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    La Fille de son père
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    121 critiques spectateurs

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    JUJUBE20
    JUJUBE20

    28 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2023
    Bonne nouvelle : le film est plutôt drôle, et la salle rit même franchement à plusieurs répliques. L'humour décalé, poétique à la française, fait mouche ! Autre bonne nouvelle : la leçon de morale écologiste passe avec légèreté, car le cinéaste n'en rajoute pas, n'appuie pas, faisant même preuve d'une douce ironie sur les combats des lycéens ( spoiler: sauf peut-être dans une scène ridicule et peu crédible avec la Maire fofolle
    ). C'est de gauche, mais sans enfoncer le clou (les manifestations du début sont traitées en accéléré). Mauvaise nouvelle : si la première partie est réussie, la seconde est ratée, et le film se dilue, se perd peu à peu, s'évapore. Au début, quand le décor s'installe, il y a tout : la relation père-fille, la nouvelle femme dans la vie, les amours adolescentes, l'art (la jeune héroïne Rosa peint), le sport (Etienne le père est coach), la nature. Les personnages sont bien dessinés, même si tout réalisme est rejeté avec force (Mohammed Laridi, en Youssef le jeune troubadour médiéval amoureux platonique escaladeur, en fait des tonnes et est à mourir de rire en plus d'être craquant avec sa voix chuintante à la fois agaçante et irrésistible). Céleste Brunnquel irradie et tous les gros plans laissent éclater son talent. Nahuel Pérez Biscayart, grand comédien, ne réussit pas tout : si le burlesque lui va comme un gant (il est doué pour la comédie), l'émotion pure ne lui réussit pas toujours - on a parfois l'impression qu'il n'y croit pas et qu'il se force. Ca tire un peu. Le tout n'est pas désagréable, mais la mise en scène, lisse, avec quelques gags, ne laisse pas plus de souvenirs qu'une agréable pommade passée et vite oubliée. Une mollesse dans la forme, la facilité du scénario ( spoiler: le traumatisme qui ressurgit à l'occasion du départ de Rosa du foyer paternel
    ), la désinvolture peut-être apparente, privent l'oeuvre de son urgence, de sa nécessité - le formidable personnage de Rosa mis à part. Pourquoi créer, si cela ne semble pas indispensable ? C'est bien la question que se pose tout plasticien - interrogation que le cinéaste a abandonnée en chemin.
    Clément Garnier
    Clément Garnier

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2023
    Après un début de film très rythmé, dans lequel le décor est bien posé, on se plait à observer ces deux personnages qui s'affrontent. Le père est il prisonnier de sa fille, la fille est elle prisonnière du père ? Le vide de l'absence, l'angoisse du vide, cela pose bien des questions ! La musique est incroyable et le film est plein de poésie. Seul bémol, il y a un fond écolo qui fait perdre en réalisme (suppression d'un terrain de foot pour mettre une forêt et manifestation dans le lycée) ces étudiants rebelles qui défendent le climat n'existent (malheureusement) pas... et surtout pas dans un lycée de banlieue... et personne n'irait toucher à un stade de foot à l'heure où toutes les communes construisent des stades en synthétique.
    Alu-Ciné
    Alu-Ciné

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2023
    Pour son objet, LE film parfait, LE film français de l'année 2023 ! Cela va à toute vitesse (dans la frénésie actuelle des cinéastes à aller jusqu'à au moins deux heures, une heure trente-et-une devient une sorte de privilège, une élégance, une complicité !), c'est bourré d'idées originales (la première séquence de huit minutes dans Paris lançant le film sur des promesses que le réalisateur tient magnifiquement), de grâce, de drôlerie et d'émotion. Tout est soigné, pensé et en même temps plein de lâcher-prise. Moi qui suis particulièrement sensible à la musique, cette dernière, composition originale, prend toute sa part à cette magnifique réussite aussi.
    Fiers R.
    Fiers R.

