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JeremGar
93 abonnés
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2,5
Publiée le 18 novembre 2024
Le "film dans le film" qui est une critique, ou plutôt, une observation de l'industrie du cinéma au niveau du tournage et de ses protagonistes. Simon est un réalisateur en attente de son premier grand succès. Avec ce scénario d'ouvriers qui souhaitent prendre le pouvoir de leur usine, il sait qu'il tient la critique sociale anti-capitaliste qui fera parler de lui. Seulement, d'aléas en aléas, Simon voit son navire partir à la dérive. Si le ton est donné dès les premières secondes - on entre directement dans le vif du sujet -, l'histoire lutte tout de même à prendre son envol et à montrer sa personnalité. Ne vous attendez pas à un "Fiasco" (série avec Pierre Niney) rempli de situations comiques. Ici, le parallèle entre l'histoire des ouvriers et l'histoire du tournage prend le dessus et installe "Making Of" comme une critique sociale. Mention spéciale au scénario qui évite la vision manichéenne des productions contre les "artistes" et intermittents.
Imbrication habile et amusante (par moments) d’un tournage relatant l’occupation d’une usine par des ouvriers en colère. Une colère qui s’inscrira assez rapidement dans l’équipe du tournage. Et le lien est créé : la colère filmée est aussi la colère de ceux qui filment. Les revendications sociales et financières filmées sont celles de l’équipe technique qui participent à la construction du film. Intéressant car il ne s’agit pas d’assister à un tournage genre « La nuit américaine », Cédric Kahn, le réalisateur, parle d’hommes et de femmes salariés dans un tournage mis à mal par un producteur Marquez (Xavier Beauvois) lâché par des financiers qui voulaient imposer leur director’s cut laissant dans l’embarras son réalisateur Simon sous les traits toujours impeccables de Denis Podalydès ! Alors se pose la question aux salariés du film : qui veut mener le film à son terme sans être payés ?! A vous de le découvrir si vous voulez…
Cédric Kahn signe là une comédie qui fait honneur au cinéma français, par son côté décalé, où chaque scène prône l'inattendu. Porté par un Jonathan Cohen à l'inébranlable énergie, le spectateur se prend d'affection pour un Denis Podalydès à l'immanquable justesse. L'écriture, originale et rafraichissante, ne manque pas d'incohérences, mais l'ensemble respire la joie et la bonne humeur.
Même si les acteurs sont au diapason du scénario, mention spéciale aux "figurants", le film s'étiole en longueur et l'on fini par s'ennuyer. Un film sans doute nécessaire pour la confrérie cinématographique.
Une comédie sociale plus sociale que comédie, un film sur les dessous d'un tournage mouvementée et une jolie mise en abîme lorsque l'équipe technique commence à rencontrer les mêmes obstacles que les ouvriers du film qu'ils tournent. Ça sent un peu l'entre-soi mais là où c'est tout de même assez fort, c'est qu'ils parviennent à rendre crédible et le film et le film dans le film.
Sans être autant dithyrambique que la presse professionnelle reconnue pour encenser facilement les œuvres traitant du septième art, il faut tout de même reconnaître certaines qualités à ce long-métrage réalisé par Cédric Kahn en 2023. Dans cette histoire abordant le tournage mouvementé d’un film, on se retrouve avec une mise en abyme sur les conflits sociaux. Le procédé est habile en raison de la drôlerie qu’il suscite. Cependant, l’ensemble demeure décousu et l’intrigue ne décolle quasiment jamais. Il reste l’excellente prestation d’ensemble des artistes, même si le personnage de Jonathan Cohen reste dans la caricature de ce que l’acteur propose habituellement. Bref, une honnête comédie qui présente toutefois un air de déjà-vu.
Au secours... j'ai tenu à peine 15 mn. il ne se passe rien, mais rien, des ouvriers qui tentent de rentrer dans leur usine, un figurant qui cherche le directeur, bref j'ai zappé
Un film pas inintéressant montrant les difficultés que peut rencontrer un metteur en scène pour realiser un film engagé. Quelques longueurs cependant, et également un récit un peu inégal avec sans doutes trop de sujets traités en même temps. Pas mal mais pas inoubliable
Simon tente de réaliser son nouveau film sur fond de fermeture d'usine et d'ouvriers tentant le tout pour le tout dans le but de la sauver. Mais rien ne va, tant du côté des acteurs que de celui des techniciens.
Je m'attendais à quelque chose d'assez fou, le synopsis me plaisait beaucoup. Et puis pour tout dire il y a Jonathan Cohen et je suis très bon client.
Mais non, en fin de compte c'est mou, ennuyant. Il y a très peu de comédie dans cette comédie qui vire plutôt côté drame. Et puis même niveau drame, ce n'est pas fou ! Simon agace, Alain/Jim est assez pénible également,... Enfin, ce film ne m'a pas du tout plu.
Une comédie sur l’envers du décor du Cinéma, ce n’est pas si courant pour que l’on s’y intéresse et j’ai pris du plaisir à la regarder en séance de rattrapage car, au vu de son budget, de son casting et de son box-office français - 88 397 entrées en première semaine et 194 727 sur l’ensemble de son exploitation en salles -, on peut dire qu’elle n’a pas trouvé son public. Peut-être est-ce dû à son affiche pourtant très belle création mais qui laisse un doute sur le fait qu’il s’agit vraiment d’un film et quel est son titre ? Pourtant « Making Of » ne manque pas de qualités : ce langage entre membres de l’équipe technique plein de faux-fuyants, ces discussions entre financiers et créateurs, ces caprices de « star », ces deux poids - deux mesures pour la cantine, cette réalisation où l’on doute souvent s’il s’agit du film dans le film ou non, etc. Mais surtout, il y a un scénario très bien construit et très bien mis en images et superbement interprété. « Making Of » méritait un meilleur accueil du public…
Quand le cinéma se regarde le nombril, sur fond de gauchisme bien-pensant… Verbeux, inutile, pas drôle, et caricatural dans la vision du monde ouvrier.
En mode faux making-of ; Cédric Khan nous plonge dans ce qui pourrait être les coulisses du tournage d’un long métrage. Il essaie de montrer un maximum de choses sur le ton de la comédie : la difficulté de financer un film, d’imposer son scénario aux producteurs, de revoir son plan de travail en fonction du budget, gérer la technique et les égos des comédiens,… On perçoit donc très bien les limites du 7ème art, contraint par les finances et devant faire cohabiter des intermittents artisans/techniciens avec des stars de la comédie. C’est bien enlevé, assez drôle ; mais Cédric Khan reste politiquement correct avec le milieu donc son film est ni politique ni une franche comédie. Le cul entre deux chaises ; une indécision qui créé pas mal de trou d’air dans son projet. Et le comble de son film est qu’il dénonce les plans inutiles que l’on pourrait couper si le budget ne permettait pas de les maintenir dans le projet ; et son film est malgré tout boursoufflé par endroit de séquences futiles. Il dénonce aussi les happy ends imposés par des producteurs guidés par l’appât du gain et non la cohérence de l’œuvre et il tombe lui aussi dans le piège d’une fin mièvre. On prend plaisir à voir les comédiens cabotinés dans cette mise en abyme du cinéma mais c’est cependant aussi vite vu qu’oublié. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM