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Patricia D.
72 abonnés
181 critiques
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2,5
Publiée le 3 octobre 2023
Etienne a élevé seul sa fille Rosa depuis que sa mère est partie garer la voiture quand elle était bébé, sans jamais revenir. Le père et la fille se protègent mutuellement et on les retrouve lorsque Rosa a bientôt dix-huit ans. Le ton du deuxième film d'Erwan Le Duc est décalé, fantaisiste, tendre et poétique. Certaines séquences du film sont irrésistibles de drôlerie ou d'émotion et le regard porté sur le monde est lunaire et bienveillant. Beaucoup de qualités auxquelles on peut ajouter celles des comédien·nes. Mais le film ne tient pas ses promesses jusqu'au bout et s'essouffle dans sa deuxième partie, avec un vague sentiment de tourner en rond...
Un seul mot : soporifique ! Heureusement, pas trop long : 91 minutes. Du film d’auteur, là où on trouve à l’occasion les meilleures pépites mais aussi les sujets qui n’inspirent pas. Non pas qu’il n’y ait pas eu de la matière (un papa solo et sa fille dans une relation en mode fratrie) mais sans réussir à discerner la direction profonde du propos, de l’exploration, de la démonstration sociale ou familiale. Et cerise sur le gâteau, des moments allégoriques comme je les déteste et une illustration musicale désagréable aux oreilles.
Rien ne va dans ce film, les situations, les personnages manquent de simplicité et de naturel. Les dialogues sont trop écrits. L'histoire se veut touchante mais c'est raté. Je me suis beaucoup ennuyé
Les dialogues sont d'un ennui abyssal, aucun personnage n'est crédible ni assez decalé pour que l'ensemble soit cohérent. Beaucoup d'éléments sont plus ridicules que drôles voir même affligeant. Je trouve que rien ne fonctionne dans ce film et on s'ennuie tellement. Les acteurs sont insipides, en même temps leurs rôles aussi. J'ai utilisé une place gratuite pour ça et 1h30 de ma précieuse existence, je suis dégoûtée.
Etienne est père célibataire suite à la fuite de sa compagne après la naissance de leur fille, Rosa. Lorsque cette dernière passe à l'âge adulte et part vivre à Metz pour ses études, le père et la fille se questionnent sur le tournant que va prendre leur relation avec en filigrane l'absence de la mère qui n'est que peu évoquée lors de leurs discussions. En salle le 20 décembre.
spoiler: La Fille de son Père est une œuvre résolument moderne qui ouvre une fenêtre sur la relation d'un père et de sa fille, qui d'une certaine manière se sont élevés et éduqués l'un l'autre. Les sentiments des personnages m'ont parus authentiques et puissants, le film ne tombe jamais dans les stéréotypes et c'est plaisant. J'interprète la fin comme Etienne se rendant compte que la question de la mère ne lui appartient plus, ne fait plus partie de son histoire à lui mais de celle de sa fille à présent qu'elle est adulte. Son rôle à lui est ailleurs. Il est rare qu’une relation père-fille soit montrée avec autant de tendresse.
« La fille de son père » est le second long-métrage de Erwan Le Duc (2023). Etienne (Nahuel Perez Biscayart), fan de foot, a 20 ans lorsqu'il tombe fou amoureux de Valérie et guère plus lorsque naît sa fille Rosa (Céleste Brunnquell) … mais rapidement et sans mot dire Valérie va les abandonner. Etienne choisit alors de construire autour de sa fille un cocon dans lequel on ne parle jamais de Valérie. Tout se déroule parfaitement bien mais à 18 ans Rosa doit partir à l’école des beaux-arts de Metz et il faut donc se séparer et que chacun vive sa vie ce qui ne va pas être facile pour l’un ni pour l’autre compte tenu de leur complicité et de leur franc parler. Suite à une émission de Thalassa, le passé va ressurgir et le comportement d’Etienne est alors pour le moins singulier ! spoiler: Apparaissent aussi Youssef, l’amant « courtois » de Rosa qui malgré quelques répliques amusantes a un rôle déjanté par rapport au sujet du film et ne fait que rallonger pour rien la durée du film. De même apparaîtra Hélène, chauffeur de taxis, dans les bras d’Etienne par on ne sait quel hasard.
Les mimiques et propos d’Etienne sont parfois incongrus dans le contexte et il parait physiquement trop jeune par rapport à Rosa dont le personnage est mieux cadré et plus mature. Le film est mal monté avec des scènes tantôt à Paris tantôt à Metz sans continuité temporelle et des flash-backs qui ajoutent de la confusion. Un film qui démarre très fort mais finit rapidement par nous ennuyer malgré quelques sourires et quelques bonnes réflexions. Un film qui rate son but premier, la force de la liaison entre un père et sa fille !
la fille de son père est ratée. absolument pas subtiles, des personnages tous extravagant ce qui rend le tout épuisant comme si aucun personnage n'était spécial, des dialogues beaucoup trop écrit, un réa pas toujours top, un scénario qui tient à peine debout et une fin digne d'un mauvais téléfilm romantique. sans oublier bien sûr, 2-3 clichés et quelque scene très random qui n'ont rien à faire dans le film. Le tout pour un film désordonné qui ne sait pas vraiment ce qu'il est.