    98 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2023
    Après « Perdrix » en 2019, Erwan Le Duc revient avec un nouveau film à l’univers tout aussi imprévisible. Avec « La fille de son père », il nous convie à suivre la relation fusionnelle d’un jeune père et de son adolescente de fille qui ont été abandonné par la maman peu après la naissance. Ce second essai confirme que le cinéaste a un univers singulier et bien à lui, entre petites touches d’onirisme et beaucoup de poésie. Problème, c’est le genre de cinéma qui va en toucher certains et en laisser d’autres sur le carreau car ils ne seront pas conquis ni envoûtés par la proposition, ce qui a été notre cas la majeure partie du long-métrage. C’est par moments un peu trop décalé, ce qui fait sortir le film du réel, mais pas assez fou non plus pour le faire entrer dans le domaine de la pure et totale fantaisie. On pense d’ailleurs parfois à certains films et à la tonalité employée par Valérie Donzelli qui s’était cassée les dents sur ce type d’exercice d’équilibriste.

    Pourtant, le film débute bien et de manière vraiment belle et inspirée. Durant une dizaine de minutes, presque sans dialogues, « La fille de son père » nous montre la rencontre entre les parents de Rosa. Entre une manifestation sociale suivie d’une fuite dans les rues de Paris et des ébats dans une barque sur la scène, une succession de moments magiques, comme en apesanteur. On aurait même pu en faire un court-métrage tellement cette petite leçon de cinéma est inspirée. De la même manière, la découverte du quotidien de cette lycéenne vivant avec son père lunaire dans une petite maison de banlieue est amusante et réussie. On s’attache vite à eux, certaines séquences sont vraiment bien trouvées et font preuve d’un humour qui sort des sentiers battus. On adore, par exemple, la séquence avec Noémie Lvovsky en mairesse implacable et butée venu annoncer une mauvaise nouvelle. Puis, arrivé à mi-parcours, la machine se grippe.

    La seconde partie de « La fille de son père » commence à tourner un peu en rond. Les séquences réussies et plaisantes se font plus rares, le rythme devient languissant et le scénario part en vrille. Dès lors, que le duo se décide sans qu’on sache trop pourquoi à se mettre en quête de la mère, on décroche. Les scènes oniriques et/ou poétiques ne fonctionnent plus (celle de la danse dans l’hôpital en est le parfait exemple) et on finit par s’ennuyer et attendre le générique de fin avec impatience. Et le gros point négatif du film se retrouve dans des dialogues trop écrits qui sonnent faux. Il y a un flagrant manque de naturel dans certains échanges entre les personnages qui les déconnectent de la réalité et nous avec. Il y a donc des qualités indéniables dans ce petit film peu commun, mais elles sont trop rares, comme en pointillés. Et plus le film avance et plus il finit par nous lasser.

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    Laetitia A
    Laetitia A

    7 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2023
    Fantaisie et amour inconditionnel d'un père pour sa fille , un film décalé avec des acteurs extras qui fait du bien !
    Rodrigodela
    Rodrigodela

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2023
    Ce n'est pas un film élitiste.
    C'est juste un film qui traite des sentiments, de tous les sentiments : amoureux, filiaux, adolescents...
    Qui parle des êtres présents, absents, fantasmés et de la poésie qui les entourent et avec lesquels on veut les habiller pour les voir dans un univers hors du temps et de l espace.
    Un film profond qui s adresse à ceux qui ont vécu.
    Danielle Vadel Mir
    Danielle Vadel Mir

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2023
    Je suis surprise de ne pas avoir ressenti d'émotions. Et de plus j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs .
    JFD
    JFD

    3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2023
    Quelques longueurs,mais une originalité et richesse des dialogues rares. Quand à l'interprétation, c'est un festival de futurs nominés.
    Denis Jeannerot
    Denis Jeannerot

    3 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2023
    Enfin un film français sans une seule cigarette. Un film qui se laisse regardé avec un peu de détachement, mais avec quelques belles scènes. L'acteur de 120 battements par minute est assez convainquant.
    Michel Moatti
    Michel Moatti

    20 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2023
    Récit très écrit et magnifiquement interprété qui analyse la relation père fille à l'approche de leur séparation possible.
    les personnages secondaires sont beaux et intéressants, le père et sa fille adorée sont bouleversants dans l'expression de leurs sentiments. la prise de vue, les décors sont très sophistiqués. On pense à du théâtre filmé mais c'est bien de cinéma qu'il s'agit. À voir absolument.
    traversay1
    traversay1

