Ce film est ma 1ère pépite 2024 (bien que sorti fin 2023) et je vous invite à aller le voir. On suit la relation père-fille très singulière, tantôt sensible et tourmentée, tantôt iconique et déjantée entre Etienne (interprété par l'acteur de Au revoir là-haut et 120 battements par minute) et son ado Rosa, ainsi que 3-4 personnages incroyables qui les entourent. C'est beau, frais et solaire, drôle, extravagant parfois (souvent), émouvant. Visuellement, le traitement de l'image incroyable et les décors rendent ce film magnifique, c'est un bonbon pour les yeux. Enfin même si c'est pas le propos du film, ça casse les codes des injonctions liées à la masculinité et à la féminité, ici pas de malegaze et ça fait du bien !
Une fois encore, je me suis laissée influencer par les bonnes critiques de ce film. Le début est prometteur, puis on s'ennuie très vite. Les acteurs jouent très mal. Le film se veut sûrement poétique, mais il est surtout bavard et inintéressant. Une dame à côté de moi a ronflé pendant la moitié du film. Quand les lumières se sont rallumés, son mari lui a dit qu'elle n'avait rien perdu. En effet !
Le film démarre exceptionnellement bien, l'histoire est prenante, drôle, intelligente et belle mais malheureusement la seconde moitié s'essouffle et ne tient pas le rythme du début. Quel dommage que le scénario n'ait pas su apporter au film une fin digne du début !
Le cinéma d'Erwan Leduc est enthousiasmant. Après le déroutant "Perdrix", il revient avec la même fraîcheur pour raconter la relation fusionnelle d'un père avec sa fille qu'il a élevé seul. Par-delà l'histoire, déjà très intéressante, c'est la façon de filmer qui enthousiasme. Tout dans ce film est poésie : les personnages, les dialogues, jusqu'au plan ded branches d'arbres bousculées par le vent les soirs d'entraînement. C'est la patte de ce réalisateur atypique. Son originalité cinématographique est jubilatoire.
Bon sang ce que Lelouch manque! Qu’est ce que c est que cette addition de longueurs , de clichés, de superflus, de scènes qui n apportent rien, ce manque d histoire, cette absence de construction? J ose imaginer que Cela n’ a été validé que par une seule personne..rarement j ai soupiré autant en decouvrant un film..Il y avait une sacrée histoire à développer mais non. ( notez que la mère en fuite ne réapparaît qu après 1h de film, pour dire).Oui Claude Lelouch aurait fait autre chose comme film que cette succession de ..allez 1,5 étoile je suis gentil.ah si une qualité de ce film est la lumière d’un film tourné en été au Portugal.En ce moment on est en plein hiver.
Ce film est une pépite ! On est à la fois dans un film de Michel Leclerc, des moments très nouvelle vague, un touche de Buster Keaton aussi. Très original, créatif, très drôle, intelligent, poétique mais aussi touchant avec des acteurs qui crèvent l'écran. Une film parfait juste, positif et frais idéal pour débuter une année dans une époque souvent très négative
Je suis très heureuse d’avoir vu ce film d’un jeune réalisateur. Ce dernier est plein de fraîcheur. Le montage du film (effets spéciaux lumière) m’a bien plu. Le scénario est passionnant avec des rôles des acteurs, des figurants exceptionnels. Ce film français vaut le détour 😉
Une tentative mais inaboutie! Le film oscille entre le côté théâtral et sans savoir pourquoi passe à un côté plus réaliste! Cette absence de choix de mise en scène est lourd et dessert un scénario déjà plus que tenu. Dommage on sent tout le potentiel des acteurs! Et gros point noir :spoiler: la scène où la fille embrasse son père sur la bouche en lui demandant si c'est ça qui lui manque de sa mère, franchement inutile et consternante! C'est vu revu, la boum, le bossu, un peu de nouveauté et surtout si on pouvait éviter l'écueil de la sexualisation d'une jeune fille dans sa relation avec son père!! Alors oui ce n'est qu'une scène et le film ne tourne pas autour de cela, mais cela reste navrant !
Le meilleur de ce film, sa bande annonce. Très décevant. Sans rythme ni crédibilité. Des dialogues plats et, heureusement, parfois inaudibles. Des acteurs sans doute mal dirigés. Tristesse d'avoir perdu mon temps et mes euros.
C'est frais, dynamique et poétique et même si le fil s'effiloche sur le dernier quart d'heure, j'ai eu beaucoup de plaisir à visionner ce film qui m'a fait souvent sourire.
Superbe film, une très belle interprétation, une mise en scène qui nous surprend, un réalisateur qui aime ses interprètes. À voir rapidement, ce film donne la pêche !!!
« La fille de son père » est le second long-métrage de Erwan Le Duc (2023). Etienne (Nahuel Perez Biscayart), fan de foot, a 20 ans lorsqu'il tombe fou amoureux de Valérie et guère plus lorsque naît sa fille Rosa (Céleste Brunnquell) … mais rapidement et sans mot dire Valérie va les abandonner. Etienne choisit alors de construire autour de sa fille un cocon dans lequel on ne parle jamais de Valérie. Tout se déroule parfaitement bien mais à 18 ans Rosa doit partir à l’école des beaux-arts de Metz et il faut donc se séparer et que chacun vive sa vie ce qui ne va pas être facile pour l’un ni pour l’autre compte tenu de leur complicité et de leur franc parler. Suite à une émission de Thalassa, le passé va ressurgir et le comportement d’Etienne est alors pour le moins singulier ! spoiler: Apparaissent aussi Youssef, l’amant « courtois » de Rosa qui malgré quelques répliques amusantes a un rôle déjanté par rapport au sujet du film et ne fait que rallonger pour rien la durée du film. De même apparaîtra Hélène, chauffeur de taxis, dans les bras d’Etienne par on ne sait quel hasard.
Les mimiques et propos d’Etienne sont parfois incongrus dans le contexte et il parait physiquement trop jeune par rapport à Rosa dont le personnage est mieux cadré et plus mature. Le film est mal monté avec des scènes tantôt à Paris tantôt à Metz sans continuité temporelle et des flash-backs qui ajoutent de la confusion. Un film qui démarre très fort mais finit rapidement par nous ennuyer malgré quelques sourires et quelques bonnes réflexions. Un film qui rate son but premier, la force de la liaison entre un père et sa fille !
Trop de style, la réalisation nous clou au sol et dessert un texte qui aurait pu rester subtil s'il avait été orné d'un peu de sobriété. Chaque mouvement de caméra est ressentie , le jeu nous sort de l'histoire on croirait entendre les indications du réal recouvert de la post synchro. Ce qui se veut poétique se révèle lourd et manipuler ! J'avais pourtant bcp aimé Perdrix mais ici c'est un exercice de style raté.