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Ciné-13
118 abonnés
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3,0
Publiée le 11 mai 2024
La solitude du metteur en scène (PODALYDES) face aux tracas : producteur-financier insaisissable (BEAUVOIS) , acteur extraverti inarrêtable (COHEN), révolte des acteurs et figurants mal payés, assistant pizzaiolo inexpérimenté (CREPON), épouse sur le fil (DONZELLI),... Certaines séquences dialogues-disputes sont mémorables : entre l'acteur et le réalisateur, entre l'assistant et sa copine, entre le producteur et le réalisateur,...Petit bémol : l'absence de transitions entre le "making of" et les vraies scènes de tournage est troublante car cela nous laisse quelques instants perplexe. Film hyper réaliste, révélant d'une manière crédible les vicissitudes d'un tournage...
Crise et suppression de personnel au sein d'une usine comme sujet social du film qu'ils tournent, mais crise et compression de personnel aussi dans l'équipe du tournage. Amusant parallèle dans le nouveau Cédric Khan, porté par un Denis Podalydès en Ken Loach français et Jonathan Cohen en acteur nombriliste. Quelque maladresses et quelques petite longueurs mais un film entre comédie et drame qui se laisse voir avec plaisir grâce à une belle énergie . .
Sacrée déception que ce nouvel opus de Cédric Kahn.. Après le brûlot engagé du "Procès Goldman", on suppose qu'il a voulu s'offrir une récréation après ce "film-sur-le-tournage-d'un-film" mais.. on est vraiment loin de réussites comme "la Nuit américaine", "Ca tourne à Manhattan", "The Player", "8 1/2" ou même "Coupez". Kahn et ses acteurs s'empêtrent dans des digressions molles du genou (les histoires d'amour naissantes ou finissantes... pfff...), la mise en abyme où le réal d'un film social se met à traiter son équipe aussi mal que ceux qu'il dénonce dans son film est lourdement soulignée... Plus gênant : aucun acteur n'a l'air de croire à son rôle. Pauvres Xavier Beauvois, Emmanuel Bercot, Denis Podalydès... Et il devient urgent que Jonathan Cohen trouve d'autres façons de jouer ! Il commence à s'autoparodier...
Trois mois après "Le Procès Goldman", voici que sort un nouveau film de Cédric Kahn, "Making Of". Et qui s'est avéré être une grosse déception en ce qui me concerne ! La première référence qui m'est venue à l'esprit, c'est "La Nuit Américaine" de François Truffaut, mais je ne pense pas que Kahn ait été tenté de se mesurer à ce monument. Mais impossible de savoir si c'est une comédie ou une critique acerbe du monde du cinéma ... J'ai très peu ri d'ailleurs. Je suis quelque peu lassé de voir Denis Podalydès produire le même genre de rôles dans beaucoup de films français, du genre le type lunaire quelque peu largué, mais qui grâce à sa zénitude arrive à retomber sur ses pieds. Jonathan Cohen m'a paru en roue libre du début à la fin, et en ce qui concerne les autres rôles principaux, c'est plutôt fade !
Un film qui nous montre l'envers du décor d'un film et les enjeux qui sont derrière.
Entre les problèmes financiers, les producteurs qui veulent changer le synopsis er des acteurs qui cohabitent ensemble, la partie n'est pas gagnée pour le réalisateur Simon, qui est campé par un Denis Podalydès à la fois combatif et résigné. Malgré le pitch de départ qui ne s'annonce pas positif et le sujet du film très social (des ouvriers qui se révoltent contre une délocalisation en Pologne), on passe un très bon moment grâce à Cedric Kahn qui réussit l'exploit de se rendre à la fois détestable et de faire le comique de service.
un film drôle mais pas que.Beaucoup de profondeur de l autoderision des acteurs pris à leur propre image... naturellement c est bien filmé et les acteurs jouent tous sans exception très bien
Une comédie avec Jonathan Cohen, ça ne se rate pas. Making of ne fait pas exception à la règle. Bien que son potentiel ne soit pas totalement exploité, ce film permet tout de même de passer un bon moment.