Je suis déçu par ce film. Je le trouve peu rythmé avec des longueurs . Dommage !!! Comment imaginer qu’une mère puisse abandonner durablement son enfant ? Les retrouvailles des anciens amoureux sont insipides . Bref , on peut éviter
C'est ennuyeux, ça manque de spontanéité. Les fans d'Éric Rohmer seront aux anges. On a plus l'impression d'assister à une pièce de théâtre. Ce film plaira aux profs et à la presse.
Très déçu, je m'attendais clairement à mieux. Ce n'est pas que le film est nul mais il y a trop choses qui ne vont pas d'entrée de jeu. Déjà, le jeu d'acteurs étrange car souvent on dirait une pièce de théâtre où les textes sont récités par coeur comme des robots. Ensuite les personnages qui sont un peu têtes à claques, pas très attachants ce qui rend le film et certaines scènes un peu bêtes. J'ai trouvé ça trop long et répétitif, surtout que la fin est décevante, on ne va pas se mentir. Ça manque aussi d'une vraie bande originale. Après, il faut quand même retenir l'originalité de la forme, peut-être moins sur le fond mais dans l'ensemble c'est osé. Il y a aussi les passages qui sont hors du temps voire décalés qui apportent un plus. Et puis, c'est assez touchant car on peut tous s'identifier à cette histoire et pour une fois que la mère est fautive, ça change de la grande majorité des cas. Après, clairement, je pensais voir un tout autre film donc la bonne surprise n'est pas au rendez-vous. Pour moi "La fille de son père" est juste correct. 10/20.
Un film d'une créativité et d'une inventivité rare, où la mise en scène se fait virevoltante grâce au scénario d'une construction et d'une narration impeccablement menée, jusqu'à l'interprétation inspirée et fine de tous les acteurs. Totalement jubilatoire et euphorique.
Quelques belles trouvailles mais un scénario globalement bancal, des dialogues trop écrits, un jeu d'acteurs un peu trop stylisé, un humour tiré par les cheveux, une poésie appuyée, un onirisme pesant... Et pourtant, il se dégage de ce film un esprit original qu'on aurait voulu mieux orienté, une légèreté du propos troublée par un montage alambiqué et ralentie par des scènes incongrues (par exemple, la petite saynète de Noémie Lvovsky), le tout faisant regretter le film qui aurait pu sortir de ce pitch.
J'avais beaucoup aimé Perdrix et son style décalé, son humour. Ce que l'on retrouve au début du film puis qui devient brouillon et qui nous perd petit à petit. Le ressenti de ce film d'une heure 30 est de deux heures au final tant j'ai fini par m'ennuyer.
Il n'y a pas d'histoire dans ce film. Quel est l'objectif du père ? Il s'est très bien débrouillé avec sa fille jusque là et a l'air de ne pas l'avoir mal vécu. Pourquoi lui inventer des problématiques qui lui tombent dessus en même temps ? C'est peu crédible. La forme du film est poétique. Il y a de jolies images. En revanche je n'ai pas été convaincue par les musiques choisies. Cela m'a fait sortir du film à plusieurs reprises.
C'est dommage, je n'ai pas du tout retrouvé l'esprit fin, malin et espiègle de Perdrix. Ici, aucune subtilité. On ne s'accroche pas car les dialogues entre les personnages sont fumeux et très clichés, très généraux. On veut voir une relation complice fille/père qui leur est propre, une manière de se parler à eux, un amour vache, et on se retrouve face à des scènes sans intérêt, des acteurs qui ne se parlent pas (faute à la direction d'acteur). Comparé au Mommy de Dolan où le lien ombilical est palpable, où l'intensité y est aussi belle que dérangeante, là on ne croit pas à la relation, elle est supposée sans être développée. Il n'y a que des scènes qui font "geste formel de film qui veut faire film d'auteur". À savoir : l'écriture du scénario, les dialogues, le jeu un peu nouvelle vague pour faire vintage mais qui fait juste tâche (les scènes entre le père et sa copine sont dans une poésie romantique lancinante, formel pour faire beau...), la musique qui surligne le ton des scènes... À la limite on peut sourire 2-3 fois de quelques plans intéressants et ludiques. Dommage que tout soit noyé dans une apologie du geste formel plutôt que de creuser des vrais tissus entre la narration, les relations entre les personnages et le noeud dramatique.