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Patrick PIERROT
10 abonnés
96 critiques
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2,0
Publiée le 4 février 2024
Commençons par le positif : j’ai réussi à ne pas m’endormir pendant la projection et ce n’était absolument pas évident pendant la dernière partie du film ! Pour le reste, il me semble que le ou les auteurs du film ont visé un peu trop au-dessus de leurs capacités. La poésie cinématographique est un art particulièrement difficile et n’y réussit pas qui veut. Relater une relation père-fille à la limite de l’inceste dans laquelle l’adulte a un comportement puéril et les adolescents sont des artistes, exige une grande rigueur. Malheureusement, le traitement est incohérent, abracadabrant voire grotesque. Bref, une grosse déception à laquelle, ni la bande annonce, ni les commentaires ou les notes ne m’avaient préparé.
Des personnages intéressant, je saluerai notamment la prestation de Céleste Brunquunn dans le rôle de la fille je trouve la manière adolescente bien revisité
Le deuxième film d'Erwan Le Duc commence très bien, par une première séquence réussie de cinq minutes, où l'on voit toute une vie se dérouler sous nos yeux, sous forme de scènettes tantôt émouvantes, tantôt drôles.
On retrouve ensuite une partie des qualités qui rendaient si plaisant le premier film de Le Duc, l'adorable Perdrix : des personnages un peu lunaires, des situations cocasses souvent très drôles. Les dialogues entre le père (Nahuel Perez Bizcayart) et le mec (Mohammed Louridi) sont en particulier délectables, construit sur la base d'un cocktail de cruauté, de vérité et d'originalité.
La fantaisie est toutefois un peu moins percutante et précisément mise en scène que dans Perdrix. Quand le père croit voir le visage de sa femme (qui a quitté le domicile familial il y a des années) dans un documentaire sur le Portugal, le film glisse vers une sorte de mélodrame assez peu agréable. Le père erre dans les rues portugaises comme dans une carte postale, et tombe par hasard sur ... sa fille, ... puis sa femme.
Toute cette seconde partie est assez bancale, et c'est finalement son goût amer qui l'a emporté sur le plaisir que m'avait apporté la première.
Si le film démarre en fanfare, ellipses, mise en scène virevoltante, il se perd dans un scénario improbable, surtout la dernière partie au Portugal totalement irréaliste. Cela a plu aux critiques, mais soit on fait un film allégorique soit on met de la poésie dans le réel, mais on ne mélange pas, ça ne marche pas. Prometteur mais fin bâclée.
Deux jeunes gens se rencontrent, tombent amoureux, mettent au monde une petite fille… et puis hop !!! La mère se carapate et le père reste avec sa fille chez ses parents « Gros jean comme devant ». Et tous deux vont construire une relation filiale hors du commun, fusionnelle et sans tabou…. Jusqu’à ce qu’autour des 18 ans de la jeune fille, la mère fasse une réapparition totalement imprévue qui conduira le couple père-fille vers de nouveaux chemins et questionnements de leur relation. Pour ceux qui n’ont pas vu le premier film d’Erwan Le Duc, « Perdrix » ; vous risquez d’être surpris par le côté foutraque du bonhomme. Même si ici, il pousse le curseur moins loin que sur son précédent film. Dès l’entame muet de son film (à part une seule parole lourde de sens : « Je vais me garer »), il démontre son style original et personnel dans le cinéma hexagonal, sa tendresse et sons sens du burlesque. Dans son univers, on est entre Keaton et Kaurismaki ; de belles références pour un réalisateur affirmant sa singularité dans la comédie française. Il traite de cette relation père-fille comme rarement dans le cinéma évitant le réalisme et le sentimentalisme. Son duo de comédien, Céleste Brunnquell qui prend de plus en plus de place dans le cinéma d’auteur français et Nahuel Perez Biscayart que l’on aimerait voir encore plus, apporte une fraicheur et une vérité dans toutes les scènes qui font aussi le sel du film. Et puis un savoureux second rôle interprété par Mohammed Louridi, le jeune prétendant de la jeune fille pratique l’amour courtois et livre des scènes et des répliques décalées et très drôles. Et puis le film se perd dans son dernier tiers. Le retour de la mère aurait pu offrir un ressort scénaristique et relancer le film, mais cette dernière partie est bancale et sans intérêt vu de la relation filiale que l’on nous montre. On aurait aimé qu’il ait le courage soit de faire un film de 75 minutes à la Dupieux en resserrant sa dernière partie ; voire en supprimant cette digression finale qui rompt avec une tonalité pourtant si agréable. A voir, car les comédies intelligentes et ciné géniques sont si rares TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
J'attendais beaucoup de ce film et j'ai perdu bien vite mes illusions. L'auteur a une fâcheuse tendance à "faire le malin", en nous montrant des personnages qui devraient nous amuser et nous toucher, dans des scènes "pleines d'une fantaisie"...bien laborieuse. Malgré le jeu de Céleste Brunnquell, on se lasse de toute cette vaine agitation et on attend la fin du film.
Un film ennuyant. J'ai eu envie de partir , je suis resté mais.... Des dialogues un peu bizarres, et l'on a l'impression de tourner en rond...Une musique trop présente parfois. Bref, çà ne vaut pas le coup..
Très bon film avec une belle histoire Je trouve que la relation entre les deux personnages principaux (la fille et le père) sont très bien interprèter et semble fusionnel, tellement qu'on pourrait la croire réel.
Très mauvais casting, histoire qui ne tient pas debout. Ennuie du début a la fin , Dialogue récité comme en primaire, gros plan qui ne sert a rien, âge des personnages qui ne correspondent pas a l histoire. En résumé une daube.