    3 585 abonnés 4 866 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2023
    Après le très peu conventionnel Perdrix, Erwan Le Duc renouvelle sa palette de fantaisie avec La fille de son père, un deuxième essai moins burlesque et peut-être plus convenu, ne serait-ce que par son thème, mais néanmoins sympathique et planant toujours au-dessus du niveau moyen des comédies françaises. Le fond de l'air devrait pourtant être à la tristesse, avec une mère qui se carapate sans préavis et un père qui se retrouve Gros-Jean comme devant, avec un bébé dans les bras, mais s'il y a forcément de la mélancolie, la gaieté demeure la dominante, à mesure que l'enfant devient adolescente (jolie manière d'accommoder les ellipses temporelles, soit dit en passant). Erwan Le Duc semble se méfier du réalisme comme de la peste et il a bien raison de vagabonder dans un récit où la tendresse voisine avec l'incongru. Mais moins que dans Perdrix, insistons, de façon à nous préparer à une toute dernière partie de film peu concluante et finalement inutile. Reste un agréable papillonnage existentiel et une relation père/fille exquise, qui ne sa laisse pas perturber par l'usure du quotidien. Et au milieu, trône la folie tranquille de Nahuel Pérez Biscayart, qui tourne peu mais marque toutes ses rôles de son élégante empreinte.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    36 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 décembre 2023
    Film agréable, assez poétique, créatif, de bons acteurs. Intrigue d'un père qui s'est retrouvé à élever sa fille seul, la mère ayant pris la fuite. Film sur la difficulté du deuil et la peur de refaire confiance. Très beau lien père-fille.
    Alice GESBERT
    Alice GESBERT

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2023
    Le doux poème d'une séparation :

    Incarnés par Nahuel Perez Biscayart (*120 battements par minutes*) et Céleste Brunnquell (*En thérapie*), Etienne et Rosa vivent depuis toujours comme deux colocataires, deux potes. Ils ont l’air d’avoir le même âge, et se disent tout. L’un est entraîneur de foot, l’autre est apprentie artiste. Le père veille sur sa fille, mais l’inverse est encore plus vrai. Il y a entre ces deux personnages une folle complicité, une tendresse souvent sur le ton de la raillerie. C’est cela qui fait nous fait rire, et qui nous touche.

    Mais “La fille de son père” nous émeut aussi par la fragilité de ses deux personnages. C’est l’histoire d’une jeune fille qui a peur d’abandonner son père, et qui fait partie d’une jeunesse inquiète des menaces du monde. C’est l’histoire d’un homme qui dit n’avoir jamais eu vingt ans parce qu’il a dû s’occuper de sa fille, mais qui n’a jamais vraiment grandi. Rosa demande d’ailleurs à son père s’il fait une crise d’adolescence tardive ou une crise de la quarantaine précoce. Et c’est exactement cela, Etienne est coincé entre deux âges, il aime sa fille plus que tout mais aimerait pouvoir vivre sa propre jeunesse.

    C’est ce qu’il va tenter de faire en voulant retrouver celle qui les a quittés dix-sept ans plus tôt, Valérie, la mère de Rosa. Jusque-là invisible, elle devient tout à coup un sujet de discorde, chamboulement dans la petite vie tranquille des deux protagonistes. Mais c’est surtout elle qui pourrait leur permettre d’accepter la séparation, telle la pièce manquante à leur propre histoire.

    Ce film coloré et d’une très grande douceur est un collage, une succession de petites scènes poétiques et drôles, dont les couleurs nous rappellent presque le cinéma de Wes Anderson. Sublimé par une langue théâtrale et recherchée, “La fille de son père” d’Erwan Le Duc résonne comme un long poème sur la jeunesse et l’amour filial.
    Arielle Pannetier
    Arielle Pannetier

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2023
    Pas trop aimé le Casting aucune évolution du père malgré les années alors que la fille grandit le père reste toujours adolescent physiquement j'ai trouvé certaines scènes censées avoir de l'humour, pas rigolote du tout et même un peu gênantes j'ai bien aimé le début de l'histoire pourtant
    PPASCAL
    PPASCAL

    6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 décembre 2023
    Un sentiment de malaise tout au long du film, l'histoire est confuse remplie de messages et d'allusion , le jeu des acteurs est trop théatrale à mon goût
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