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    Le Jeu de la reine
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    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2024
    Même si la mise en scène est sobre,( pas de musique, abus de gros plans) beaucoup trop sobre pour faire un grand film, force est de reconnaitre un intérêt historique à ce film.....On en apprend beaucoup sur le fameux Henri VIII, qui dut inspirer Barbe Bleue, le sanguinaire...Ses femmes devaient être exemplaires, sinon, il se débarrassait d’elles de la pire des façons...... C’est un peu l’enjeu de ce film, où Catherine Parr, sa reine (jouée par la belle Alicia Vikander), confronte son pouvoir de femme
    au roi Henri VIII donc, , (interprété par Jude Law, bien vieilli et grossi pour l’occasion). Cela donne de bons dialogues, et une fin de film dont l’intensité dramatique est très émouvante....Si vous aimez l’histoire, ses subtilités, nul doute que vous apprendrez des choses en allant voir ce film, ce fut mon cas, même si le film ne restera pas dans les annales du cinéma...à vous de voir.....Pas si mal que ça au fond, si on veut se cultiver plus que se divertir.....
    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2024
    Le feu qui couve

    C’est en 2019 que j’ai vu mon 1er film signé du brésilien Karim Aïnouz, La vie invisible de d’Euridice Gusmao… une superbe découverte, car à 58 ans il est loin d’être un débutant. C’est donc plein d’entrain que je suis allé voir ces 120 minutes de drame historique. Catherine Parr est la sixième femme du roi Henri VIII, dont les précédentes épouses ont été soit répudiées, soit décapitées (une seule étant décédée suite à une maladie). Avec l’aide de ses dames de compagnie, elle tente de déjouer les pièges que lui tendent l’évêque, la cour et le roi… Le portrait d’une féministe avant l’heure dans un drame historique remarquable de beauté et magnifié par un casting en état de grâce.
    Même si je ne suis pas un grand spécialiste- il s’en faut -, de l’histoire du 16ème siècle anglais et donc d’Henri VIII, il me semble évident que la vérité historique doit en prendre un sacré coup dans l’aile ce qui ne manquera pas de faire réagir les puristes. Mais, on doit reconnaître que c’est la 1ère fois qu’on s’intéresse vraiment au personnage de la 6ème et dernière femme de ce tyran, la seule qui lui ait survécu, Catherine Parr. Brillante, cultivée, émancipée, cette femme ne pouvait que déranger l’église anglicane et la cour dans son ensemble, situation admirablement décrite dans ce drame constamment entre horreur psychologique et thriller politique. Tout, ici, est oppressant, de la nature envahissante et angoissante jusqu’aux jeux de pouvoir et conspirations qui bruissent en permanence dans les couloirs glacés d’un château royal qui a tout d’une prison. Karim Aïnouz s’est bien gardé de réaliser un biopic, se focalisant sur les derniers mois de la vie du roi, pour nous proposer un film viscéral sur des relations humaines totalement perverties par les luttes intestines qui opposent les pouvoirs politique et religieux. Revers de la médaille, le film est parfois très lent, empesé comme les costumes, et aussi sombre que les éclairages. Toutes les intrigues de politico-religieuses sont, elles aussi, parfois difficiles à comprendre pour le spectateur lambda que je suis. Mais l’intérêt évident pour ce personnage de femme qui parvient à conserver vivace la flamme qui brûle en elle – d’où mon sous-titre, qui n’est autre que la traduction du titre original… bien meilleur que le titre français comme d’habitude ! -, emporte tout et fait oublier certaines pesanteurs de la mise en scène et du scénario.
    Le choix de l’actrice suédoise Alicia Vikander pour camper la « 6ème femme de Barbe Bleue », a priori, peut surprendre, mais elle est parfaite de grâce, de courage et de détermination. Loin de ses personnages dans, Jason Bourne, Agents très spéciaux, ou de son incarnation de Lara Croft dans Tomb Rider qui l’a rendu célèbre, elle nous dévoile une nouvelle palette infinie de son talent d’actrice. Son affrontement avec un Jude Law méconnaissable et inquiétant qui est allé jusqu’à demander que soient diffusées sur le plateau du tournage des odeurs désagréables, afin que chaque personne présente sente la saleté et le pourrissement de son corps. C’est vous dire si on est allé loin dans le détail pour ce tournage auquel ont également participé avec bonheur Eddie Marsan et Sam Riley. On se laisse donc captiver par cette bataille royale aussi sinistre que le Haddon Hall, dans le Devonshire où a eu lieu le tournage.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2023
    Le roi Henri VIII est un sombre personnage. Manipulateur, menteur, cruel avec ses compagnes. Mais l’une d’elle va résister. Elle va alors naviguer habilement avec ses opposants pour déjouer ce roi tout puissant. C’est somptueux, fort et résolument féministe. Ce film raconte une femme forte, déterminée, courageuse. Certaines scènes sont puissante et magnifiques. Décors, costumes et musiques sont absolument sublimes.
    remyll
    remyll

