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Ciné-13
119 abonnés
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2,0
Publiée le 17 juillet 2024
Peu d'émotion véritable car les personnages sont tellement trop allumés! Youssef le copain de Rosa, âme de poète : "La poésie est l'enfant surnaturel du verbe et naturellement l'avocate de l'âme insurgée." ou "C'est le chagrin qui développe les forces de l'esprit. Mon drame c'est que je suis aimé". Un footballeur baba-cool, dans les vestiaires lit "Comment recevoir autour d'une soupe?". Madame le Maire (LVOSKY) veut construire une forêt à la place du terrain de foot, pour commencer à sauver la planète. Les membres d'un jury chantent en choeur une berceuse pour endormir Rosa bébé. BISCAYERT hallucine à l'hôpital en voyant son ex disparue danser une gigue et se multiplier. Pour ceux qui aiment le perché!
Fantaisie et poésie dans ce film qui nous parle de la vie avec légèreté. Un père, une fille, une "tragédie". Beaucoup de créativité et des personnages secondaires très inspirés.
Ce drame sans conviction se maintient péniblement à flots tout le long sans trouver son cap et surtout sans jamais proposer d'enjeux suffisamment forts et définis. Erwan Le Duc, un peu à l'image de son précédent opus Perdrix, utilise des effets de forme et un ton décalé pour masquer la faiblesse d'un scénario aux dialogues et situations peu crédibles.
Une fille qui fait la leçon à son père, il encaisse, ils s’embrassent. Ni pathos, ni stéréotypes dans cet aperçu relationnel d’un récit joliment écrit par Erwan Le Duc, qui réalise de la même manière, sobre et vrai. Délaissés par la maman très tôt, Rosa et Etienne vont vivre et grandir dans cette harmonie d’une famille décomposée. Heureuse dans un quotidien qui se joue des taquineries de l’une, des préoccupations de l’autre. Et jouant sur la confiance réciproque, décidés à se construire autour d'une absence jamais évoquée. La complicité de Nahuel Perez Biscayart et Céleste Brunnquell est belle à voir, confondue dans l’existence même de ce couple informel, aux vérités premières. A la veille de quitter le foyer, je vous laisse deviner l'état d'esprit d' Etienne complètement déphasé quand Rosa assume la situation et lui fait la leçon. C’est très vivant, dynamique à l’image de la mise en scène d’ Erwan Le Duc dont le style et la truculence façonnent une histoire de cinéma, forte, tellement vraie… AVIS BONUS Un entretien avec le réalisateur qui nous offre trois courts métrages réalisés ces dix dernières années. Cà c’est du bonus ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Le casting composé de Nahuel Perez Biscayart et Céleste Brunnquell a de quoi attirer. Sans surprise, les deux sont convaincants. Leur talent est bien exploité par leurs personnages respectifs. Quand on les prend à part, ce père et sa fille ont une trajectoire intéressante. Lui doit apprendre à vivre autrement qu'en papa poule, alors qu'elle rêve d'être indépendante. Cependant, pas facile de tourner la page. En revanche, la relation entre les deux laisse sceptique. Il n'y a aucun naturel entre les deux. Alors qu'elle aurait dû être le moteur du film, finalement ça va plus être un frein qu'autre chose. Séparer, ils ont une vraie construction, alors qu'ensemble, c'est un enchaînement de stéréotype entre le père cool à tout prix, et la fille faussement révoltée. Dommage, car il y avait de quoi faire mieux surtout qu'il y a quelque beau moment d'émotion.
Après avoir été abandonné par sa compagne avec leur fille dans les bras, Etienne n'a pas fui ses responsabilités et s'est montré à la hauteur pour élever seul Rosa. Alors que l'adolescente est sur le point de prendre son envol, certains souvenirs remontent à la surface... Avec ce nouveau film, Erwan Le Duc dresse le portrait d'une famille hantée par le passé d'une personne tout en explorant la monoparentalité à travers cette attendrissante relation père-fille. C'est comme si Etienne, après avoir été fort pour sa fille, avait cette fois besoin d'aide pour continuer à avancer. Un film désarmant de sincérité, malicieux, fantaisiste, poétique, excentrique, sensible, drôle et touchant avec une galerie de personnages attachants. J'ai trouvé la deuxième partie un peu inégale avec des péripéties superflues, mais à part ça, j'ai passé un beau moment devant ce film qui est remarquablement incarné et réalisé.
Le film est long les plans interminables , 0 émotions .. on a eu beaucoup de mal à aller jusqu’à la fin de ce film pseudo intellectuel . Dialogue pompeux . Youssef parle de manière hors d’âge , pour un ado on y croit pas du tout !
Très belle surprise que ce film tout en délicatesse et poésie. Les plans sont quelquefois simplement magnifiques et accompagnés par une musique subtile. Beaucoup d'émotions simples, justes et inspirantes. Des acteurs et actrices à la hauteur d'un scénario peut être un peu lent, mais développant une histoire complète de vie.
Séance dont je suis sortie agacée par le côté prétentieux de ce film : du mauvais Rohmer. Dialogues grandiloquents auxquels on ne peut y croire dans la bouche d'ados (même cultivés), jeux des acteurs théâtralisés, situations improbables, côté onirique qui tombe à plat, personnages têtes à claques... Bref, d'un ennui profond avec le côté regardez comme je sais être intellectuel....
Ce film est un OVNI. Un conte touchant et burlesque. Un monde entre Éric Rohmer (dialogues très écrits), Kaurismaki (ambiance poétique et colorée), Quentin Dupieux ( scénario déjanté),...Les acteurs sont magnifiques.