Nous montrer l'envers du décor d'un tournage de film est vraiment une très bonne idée. En plus de l’aspect pratique, il y a une vraie réflexion sur le fond. Que ce soit le côté financier, ou la créativité artistique, Making of aborde l’essence même d’un long-métrage.
Malheureusement, à plusieurs reprises, on s'éloigne de ce concept pour suivre des personnages individuellement. C’est notamment le cas avec le “bénévole” chargé de filmer le tournage, et aussi le réalisateur en plein désespoir. À plusieurs reprises, il y a une baisse d’intérêt.
La raison est en grande partie l’ajout d’une romance qui fait un peu forcer. Comme si un film devait obligatoirement en avoir une. Dommage donc qu'on s'éloigne tant du concept, car ça crée des scènes à rallonge. Celle du making-of sont de loin les plus efficaces.
Durant ces scènes, on rigole énormément. C’est en grande partie dû au casting de feu avec Denis Podalydès, Jonathan Cohen et Souheila Yacoub. Les voir évoluer dans le chaos du tournage est un pur plaisir entre mauvaise organisation, coup dur de dernières minutes, et scènes de “pétage de câble”.
Au-delà de la bonne rigolade, cette comédie contient aussi un message social important. Le film que veut faire Simon est sur une thématique forte d’ouvrier et leur usine. Cette seconde histoire s’impose régulièrement pour symboliser la lutte du peuple contre le capitalisme. Par moments, il y a une happy-end, mais pas toujours...
Cédric Khan nous fait rentrer dans les coulisses du cinéma. J'ai trouvé le scénario cohérent mais qui perd un peu d'intensité lors de certains passages. La progression du second rôle du personnage de l'apprenti scénariste et cameraman est vraiment le point fort de ce film.
Film déprimant. Je pensais aller voir une comédie (présenté comme tel par certaines critiques) et rire à gorge déployée. Au lieu de cela j’ai passé toute la durée du film à me demander ce que j’étais venue faire dans cette galère. Car c’est une vraie galère dans laquelle les acteurs sont embarqués et nous avec. Cet envers du décor est certainement parlant pour ceux qui connaissent le milieu mais pour le grand public il ne fait pas rêver et je cherche encore les moments où l’on pourrait rire ou seulement sourire. Au milieu des acteurs qui « gueulent » tout le temps (c’est leur rôle qui veut ça), Denis Podalydès se débat dans une histoire de couple qui prend l’eau (moment émouvant). Ce film n’est pas une comédie mais une comédie sociale qui aurait pu être tournée en noir et blanc. C’est en effet un décor en noir et blanc qu’il nous propose plutôt qu’une vie en couleur.
Tourner un film dans un film est une idée originale. Il nous est montré toutes les facettes du métier de réalisateur aussi tout ce qui se passe derrière la caméra. C’est filmer en mode documentaire social qui nous donne à voir des scènes émouvantes. Le scénario du film est intéressant et prenant mais à prendre avec recul car le pire est combiné dans ce long-métrage (production, réalisation, équipe technique, acteurs & actrices…). La fin est touchante et a un double impact dans le film.
De bons jeux d’acteurs et d’actrices qui apportent leur sensibilité et leur spécificité dans leurs rôles. Coup de cœur pour l’actrice Souheila Yacoub qui interprète double rôle : Nadia et Oudia.
J’ai passé un bon moment avec des rires devant ce film que je vous conseille.
Bonne distribution, bon jeu d'acteurs...mais je n'ai pas accroché, pas mon genre préféré, ennui quand tu nous gagne, je choisirais mieux mon prochain film!
L'Ennui profond est le fil conducteur de ce film. L'ambiance générale est grise, triste, sans consistance. Le jeu d'acteurs est plat. Un film à éviter.