    188 abonnés 433 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2024
    La mise en scène est particulièrement bien soutenue par une photographie d’une qualité exceptionnelle et un niveau d’interprétation des actrices et des acteurs juste magnifique. Le jeu d’Alicia Vikander pour Catherine Parr - dernière épouse d’Henri VIII roi qui fut parmi les plus cruels et les plus notoires du royaume d’Angleterre - est impressionnant de délicatesse et de force. Mais ce qui m’a aussi beaucoup impressionné est l’énigmatique, magnifique et puissant regard de la princesse Elisabeth (jouée par Junia Rees). La mise en scène de son personnage est particulièrement originale et brillante de la part du réalisateur quand on sait à quel point par la suite cette femme deviendra puissante et redoutée. Pourtant, ici, elle ne prononce que quelques infimes paroles…
    Le film rassemble de très nombreux grands moments de cinéma : chapeau bas!
    Korbô D.
    Korbô D.

    11 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2023
    Excellent film d'époque. Bien écrit, superbement interprété et joliment mis-en-scène.
    Pas un chef d'oeuvre mais un excellent moment. On retiendra Alicia Wikander solide comme un roc face à un Jude Law démoniaque et parfait en obèse aviné et misogyne, rotant et menaçant sa femme de la tuer.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Qu'est-ce qui a motivé la décision du cinéaste brésilien Karim Aïnouz, au faîte de son talent avec le splendide La Vie invisible d'Eurídice Gusmão, pour tourner Le jeu de la reine, a priori bien loin de son univers, avec une première incursion en langue anglaise ? Le sujet, sans doute, avec l'évocation de la vie de Catherine Parr, la sixième et dernière épouse de Henri VIII. Il est vrai que le personnage est intéressant, rebelle et intelligent, une véritable joueuse d'échecs, dans une Angleterre soumise à de graves désordres, à commencer par une grande crise religieuse dans laquelle la reine avance ses pions, avec une subtilité indéniable. Au-delà des résonances avec notre époque et son caractère féministe affirmé, Le jeu de la reine recherche l'authenticité et le naturalisme dans le portrait de la cour d'Angleterre et de ses intrigues, avec une certaine élégance de trait. Il manque toutefois un peu de flamme, on n'ose dire de flamboyance, pour que le long-métrage sorte du cadre académique du film à costumes qui le rend parfois ennuyeux. Alicia Vikander fait toutefois preuve d'une belle présence dans le rôle central tandis que Jude Law, parfaitement méconnaissable, a davantage de mal à personnifier cet ogre de Henri VIII, au crépuscule de son existence, malade, atrabilaire et inconstant, autrement que d'une manière plutôt convenue.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    910 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2023
    Firebrand a beau être un drame historique plutôt classique dans sa trame (on y suit donc Catherine Parr, 6e épouse d'Henry VIII, qui tente de naviguer dans cette monarchie masculiniste et violente), mais il faut avouer que Karim Aïnouz emballe ce simili-Game of Thrones avec un soin assez admirable.


    Déjà, visuellement, c'est un des plus beaux films que j'ai vu récemment, avec une photographie léchée signée Hélène Louvart qui donne un aspect pictural marqué (dans un style assez évocateur de Vittorio Storare). Bref c'est parfois assez sidérant (ces rouges qui ressortent, et la lumière naturelle employée en extérieur), doublé d'une mise en scène sobre mais carrée, captant les décors et les costumes comme il faut, ainsi qu'un duo Alicia Vikander-Jude Law assez admirable.


    La première amène de la fragilité, de la grâce et un caractère pro-actif à Catherine Parr, tandis que le second livre une de ses meilleures perfs. Un Jude Law dépeint comme ogre vile (beau travail des prothésistes pour le rendre gras et dégoutant), qui tourne peut-être à la répétition mais qui demeure une des grosses forces du film.


    Mon avis est qu'après avoir vu des séries comme GoT, Rome ou des films comme La Chair et le Sang etc, ce Firebrand est peut-être un peu sage en comparaison, et n'apporte finalement pas énormément.


    Reste une fabrication de belle tenue, des très bons acteurs, et un beau score là aussi bein évocateur de ce qu'a fait Djawadi
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    375 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2024
    Dans ce film aux moyens techniques importants, la mise en scène est somptueuse avec de beaux décors et costumes. Ce film reconstitue bien la cour d’Angleterre au 16ème siécle. Même si la réalité historique n’est pas parfaitement respectée, on ne boude pas notre plaisir dans cette belle fresque historique avec une composition très réussie de Jude LAW, dans le rôle d’Henri VIII .

