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traversay1
3 568 abonnés
4 860 critiques
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3,0
Publiée le 10 juin 2023
Le livre des solutions décrit un cinéaste en surchauffe permanente d'idées qui ressemble comme deux gouttes d'eau à un certain Michel Gondry, tel que l'on se l'imagine, en tous cas, à savoir vibrionnant, maniaque, fantasque et par conséquent impossible à gérer pour son entourage. Le film-portrait, du metteur en Cévennes, qui s'agite dans tous les sens, est un bel exercice d'auto-dérision, avec un éloge appuyé du bricolage en guise de méthode de travail et du coq à l'âne pour ce qui est de l'imagination débridée. Ce côté foutraque et burlesque fait l'intérêt du film mais en trace aussi les limites avec des scènes parfaitement merveilleuses (l'orchestre) et d'autres, sorties de nulle part, auxquelles il est difficile de concéder un sourire (c'est quoi, cette obsession pour les Super U ?). Peut-être que le film aurait pu être plus généreux avec les personnages proches du réalisateur génial et dément, à l'image de la tante Denise, incarnée par une Françoise Lebrun parfaite en contrepoint tranquille de son neveu illuminé. Il est dommage, par exemple, que Blanche Gardin soit aussi peu employée. En revanche, Pierre Niney, gâté par le cinéaste, trouve le ton juste pour paraître crédible dans ce grand oral, dans une démesure très maîtrisée, avec de jolis moments de spleen qui rendent son personnage infiniment humain et même sympathique, à partir du moment ou nous n'avons pas à le côtoyer dans la vraie vie.
Jusqu'où peut-on rire d'un cinéaste déjanté en pleine phase maniaque? Michel Gondry s'inspire en partie de son propre vécu à travers ce rôle "offert" à Pierre Niney. Si certaines scènes peuvent être malaisantes pour ceux qui sont touchés de près ou de loin par la bipolarité, Michel Gondry explore la folie créative avec un humour borderline tout à fait délicieux. On sent chez Pierre Niney un réel plaisir à interpréter ce rôle en y mettant une dose de folie narcissique. Même si ce derniers cabotine légèrement, cette comédie dénote par sa créativité et son côté déstabilisant. A vous de vous faire votre idée!
"Le Livre des solutions" en sélection cette année au festival de Cannes (la quinzaine des cinéastes) est une tragi-comédie médiocre dans l'ensemble. En effet après un début prometteur, des idées intéressantes et quelques scènes cocasses, la mayonnaise n'a jamais pris pour moi, l'histoire tourne en rond, n'avance pas part dans tous les sens avec un Pierre Niney agaçant, j'ai perdu peu à peu l'intérêt pour ce film qui me paraissait prometteur au vu du synopsis, c'est la déception et le désintérêt qui l'emporte au final.
"Le Livre des solutions" est un film que je n'ai pas apprécié. L'histoire est intéressante mais très mal exploitée, le long-métrage tourne en rond, j'ai trouvé que la fin est décevante et expédiée. Les acteurs jouent bien mais les personnages ne sont pas attachants et certains dialogues sont catastrophiques.
Vu en avant première hier, je n'ai pas du tout aimé le message de ce film qui fait l'apologie du "créatif toxique", lui passant tous ses caprices sous prétexte qu'il est reconnu comme ayant du génie...
spoiler:
Pourquoi ne pas avoir proposé une remise en question du personnage et de son comportement ?
Au lieu de ça on tourne en dérision des situations qui sont clairement de l'ordre du harcèlement profesionnel...
Décevant.
Je n'ai vraiment pas adhéré à ce film auquel j'avoue n'avoir pas compris grand chose ... très déçue j'ai quitté la salle avant la fin. Comment peut on faire des films aussi peu intéressant... Pierre Niney est un bon acteur, dommage. Blanche Gardin actrice lisse à mon goût. Toujours le même genre...
Avec ce portrait d’un cinéaste en crise, qui se pose en génie incompris et prétentieux, en enfant gâté et capricieux, en doux-dingue tyrannique et insupportable, et qui épuise fougueusement son entourage, Michel Gondry donne dans l’autoportrait. Autoportrait à la fois plein d’autodérision et de revendication passionnée d’un mode créatif unique, où tout devient possible. On navigue donc dans une zone un peu indécise, comme les aime le cinéaste. Ici entre autocritique et complaisance. On est aussi dans un registre très spécial, dans une forme de « metaGondry », puisque le réalisateur aborde avec sa science habituelle du délire et du bricolage sa propre matière faite… de délire et de bricolage. Et ça donne évidemment quelque chose d’inventif et surprenant. Mises à part quelques pistes narratives mal abouties, comme l’histoire avec le personnage de Max, l’ensemble est plutôt bien tenu en territoire foutraque et azimuté. Et puis c’est drôle, souvent très drôle, grâce à la qualité d’écriture et grâce aux interprètes, tous très bons, Pierre Niney en tête.
Je n'ai pas aimé ce grand n'importe-quoi brouillon et loufoque. On ne voit que Niney qui en fait des tonnes. Les autres personnages sont inexistants . Mention spéciale pour Blanche Gardin, totalement absente comme dans chacune de ses apparitions au cinéma.
