Avis : Le Livre des solutions - Page 5

Film incompréhensible, franchement j'adore pierre niney mais le film ne lui va pas . J'ai détesté ce film, il est lent , chiant et bizarre.

Dernier film en date de Michel Gondry qui est nouvelle fois une sorte de film sur sa vie sans pour autant être un biopic, ce qui est particulièrement la mode en ce moment à Hollywood. Je sentais donc venir un peu le délire mégalo et j'y suis allé un peu à reculons même le film me tentais vraiment et puis finalement bonne surprise car nous avons là un Michel Gondry qui ne se prend pas au sérieux et qui n'hésite pas à montrer les pires facettes de sa personnalité. Alors évidemment que c'est romancé, Michel Gondry n'est pas Marc mais y a tout de même injecté beaucoup de sa personnalité, d'après ses dires. C'est donc ici l'histoire d'un réalisateur qui vole son propre film pour le monter dans une maison de campagne. Et il a pleins d'idées à la minute. Un peu moins décalé que certains films du réalisateur, la patte de ce dernier est tout de même très reconnaissable, notamment dans cet afflux d'idées, cette fois non pas visuelle (quoique certaines scènes sont tout de même originales, notamment la partie avec le chien) mais exprimées directement à travers le personnage principal dont l'esprit part dans tous les sens. Ce qui est rigolo car nous avons un personnage loufoque, dû à ses nombreuses névroses, mais qui est aussi quelques fois dérangeant, notamment dans son côté relationnel très problématique. En effet, le réalisateur n'a pas juste fait un film drôle, c'est également un film qui parle du rapport au cinéma, enfin plutôt tout ce qu'il se passe en coulisses et puis qui n'hésite pas à dépeindre un réalisateur tout aussi attachant que détestable, qui rappelle un peu d'ailleurs quelques fois Jean-Pierre Mocky, notamment dans le fameux strip-tease "Le parapluie de Cherbourg". Concernant les acteurs, nous retiendrons principalement Pierre Niney et Blanch Gardin qui jouent vraiment très bien ! "Le Livre des solutions" est donc un bon film, tout simplement, qui n'est pas si léger qu'il le laisse paraitre.

Un jeune réalisateur est mis de côté par les producteurs de son film, et décide de partir à la campagne chez sa tante en compagnie de son équipe pour boucler le montage. En abandonnant son traitement contre la bipolarité, il déchaîne son imagination dans un chaos total, tout en faisant beaucoup de mal autour de lui. En salle le 13 septembre.

spoiler: Le Livre des Solutions paraissait par sa bande-annonce être un joyeux morceau de vie montrant un réalisateur et ses espoirs. Il n'en est absolument rien : on assiste impuissants à la descente aux enfers d'un cinéaste bipolaire qui ne cesse de blesser son entourage, qui étrangement lui passe tous ses caprices même les plus violents. A la manière de son sujet, le film est un bazar sans nom qui ne va nulle-part, si ce n'est dans le mur de prétention qu'est la personnalité de son personnage, visiblement inspirée de Michel Gondry. Une vraie déception et une séance à éviter.

D'un ennui absolu, c'est peu de l'écrire !

Comment un film peut-il obtenir presque 4 étoiles sur 5? Ca me dépasse...

Le film souffre de lenteurs à littéralement vous endormir, et tourne absolument en rond, en se perdant dans des dédales d'incompréhensions voir de non sens absolu.

Bref, film extrêmement bavard qui n'apporte pas grand chose au final, et dont la moralité se perd dans les chemins systématiquement détournés et empruntés.

La plus grosse difficulté fut de tenir jusqu'à la fin !

Pour ma part je me suis assez laissé embarquer dans l'histoire de plus en plus folle de ce réalisateur, Marc, dont la dépression se traduit par avoir des idées de génie, des idées pas si géniales mais qui restent des idées, et encore des idées, et ça n'arrête pas. il faut le suivre ce Marc! Le film vaut le coup rien que pour le casting. Pierre Niney est hilarant. Françoise Lebrun qui joue sa grande tante, très juste.

