quotidien d'Oslo, explore la dynamique complexe entre Signe, barista, et Thomas, son compagnon artiste. La jalousie de Signe face au succès grandissant de Thomas la conduit sur une pente glissante, oscillant entre mensonges et auto-destruction. La trame se complexifie lorsque Signe découvre le Lidexol, un médicament anti-anxiété aux effets secondaires dramatiques, qu'elle utilise pour attirer l'attention sur elle, quitte à mettre sa vie en danger.

    Le film brille par sa capacité à naviguer entre humour noir et critique sociale, offrant un regard cynique sur notre quête incessante de validation. Borgli, par sa réalisation, réussit à capturer l'essence de cette tragédie moderne avec une esthétique soignée et une bande-son qui accentue le malaise croissant.

    Néanmoins, "Sick of Myself" n'est pas exempt de faiblesses. Le film, par moments, semble flirter avec l'invraisemblance, mettant à l'épreuve la suspension d'incrédulité du spectateur. Certains personnages secondaires manquent de profondeur, réduits à de simples fonctions narratives, ce qui affaiblit l'impact des dynamiques relationnelles. De plus, la conclusion du film, bien que ouverte à l'interprétation, pourrait laisser un sentiment d'inachevé, voire de frustration, chez certains spectateurs en quête de résolutions plus concrètes.

    En définitive, "Sick of Myself" se dresse comme un miroir de notre société, reflétant les excès et les dérives de notre époque. Malgré ses imperfections, il demeure une œuvre significative qui interroge, avec audace et originalité, les mécanismes de notre soif d'attention. C'est un film qui, tout en divertissant, invite à une réflexion critique sur les valeurs et les aspirations de notre temps.
    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2023
    Entre humour et malaise

    Encore un film de Cannes 2022 qui sort aujourd’hui. La comédie dramatique du norvégien Kristoffer Borgli s’inscrit dans le mouvement on ne peut plus de ce cinéma scandinave dans la lignée de son aîné Ruben Östlund. Signe vit dans l’ombre de son petit ami Thomas, à qui tout réussit. En manque d’attention, elle décide de faire croire à son entourage qu’elle est atteinte d’une maladie rare. Mais le mensonge fonctionne un peu trop bien, et elle est vite prise à son propre piège. 97 minutes plus que dérangeantes mais dont l’originalité du scénario ne peut que surprendre voire passionner. Loin d’être aimable, ce film à l’humour féroce qui tire tous azimuts.
    Voici une sorte de miroir grossissant dans lequel le spectateur voit se refléter pas mal de ses propres défauts. L’ironie ambiante vire à la cruauté, au cynisme, avec des œillades du côté du trash. Cette comédie noire est parfaitement réjouissant et dénonce avec acuité notre société où seule le « paraître » est considéré, ce qu’on pourrait appeler le narcissisme 2.0…C’est fort bien mis en images pour un 1er film, parfaitement écrit – même si on peut regretter quelques répétitions de situations -, et le casting est épatant. Selon l’humeur, ce voyage à « Egoland » peut séduire ou agacer. En tout cas c’est décapant et politiquement incorrect comme on l’aime.
    La jeune Kristine Kujath Thorp ne quitte pas l’écran et le crève de sa présence forte étonnante. Elle est entourée entre autres par Eirik Sæther et Fanny Vaager. Je ne sais pas si nous retiendrons ces noms mais une chose est sûr il y a là la naissance d’un nouveau réalisateur venu du froid qui a sacré regard sur notre monde. Il ose tout et nous entraîne jusqu’au malaise dans une spirale infernale d’autodestruction de son héroïne. Fascinant mais terriblement inconfortable… Vous êtes prévenus !
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