    Bernard CORIC
    Henner
    Henner

    60 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mars 2024
    Bon que l’on triche avec l’histoire passe encore … Henri Vlll est mort de gangrène…mais pourquoi ces préciosités de mise en scène, ces entrechats, ces gros plans étouffants ? On s’ennuie vaguement en souhaitant que le film passe la seconde … il n’en sera rien . Jude Law ? Il fait le job en roulant ses beaux yeux bleus. La reine soufre en silence, les dames d’honneur le visage bien enfariné sont pas gais non plus. Le pompon c’est la fin non seulement fausse mais qui culmine au grotesque.
    Seul l’évêque a une certaine épaisseur
    Joli perroquet et des chiens sympas.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2024
    De Karim Aïnouz, réalisateur brésilien d'origine algérienne, on gardait le souvenir de "La Vie invisible d'Eurídice Gusmão", film résolument féministe présenté en 2019 dans la sélection Un Certain Regard du Festival de Cannes. Un film non dénué de qualités mais souffrant de quelques longueurs et d’une mise en scène un peu trop paresseuse. Cette fois ci, avec "Le jeu de la reine", c'est dans la compétition officielle de Cannes 2023 qu'on a retrouvé Karim Aïnouz. Il s'agit cette fois ci d'une fresque historique qui convoque le fameux roi d'Angleterre Henri VIII et Catherine Parr qui fut sa 6ème épouse, la 3ème ayant Catherine comme prénom. A noter que les 5 précédentes avaient été répudiées ou exécutées ! Dans ce film, il est beaucoup question de religions, avec Henri VIII, à l'origine de la religion anglicane, et Catherine, très proche de la réforme. La distribution est excellente, avec, en particulier, Alicia Vikander et un Jude Law méconnaissable. Sinon, on retrouve un peu les mêmes défauts et les mêmes qualités que dans "La Vie invisible d'Eurídice Gusmão" : d'un côté, une mise en scène peu inventive et paresseuse, de l'autre, une très belle photographie due, à nouveau, à la française Hélène Louvart, une Directrice de la photographie de très grand talent et que les réalisateurs du monde entier s'arrachent.
    lionelb30
    lionelb30

    436 abonnés 2 591 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mars 2024
    Très ennuyeux malgré un sujet historique intéressant. Rien a retenir de particulier. Grosse deception.
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    72 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mars 2024
    Déçue! Bons acteurs, mise en scène soignée, mais tout est très sombre. Certes l’époque l’est aussi, mais que de clichés et d’invraisemblances ! C’est long et peu à peu un peu ennuyeux. La fin du roi est carrément invraisemblable. La bande sonore ne m’a pas semblé appropriée en dehors des trois chansons à boire.Jude Law est un Henry VIII qui manque d’épaisseur et de finesse.
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2023
    Firebrand adapte librement la vie de Catherine Parr, dernière épouse du bourreau et assassin de femmes Henri VIII, se plaçant du point de vue de la Dame. Aussi, difficile de ne pas rapidement prendre parti pour la femme, la mère, l'épouse, qui joue sur tous les tableaux, et perd bien souvent face à la cruauté de son mari et face à un patriarcat où elle n'est rien. Dans ce rôle, Alicia Vikander est assez à l'aise, mais celui qui tire la couverture à lui, c'est bien Jude Law, en immonde souverain imbu de lui-même, repoussant et aux manières de rustre, dont la jambe blessée est un motif de colères et d'emportements bien pratique pour se passer les nerfs sur Madame... Vraiment, Jude Law excelle à nous faire haïr viscéralement son personnage (on égratigne souvent l'accoudoir pour ne pas réagir), et on ne boudera pas alors la fin exagérée que Firebrand lui réserve, car elle constitue pour nous, qui avons partagé la souffrance de Catherine, un exutoire émotionnel. On aurait en effet regretté de voir la véritable fin du Roi, spoiler: décédé de maladie (laquelle, on ne sait pas vraiment, entre son diabète, son infection de la jambe, un soupçon de scorbut et tuberculose... Choisissez.), sans que la Reine n'y soit pour rien
    , une idée qui nous démange alors est celle de ce final qui se permet de réparer cette injustice. Même si Firebrand s'éloigne de la véracité historique (on ne lui demande pas d'être un documentaire, autrement Arte en regorge), il reste cohérent avec sa volonté de divertir, misant beaucoup (et il a raison) sur les intrigues progressistes que soutenait Catherine, ses tourments atroces (décès de proches, fausse-couche, viols, violences conjugales, insultes, menace d'exécution...), et sa fin jouissive (même si fictive). Pour l'anecdote, on a repensé à cet épisode spécial des Simpson qui narrait la vie d'Henri VIII et de sa première épouse...en inventant exactement la même fin (Firebrand : la prédiction 2023 des Simpson). Effectivement, à voir le traitement féministe "sans excès" (on voit tout de son point de vue, on assiste à ses tourments de femme, mais sans étendard, sans que cela ne nuise au scénario), et Jude Law transcendé pour créer ce Monstre ignoble, on admire la performance, on ne peut s'empêcher de terminer l'accoudoir lors du final. Jude Law is on fire.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    79 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2024