J’ai quitté la salle avant la fin! Nul, décevant, sans queue ni tête… j’ai été très déçue. Pierre Niney? Que faites vous dans ce navet?

J'adore Pierre NINEY, mais cette fois-ci j'ai dû lutter pendant presque deux heures pour ne pas m'endormir devant ce film. A aucun moment je n'ai accroché, ça part dans tous les sens. On a du mal à suivre. Monsieur NINEY, vous nous avez habitué à beaucoup beaucoup mieux!

il y avait tout : une bonne idée, un Pierre Niney en forme olympique, des scènes réussit (celle avec l'orchestre notamment)... hélas.. il ne parvient pas a décoller, reste au ras du sol.. On s'ennuit . dommage

Un show de Pierre Niney dans la peau d’un cinéaste excentrique, colérique et désaxé très bien entouré par Blanche Gardin, Françoise Lebrun et Frankie Wallach dirigés dans une ambiance délirante par Michel Gondry. Une comédie jubilatoire avec des scènes géniales comme la création musicale avec l’orchestre.

Marc est un réalisateur de film à l’esprit torturé. A l’approche de la fin du montage, il décide de s’enfuir à la campagne et refuse de visionner le montage avant la diffusion du film. Un film loufoque et drôle porté par un Pierre Niney hilarant. La détresse de son personnage apporte une touche d’humanité et de tendresse. Un film original et feel good pour cette rentrée.

J'avoue avoir été très déçue par le thème du film. Pierre Niney joue très bien son rôle mais sa psychologie est parfois difficile à suivre voire démente. Je ne comprends pas bien quel message a voulu faire passer le réalisateur. Si c'est une comédie, elle n'est pas drôle mais plutôt pathétique, entre les crises de colère de Marc, son agressivité vis-à-vis de son équipe et surtout le fait qu'il ne se voit pas tel qu'il est pose problème. C'est dommage, c'était ma journée cinéma (j'ai vu deux films à la suite).

J'ai beaucoup aimé le film. Il encore plus délicieux à regarder et à appréhender lorsqu'on a eu des expériences de tournage ou travailler directement dans le milieu du cinema, car nous rencontrons véritablement ce genre de personnage et le problème est bien celui qui est au coeur de ce film : c'est qu'on ne sait jamais jusqu'où on peut suivre un réalisateur dans sa folie, et d'être en capacité à distinguer si sa folie est véritablement une folie ou si cela ne relève pas du génie. En tout cas, j'ai adoré les messages véhiculés par ce film, qui est largement inspiré de son réalisateur lui-même. Je pensais même que la fin serait moins heureuse, avec une orientation possible qui était celui de l'auto-destruction. Mais au final, le plan final est encore plus fort. Du réalisme mêlé à de l'irréalisme. Et les gens qui n'ont pas su comprendre le film doivent comprendre que le montage et l'enchainement des scènes du film suivent le processus de chaos et de surcréativité du réalisateur, c'est donc un choix pertinent qui reflète l'état intérieur du réalisateur et que l'on subit avec lui. C'est très bien pensé et cela fonctionne très bien. Pierre Niney nous livre encore une belle performance et efface même le reste du casting avec son énergie et son talent, même blanche gardin semble éteinte à côté de lui. Ceci étant dit, c'est aussi le personnage qui écrase les autres par ses obsessions créatives, donc sans doute la sensation que la performance des autres acteurs semble moins impactant et relayé qu'au second plan est aussi logique. Un bon gondry.

