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clem
7 critiques
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1,0
Publiée le 15 avril 2024
Le film est long les plans interminables , 0 émotions .. on a eu beaucoup de mal à aller jusqu’à la fin de ce film pseudo intellectuel . Dialogue pompeux . Youssef parle de manière hors d’âge , pour un ado on y croit pas du tout !
Très mauvais casting, histoire qui ne tient pas debout. Ennuie du début a la fin , Dialogue récité comme en primaire, gros plan qui ne sert a rien, âge des personnages qui ne correspondent pas a l histoire. En résumé une daube.
Un film ennuyant. J'ai eu envie de partir , je suis resté mais.... Des dialogues un peu bizarres, et l'on a l'impression de tourner en rond...Une musique trop présente parfois. Bref, çà ne vaut pas le coup..
Fantaisie et poésie dans ce film qui nous parle de la vie avec légèreté. Un père, une fille, une "tragédie". Beaucoup de créativité et des personnages secondaires très inspirés.
Très bon film avec une belle histoire Je trouve que la relation entre les deux personnages principaux (la fille et le père) sont très bien interprèter et semble fusionnel, tellement qu'on pourrait la croire réel.
Une petite pépite pleine de poésie, de subtilité et d'inventivité, servie par des interprètes impeccables. Un très beau conte, dans lequel on se laisse volontiers happer, et dont la grâce surprenante se déploie tout au long du film. La dimension "théâtrale" tant critiquée dans des recensions négatives, que je n ai pour ma part absolument pas trouvé gênante, me paraît inhérente au fait que le film se présente comme une fable ( ce n'est pas pour rien que la vie du papa et de sa fille inspire un récit à l'amoureux de cette dernière) Merci pour cette belle surprise de fin d'année !
Incarnés par Nahuel Perez Biscayart (*120 battements par minutes*) et Céleste Brunnquell (*En thérapie*), Etienne et Rosa vivent depuis toujours comme deux colocataires, deux potes. Ils ont l’air d’avoir le même âge, et se disent tout. L’un est entraîneur de foot, l’autre est apprentie artiste. Le père veille sur sa fille, mais l’inverse est encore plus vrai. Il y a entre ces deux personnages une folle complicité, une tendresse souvent sur le ton de la raillerie. C’est cela qui fait nous fait rire, et qui nous touche.
Mais “La fille de son père” nous émeut aussi par la fragilité de ses deux personnages. C’est l’histoire d’une jeune fille qui a peur d’abandonner son père, et qui fait partie d’une jeunesse inquiète des menaces du monde. C’est l’histoire d’un homme qui dit n’avoir jamais eu vingt ans parce qu’il a dû s’occuper de sa fille, mais qui n’a jamais vraiment grandi. Rosa demande d’ailleurs à son père s’il fait une crise d’adolescence tardive ou une crise de la quarantaine précoce. Et c’est exactement cela, Etienne est coincé entre deux âges, il aime sa fille plus que tout mais aimerait pouvoir vivre sa propre jeunesse.
C’est ce qu’il va tenter de faire en voulant retrouver celle qui les a quittés dix-sept ans plus tôt, Valérie, la mère de Rosa. Jusque-là invisible, elle devient tout à coup un sujet de discorde, chamboulement dans la petite vie tranquille des deux protagonistes. Mais c’est surtout elle qui pourrait leur permettre d’accepter la séparation, telle la pièce manquante à leur propre histoire.
Ce film coloré et d’une très grande douceur est un collage, une succession de petites scènes poétiques et drôles, dont les couleurs nous rappellent presque le cinéma de Wes Anderson. Sublimé par une langue théâtrale et recherchée, “La fille de son père” d’Erwan Le Duc résonne comme un long poème sur la jeunesse et l’amour filial.
Superbe film, une très belle interprétation, une mise en scène qui nous surprend, un réalisateur qui aime ses interprètes. À voir rapidement, ce film donne la pêche !!!