               Avouons le: on adore tous Henri VIII, surtout naturellement lorsqu'il a le visage de Jonathan Rhys Meyers. En voilà au moins un roi pittoresque! Autre chose que nos sinistres Bourbons avec leurs favorites. Il épousait, Henry VIII, lui, au moins! (Et après, éventuellement, il zigouillait...)
           On pense évidemment au mot de Sacha Guitry à Lana Marconi "Vous, Madame, vous serez ma veuve" Catherine Parr a eu le privilège d'être la dernière épouse de Barbe Bleue... et la régente après sa mort.
             Alors, où est la vérité historique dans la bio de cette reine finalement peu connue? Eh bien, contrairement à ce que j'ai parfois lu, elle semble très importante (mis à part la scène de fin assez ridicule) Disons tout d'abord qu'Alicia Wikander avec son visage à la fois si calme et si magnifiquement expressif, est magnifique, et que si Jude Law en fait des tonnes dans le rôle du monstre décrépit, rongé par la gangrène de sa jambe, mais toujours aussi imprévisible et menaçant, il est impressionnant!
             Oui, Catherine Parr, appartenant à l'aristocratie anglaise et déjà deux fois veuve avant d'épouser Henry était une femme intelligente et cultivée, qui éditait des livres de pensées religieuses, à la limite parfois de la "vérité" officielle, c'est à dire proches de l"hérésie" réformée, ce qui lui valut d'être persécutée par l'affreux évêque Gardiner (Simon Russell Beale), qui l'aurait bien vue décapitée, elle aussi....
           Oui, elle a été proche, à un certain moment (Anne a t-elle été sa suivante? dans le film on la présente comme une amie d'enfance) d'Anne Askew (Erin Doherty) qui fut torturée et brulée pour hérésie. Anne professait ne pas croire à la transsubstantiation, base du dogme catholique, selon quoi le corps du Christ serait réellement présent dans l'hostie. Par contre, nous la montrer tenant en pleine forêt des meetings féministes et révolutionnaires c'est un peu exagéré, voire ridicule...
             Oui, Catherine était très proche des Seymour, les frères de Jeanne; elle épousera d'ailleurs Thomas (Sam Riley) en quatrième noces...
           Oui, elle fut régente du Royaume pendant les absences d'Henry, les guerres en particulier, prit de nombreuses et sages décisions, et fut une bonne mère, reformant temporairement une véritable fratrie, pour les trois enfants, Mary (Patsy Ferran) qu'on devine déjà pas très franche du collier, Elizabeth (Junia Rees, très bien, qui incarne  la difficulté d'être la fille d'un père indifférent et d'une mère décapitée par ce même père, et s'attache donc beaucoup à sa belle mère) et Edouard, tous futurs rois et reines...  Donc, on peut considérer que l'essentiel est bien là. Malgré des innovations romanesques, vous verrez une fumeuse histoire de collier, et quelques inventions destinées à pimenter le scénario, que j'ai déjà mentionnées.
           Enfin, il faut louer la beauté et le réalisme des images et des climats. Campagne brumeuse sur laquelle se détache la silhouette sinistre du château royal, jardins où l'on joue, où l'on chasse, où l'on danse parfois, et surtout scènes d'intérieur, sombres, où rien ne peut se passer en secret -on ne peut même pas mourir en paix- familles, serviteurs, courtisans, partout, toujours, oreilles à l'affut derrière d'obscures tentures... Il y a aussi de belles scènes de banquet où, le tyran étant d'humeur joyeuse, on ripaille, on chante. Quant aux robes et aux bonnets perlés de Catherine, ils sont à tomber!!
           Mon conseil donc: à voir sans hésiter!!

    Cool_92
    Cool_92

    285 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2024
    Un sujet passionnant, une mise en scène réussie avec des décors et costumes somptueux. L'interprétation d'Alicia Vikander est excellente mais que dire de Jude Law ? Il est méconnaissable et inquiétant. Les scènes où il apparaît sont toujours sur le fil du rasoir. Il est bluffant. Un bon drame historique.
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