Des fois ce n'est pas forcément une bonne idée d'aller voir un film sur un coup de tête sans en avoir vu la bande annonce. Le fameux livre des solutions de Gondry est malheureusement très difficilement supportable pour moi. Car Niney, fait du Niney, en fait je ne vois pas un personnage, je vois Niney bouffant l'écran et étant particulièrement agressif. Il y a un vrai souci sur ce que cela raconte vraiment car il faut arriver à plus de la moitié du film pour comprendre que finalement cette histoire de réalisation d'un film n'est peut être pas si importante que cela...et donc l'on s'ennuie profondément. Ayant quelques problèmes à voir des gens agressifs ou ne pouvant s'empêcher de casser des choses comme le fait Niney à plusieurs moments, ce film a eu comme effet pour moi la même sensation que celle d'écouter quelqu'un se brosser les dents pendant une heure 40. J'ai envie de sauver en revanche Blanche Gardin qui a vraiment l'air d'être une chouette nana (dans la vraie vie). Et Surtout Françoise Lebrun qui est merveilleuse en gentille tante bienveillante. Nous étions une douzaine, et une personne est partie de la salle au bout d'une petite heure. Et j'ai failli faire pareil.
Avec le réalisateur d'Eternal Sunshine en avant-première, je pensais passer une séance de folie, malheureusement, ce fut une désillusion. En fait j'ai rien compris au message du film si ce n'est qu'il y en a un. Honnêtement, le métrage est surtout long et inutile. Il ne parle de rien, il ne se passe rien. Quel gâchis, quel dommage. Le livre des solutions repose seulement sur son personnage principal et sur ces actions, qui sont dénuées de sens. Un personnage central, très complexe, avec lequel on explore différentes pistes narratives qui ne s'aboutissent pas et qui sont d'une banalité folle. Oui, le personnage est bizarre, à part cela du vide. Mis à part cela, le film est quand même assez drôle, un comique de personnage et de situation, marrant faut le dire. A l'affiche, Pierre Niney, la pièce clé du film, qui ne donne pas sa meilleure prestation, mais reste classique. Blanche Gardin l'accompagne, excellent dans Yannick, elle sauve un peu le film. Egalement l'aspect du livre est pas mal. Assez déçu...
Michel Gondry est de retour avec ses comédies bricolées. "Le Livre des solutions" dresse le portrait d'un réalisateur raté et bipolaire qui entraîne son équipe en campagne chez sa tante pour terminer son film que personne ne veut plus produire. Foisonnant d'idées, le trentenaire se lance aussi dans l'écriture d'un livre de conseils pour résoudre tous ses problèmes. Inventive, expressive et hilarante, l'oeuvre avec Pierre Niney et Blanche Gardin est aussi tendrement personnelle et singulièrement touchante.
Comment croire que les techniciens puissent subir autant ce qui s'apparente à du harcèlement professionnel, comment croire qu'ils pourraient croire à un quelconque talent de leur patron puisqu'on ne voit jamais le réalisateur travaillé sur le film en question, les quelques passages où il fait preuve d'imagination et d'instinct artistique certain sont rares (l'orchestre et puis c'est à peu près tout) et pourraient être pour tout autre chose que le film en cours. Surtout on constate que la comédie promise n'est pas si hilarante que ça, il y a 2-3 scènes drôles mais dans l'ensemble on est dans une comédie dramatique, une chronique de tournage douce-amère dans laquelle on souffre pour l'équipe technique, on a difficilement de l'empathie pour un cinéaste égocentrique qui aime se victimiser, et on est surtout ému par cette tante qui doit tout supporter. Pourtant le film est gondriesque à souhait, avec une collection de trouvailles et de créativité à tous les étages, il est juste dommage que la bipolarité soit source du gag et des soucis tournés en dérision sans qu'il y ait d'évolution ou de remise en question du personnage qu'on se doit d'excuser quoi qu'il se passe. Le rythme s'en retrouve un peu décousu. Reste Françoise Lebrun qui nous émeut, et surtout un Pierre Niney en grande forme dont l'abattage est impressionnant. Note indulgente. Site : Selenie.fr
Je ne comprends pas comment des critiques de cinéma voient en ce film une réussite et hilarant, personne ne rit dans la salle logique car rien de drôle. Le film tourne autour de Pierre Niney, très bon dans sa filmographie , qui est là dans un très mauvais rôle, Blanche Gardin est humoriste pas actrice dans un scénario sans scénario, c’est le vide dans le vide mais que que veut dire le réalisateur ! Bref passer votre chemin…
Mais quel film ennuyant et sans aucun intérêt ! Au bout d’une demi heure on se demande là où le réalisateur veut aller, mais même en essayant de se dire qu’il a voulu faire un film un peu disjoncté, ce n’est même pas drôle, c’est juste lourd et sans aucun intérêt ! Première très grosse déception de Pierre Niney dans son premier rôle il signe ici une prestation très agaçante !
Film nul de bout en bout ( enfin les 50 premières minutes, car je n'ai pas tenu plus longtemps) Pas de message, pas drôle, en tout cas pour la majorité des spectateurs