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capirex
93 abonnés
311 critiques
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4,0
Publiée le 28 décembre 2023
Après "Perdrix" son très bon précédent film c'est là encore un excellent film d'Erwan Le Duc qui mélange le burlesque, la poésie et le mélo ce qui procure une évocation subtile et intense de l'amour inconditionnel entre un père et sa fille ! Nahuel Pérez Biscayar est juste génial dans son rôle de père carrément lunaire et Céleste Brunnquell ainsi que Maud Wyler sont au diapason pour lui donner la réplique !
Quatre ans après Perdrix, Erwan le Duc revient. Avec « la fille de son père », il persiste et signe toujours dans la même veine poético fantaisiste. Le sujet, étant un peu plus grave ici, il y ajoute beaucoup d’émotion. Notamment au cours d’une belle déclaration d’amour de Rosa (Céleste Brunnquell, toujours excellente) à son père Etienne (le virevoltant Nahuel Perez Biscayart), et à la fin du film. La poésie est très présente ici, avec le personnage de Youssef (Mohammed Louridi), féru de cet art littéraire. Encore une fois très bien écrit, il permet aux personnages des digressions réjouissantes dans leurs discours. Du coup, Etienne est un entraineur de foot qui vient d’une autre planète. On croise aussi un agent immobilier pas commun, etc… Toutes les qualités de" Perdrix" sont là, les mêmes défauts aussi (quelques longueurs malgré des personnages toujours en mouvement). A noter que la musique est quasi omniprésente et que Julie Roué (compositrice) signe une sacrée partition musicale. La fille de son père est une œuvre toujours surprenante, pleine de fraicheur et on doit se féliciter qu’Erwan Le Duc ait choisi de devenir un cinéaste à part entière.
Film agréable, assez poétique, créatif, de bons acteurs. Intrigue d'un père qui s'est retrouvé à élever sa fille seul, la mère ayant pris la fuite. Film sur la difficulté du deuil et la peur de refaire confiance. Très beau lien père-fille.
Le deuxième film d'Erwan Le Duc commence très bien, par une première séquence réussie de cinq minutes, où l'on voit toute une vie se dérouler sous nos yeux, sous forme de scènettes tantôt émouvantes, tantôt drôles.
On retrouve ensuite une partie des qualités qui rendaient si plaisant le premier film de Le Duc, l'adorable Perdrix : des personnages un peu lunaires, des situations cocasses souvent très drôles. Les dialogues entre le père (Nahuel Perez Bizcayart) et le mec (Mohammed Louridi) sont en particulier délectables, construit sur la base d'un cocktail de cruauté, de vérité et d'originalité.
La fantaisie est toutefois un peu moins percutante et précisément mise en scène que dans Perdrix. Quand le père croit voir le visage de sa femme (qui a quitté le domicile familial il y a des années) dans un documentaire sur le Portugal, le film glisse vers une sorte de mélodrame assez peu agréable. Le père erre dans les rues portugaises comme dans une carte postale, et tombe par hasard sur ... sa fille, ... puis sa femme.
Toute cette seconde partie est assez bancale, et c'est finalement son goût amer qui l'a emporté sur le plaisir que m'avait apporté la première.
Ce drame sans conviction se maintient péniblement à flots tout le long sans trouver son cap et surtout sans jamais proposer d'enjeux suffisamment forts et définis. Erwan Le Duc, un peu à l'image de son précédent opus Perdrix, utilise des effets de forme et un ton décalé pour masquer la faiblesse d'un scénario aux dialogues et situations peu crédibles.
Croyant avoir un jeune acteur devant moi, j'ai eu du mal à croire à son âge de père d'une fille de 17 ans pendant tout le film, alors que l'âge de Perez Biscayart est bien 37ans, mais il ne les fait pas. A part cela, il y a de sympathiques tentatives et des scènes originales, amusantes ou poétiques. La difficulté majeure est de vouloir jouer sur plusieurs genres et de ne pas arriver à lier l'ensemble. Passer du rire à l'émotion, c'est toujours extrememnt compliqué, et le scénario n'est pas assez travaillé dans ce sens. spoiler: La scène finale à trois sur la plage fait pschitt, par exemple.
Dommage, car l'inversion des rôles entre la jeune fille mature et le père adolescent était un thème intéressant de rapport psychologique, quoique pas nouveau. Reste un bon point pour le jeu de Céleste Brunnquell cinéma - décembre 23
J'étais programmé pour aimer ce film parce qu'il est joué par la plus incroyable comédienne que nous ayons: Celeste Brunnquell, qui porte si bien son nom. Céleste vibre, scintille, comme une étoile. Tout ce qu'elle fait est touchant, le moindre de ses regards, de ses hésitations. Son phrasé, sa voix, tout est émouvant chez elle… Et puis non. Oh, c'est tout bête: le film séduit au début par le style très nouvelle vague, un peu à la Vera Chytilova (regardez sur Google!), qui joue de l'ellipse, du rythme, de la légèreté, avec une élégance un peu apprêtée; les personnages sont poétiques, charmants, feu-follets… Et puis on s'en lasse. La légèreté devient creuse et soudain on perd le sens du film, son intérêt, et on se demande ce qu'on fait là, à regarder Céleste comme une supernova qui aurait cessé de briller il y a longtemps… Je ne vois qu'une explication à cela: à trop vouloir jouer de la légèreté, le réalisateur a oublié de nous faire vivre le drame originel de son histoire: spoiler: l'abandon de son amour de jeunesse . Il l'a passé presque sous silence, comme un truc anecdotique et qui n'allait rien changer chez lui. Le réalisateur à fait comme son personnage: il s'est enfermé dans le déni de ce drame. Du coup, on s'ennuie un peu à regarder les étoiles… Dommage.
Surprenant et très émouvant, c'est rare. Des comédiens extraordinaires, la musique est formidable aussi. Je n'ai pas vu Perdrix, je vais me rattraper, c'était une découverte.
Le meilleur de ce film, sa bande annonce. Très décevant. Sans rythme ni crédibilité. Des dialogues plats et, heureusement, parfois inaudibles. Des acteurs sans doute mal dirigés. Tristesse d'avoir perdu mon temps et mes euros.
Élégant et charmant, nettement supérieur à "Perdrix", ce récit aux dialogues précieux, d'une tonalité toute rohmérienne, vaut aussi pour ses interprètes en état de grâce.
Une fois encore, je me suis laissée influencer par les bonnes critiques de ce film. Le début est prometteur, puis on s'ennuie très vite. Les acteurs jouent très mal. Le film se veut sûrement poétique, mais il est surtout bavard et inintéressant. Une dame à côté de moi a ronflé pendant la moitié du film. Quand les lumières se sont rallumés, son mari lui a dit qu'elle n'avait rien perdu. En effet !
Un film superbement écrit, porteur d'une énergie poétique qui nous transporte. Le casting est remarquable et certains plans sont magnifiques. Un petit bijou !