Difficile de croire que c'est le même réalisateur qui a fait le super "Eternal shunshine of the spotless mind " !!!
"Le livre des solutions" est à la limite du supportable tant le personnage de P.Niney est impossible à vivre et à travailler, ce qui paradoxalement est une réussite puisqu'il s'agit d'une autobiographie ;-)

Le Livre des solutions est certainement le Michel Gondry le plus personnel, intime, et un bel exercice de style pour Pierre Niney, en surchauffe durant 1h45. Mais si l'on n'adhère pas à l'humour très particulier de cette comédie, alors le temps va passer très, très, très lentement, et ça, c'est un vrai problème (sans solution). Dans la salle vide (4 personnes) où on l'a vu, les silences après chaque vanne étaient pesants, écrasants, alourdissant encore nos paupières qui ont eu du mal à résister à la première heure très redondante (oui, on a compris qu'il est parano, obsessionnel, perfectionniste... L'ensemble des gags ne tournent qu'autour de ça, comme si Gondry n'avait pas autre chose à dire, passé la présentation de son personnage loufoque), bruyante, à la voix-off plus que pénible (si le personnage principal ne supporte pas cette voix envahissante, pourquoi la supporterions-nous mieux ? Au bout de cinq minutes, on en peut plus de cette narration qui répète tout ce que le jeu de Niney dit déjà) et aux délires où l'on se dit "d'accord...si tu veux." avec impatience (la voiture qui descend, remonte, descend, remonte... Le délire de Max Le Renard, au beau milieu du film, "pour faire comme dans l’œuvre que le réal créé... ouh mise en abyme !", le camiontage qui est un gag durant trois minutes et dont on ne se ressert jamais...). On n'a pas ri une seule fois, mais on a eu une certaine tendresse envers quelques punchlines salées bien écrites (on a aussi tiqué quand "le mec qui tousse" - oui, parce que c'est son seul trait de caractère, durant 1h45, il tousse, et c'est tout... - crache devant les fromages... Pas touche au frometon, non mais !), envers la mise en scène très typique de Gondry (lorsque Niney fait la chenille en stop-motion, les découpages papier, etc...), envers un portrait de réalisateur qu'on sent très personnel (on avait entamé ce portrait "presque autobio" de la vedette bipolaire et schizo dans sa série Kidding, et maintenant on s'attaque à la psycho du réal, pas si éloignée finalement des troubles de Jim Carrey... Ces deux-là se sont bien trouvés, et, n'aurait été la retraite de Jim, on aurait adoré l'avoir pour conclure leur relation filmique), et évidemment envers un Pierre Niney qui y croit à fond. On s'est vraiment ennuyé, presque endormi, on n'a pas ri, on a souvent pensé que le réal aimait beaucoup se regarder filmer, qu'on aurait aimé voir l’œuvre finale (tout ce foin pour ne pas voir le produit fini ?!) et on est ressorti en étant sûr de zapper ce film intime mais vain dans la liste des petits bijoux déjà signés par Gondry. N'en reste pas moins que la mise en scène est fidèle à l'esthétique décalée de son auteur, que quelques dialogues cyniques sont bien trouvés, que l'on n'arrive jamais à détester cet artiste (qui épuise pourtant son équipe) car le seul vrai problème qu'il a, au fond, c'est d'accepter ses parts d'ombres, et un livre n'y peut rien (la morale nous a quand même attendri). Gondry s'offre un divan de psy excessif en tous points, et ce n'est pas le livre qu'il nous aurait fallu, mais le mode d'emploi.

Un réalisateur victime de ses névroses tente par tous les moyens (ou pas) de terminer son film…
Michel Gondry dans toute sa splendeur, nous plie de rire tout en nous présentant -sûrement- ses propres névroses. Pierre Niney nous offre ce qu’il sait faire de mieux, c’est à dire tout. A la fois drôle, méchant, touchant, sa prestation dans certaines scènes les entraine dans un délire décalé qui fait mouche. Les seconds rôles non plus ne sont pas en reste. Seules une certaine justification du comportement du personnage de Pierre Niney avec la médicamentation, et une histoire d’amour en trop viennent peut-être entacher ce joli moment rempli de sincérité et d’amour pour le DIY.