Poétique, intelligent, et drôle, ce film donne la pêche, porté par des acteurs sublimes. Magnifiquement chorégraphié, on en ressort avec une brûlante envie de vivre !
Bonjour Il fait partie des deux films que j ai le mois aimés sur les 110 vus en 2023. L excès de volonté d originalité nuit à ce film où les acteurs mal dirigés errent à la recherche d une impossible cohérence de destin. Dommage car il y avait moyen de faire un beau film sans ces affeteries boboisantes, qui plaisent tant à Telerama
Ca n'est certes pas le film de l'année mais il se laisse regarder avec plaisir pendant 1h30 avec quelques moments de drôlerie, des personnages attachants et une histoire assez émouvante sans être pathos. Avec un vrai point fort dans quelques scènes loufoques voire franchement drôles comme l'algarade avec le maire autour du terrain de foot, la discussion à la porte des toilettes ou la sortie de l'hôpital. Bref plutôt sympa
Quatre ans après Perdrix, Erwan le Duc revient. Avec « la fille de son père », il persiste et signe toujours dans la même veine poético fantaisiste. Le sujet, étant un peu plus grave ici, il y ajoute beaucoup d’émotion. Notamment au cours d’une belle déclaration d’amour de Rosa (Céleste Brunnquell, toujours excellente) à son père Etienne (le virevoltant Nahuel Perez Biscayart), et à la fin du film. La poésie est très présente ici, avec le personnage de Youssef (Mohammed Louridi), féru de cet art littéraire. Encore une fois très bien écrit, il permet aux personnages des digressions réjouissantes dans leurs discours. Du coup, Etienne est un entraineur de foot qui vient d’une autre planète. On croise aussi un agent immobilier pas commun, etc… Toutes les qualités de" Perdrix" sont là, les mêmes défauts aussi (quelques longueurs malgré des personnages toujours en mouvement). A noter que la musique est quasi omniprésente et que Julie Roué (compositrice) signe une sacrée partition musicale. La fille de son père est une œuvre toujours surprenante, pleine de fraicheur et on doit se féliciter qu’Erwan Le Duc ait choisi de devenir un cinéaste à part entière.
Une petite pépite pleine de poésie, de subtilité et d'inventivité, servie par des interprètes impeccables. Un très beau conte, dans lequel on se laisse volontiers happer, et dont la grâce surprenante se déploie tout au long du film. La dimension "théâtrale" tant critiquée dans des recensions négatives, que je n ai pour ma part absolument pas trouvé gênante, me paraît inhérente au fait que le film se présente comme une fable ( ce n'est pas pour rien que la vie du papa et de sa fille inspire un récit à l'amoureux de cette dernière) Merci pour cette belle surprise de fin d'année !
Un film scindé en deux parties ; une première qui fonctionne bien grâce à ces personnages principaux hauts en couleur, comiques et des scènes parfois burlesques ; une seconde plus dramatique qui se concentre sur le deuil inachevé de la disparition de la mère de famille. Si les scènes comiques nous font rire, les plus dramatiques ne sont pas aussi touchantes et le final n'est pas surprenant.
La réalisation et la mise en en scènes sont réussites, mais les dialogues et le scénario plus simples. Nahuel Pérez Biscayartet et Céleste Brunnquell sont tous deux très bons, mais cette dernière a la lourde tâche de jouer un personnage de façon théâtrale au cinéma.
Surprenant et très émouvant, c'est rare. Des comédiens extraordinaires, la musique est formidable aussi. Je n'ai pas vu Perdrix, je vais me rattraper, c'était une découverte.
Le film aurait pu s'intituler : "spoiler: le fantôme de sa mère " très haut en couleurs, j'ai failli partir une ou deux fois, dans la 1ère partie ... Des dialogues plutôt sympas, mais rares - des interprètes attachants, comme leur personnage - ce qui est sûr, c'est que ce film n'est pas commun, plutôt léger, très léger ; mais j'ai bien fait de rester, pour le dénouement ...
Après "Perdrix" son très bon précédent film c'est là encore un excellent film d'Erwan Le Duc qui mélange le burlesque, la poésie et le mélo ce qui procure une évocation subtile et intense de l'amour inconditionnel entre un père et sa fille ! Nahuel Pérez Biscayar est juste génial dans son rôle de père carrément lunaire et Céleste Brunnquell ainsi que Maud Wyler sont au diapason pour lui donner la réplique !
Quelques belles trouvailles mais un scénario globalement bancal, des dialogues trop écrits, un jeu d'acteurs un peu trop stylisé, un humour tiré par les cheveux, une poésie appuyée, un onirisme pesant... Et pourtant, il se dégage de ce film un esprit original qu'on aurait voulu mieux orienté, une légèreté du propos troublée par un montage alambiqué et ralentie par des scènes incongrues (par exemple, la petite saynète de Noémie Lvovsky), le tout faisant regretter le film qui aurait pu sortir de ce pitch.
Un film d'une créativité et d'une inventivité rare, où la mise en scène se fait virevoltante grâce au scénario d'une construction et d'une narration impeccablement menée, jusqu'à l'interprétation inspirée et fine de tous les acteurs. Totalement jubilatoire et euphorique.
J'étais programmé pour aimer ce film parce qu'il est joué par la plus incroyable comédienne que nous ayons: Celeste Brunnquell, qui porte si bien son nom. Céleste vibre, scintille, comme une étoile. Tout ce qu'elle fait est touchant, le moindre de ses regards, de ses hésitations. Son phrasé, sa voix, tout est émouvant chez elle… Et puis non. Oh, c'est tout bête: le film séduit au début par le style très nouvelle vague, un peu à la Vera Chytilova (regardez sur Google!), qui joue de l'ellipse, du rythme, de la légèreté, avec une élégance un peu apprêtée; les personnages sont poétiques, charmants, feu-follets… Et puis on s'en lasse. La légèreté devient creuse et soudain on perd le sens du film, son intérêt, et on se demande ce qu'on fait là, à regarder Céleste comme une supernova qui aurait cessé de briller il y a longtemps… Je ne vois qu'une explication à cela: à trop vouloir jouer de la légèreté, le réalisateur a oublié de nous faire vivre le drame originel de son histoire: spoiler: l'abandon de son amour de jeunesse . Il l'a passé presque sous silence, comme un truc anecdotique et qui n'allait rien changer chez lui. Le réalisateur à fait comme son personnage: il s'est enfermé dans le déni de ce drame. Du coup, on s'ennuie un peu à regarder les étoiles… Dommage.