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    Le Jeu de la reine
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    3,6
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    127 critiques spectateurs

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    Cocoro59
    Cocoro59

    4 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2024
    Une fresque historique à la mise en scène remarquable même si le réalisateur s’est permis quelques libertés avec la vérité.
    Jude Law est à peine reconnaissable dans ce rôle de tyran sanguinaire et violent. Les costumes et les décors sont somptueux. L’ambiance sombre ajoute un climat malsain dans cette Angleterre sur fond de guerre de religion….
    Brigitte B
    Brigitte B

    3 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2024
    Le roi Henri VIII est un sombre personnage. Manipulateur, menteur, cruel avec ses compagnes. Mais l’une d’elle va résister. Elle va alors naviguer habilement avec ses opposants pour déjouer ce roi tout puissant. C’est somptueux, fort et résolument féministe. Ce film raconte une femme forte, déterminée, courageuse. Certaines scènes sont puissante et magnifiques. Décors, costumes et musiques sont absolument sublimes.
    Laureline L.
    Laureline L.

    4 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2024
    Le film est pas mal, les acteurs sont bon.
    Je comprends pourquoi on a fait ce film, c'est un point de vue de l'histoire de l'Angleterre, je trouve que quand même pour deux heure de film, c'est un peu long. Je trouve qu'il y a des longueurs, on perd l'intérêt par moment. On aurait pu le faire un peu moins long.
    Le film représente bien tout de même la place de la femme à cette époque qui n'en avait pas et également le fait que tout était diriger par le Roi et par le pouvoir de l'église.
    Claude C.
    Claude C.

    4 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2024
    À peine en-dessous d'Ivan le Terrible et de Staline, le Henri VIII de Jude Law fait régner la Terreur d'un simple regard. On pensera aussi au poète Lucrèce, regrettant avec lui que la religion ait pu engendrer tant de maux. Né d'un coup de force d'Henri VIII, l'anglicanisme ne sera finalement codifié que par Elizabeth.
    Cadreum
    Cadreum

    3 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2024
    Inscrit dans un cadre monarchique historique, le film dissèque les dynamiques et jeux de pouvoir, en plaçant en son centre une figure féminine. Aïnouz explore ici la condition des femmes dans les structures patriarcales de l’époque, où même la reine, censée incarner le pouvoir suprême, voit son autorité défiée. Ainsi, malgré son statut, elle reste prisonnière des attentes imposées qui la contraint à être simultanément mère, épouse, et reine docile.

    Le film met habilement en lumière le paradoxe de cette époque, où le pouvoir des monarques, souvent présenté comme divin, est avant tout un outil de contrôle moral. Aïnouz montre comment les décisions intimes de la reine sont soumises au jugement de la cour et de l'Église, exposant ainsi le conflit entre autonomie personnelle et doctrine religieuse.

    Cependant, si le film aborde des thématiques aussi riches que la pression exercée sur le corps des femmes ou l'émergence des premières revendications féministes à travers la figure de Catherine Parr, il les survole plutôt que de les approfondir. L’œuvre reste un esquisse séduisante mais inachevée.

    Sur le plan formel, l’intérêt du film réside plus dans l’analyse des dynamiques de pouvoir que dans sa mise en scène, qui se révèle assez plate et académique. La réalisation ne parvient pas à transcender son sujet et reste prisonnière de son cadre historique rigide. Quant à la performance du roi, elle frôle le surjeu, ce qui affaiblit certaines séquences censées accentuer la tension dramatique.

    En définitive, Aïnouz signe un film qui, bien que pertinent dans son propos, ne parvient pas à se hisser à la hauteur de ses ambitions.
    Daddy eh
    Daddy eh

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2024
    J’attribue à cette production la bonne note de 14/20, et pourtant…
    Quelqu’un qui n’a jamais entendu parler d’Henry VIII et de Catherine Parr ne pourra se faire une idée correcte des événements après avoir vu ce film qui se moque totalement de la réalité historique !
    En effet, beaucoup de faits relatés dans le scénario ont été plus ou moins inventés : l’épidémie de peste anachronique, la cause invraisemblable de la mort du roi, l’action située dans un lieu inexact, l’importance exagérée donnée au début au personnage d’Anne Askew (et son incarnation bien trop «virile» et moderne) et par la suite à son influence, son amitié proche (voire plus ?) avec Catherine Parr, la trahison de celle-ci par Seymour (qui deviendra pourtant dans la vraie vie son époux après la mort du roi ; pas rancunière la Catherine !) avec cette histoire guère crédible de collier, d’ailleurs empruntée à Dumas (l’épisode des ferrets)…etc
    Evidemment, comme la plupart des productions cinématographiques occidentales contemporaines, le propos global est maxi-féministe et en dehors du prince Edouard, mais qui n’est encore qu’un enfant, seules les personnalités féminines sont cultivées, ouvertes d’esprit, honnêtes, dévouées et désintéressées, et subissent de mauvais traitements physiques ou psychologiques (Catherine Parr bien sûr, mais aussi la jeune princesse Elizabeth, Anne Askew, les deux dames de compagnie et même, à un degré moindre, la princesse Mary). Les hommes sont montrés, au choix, veules, lâches, traîtres, bassement ambitieux, aveuglés par leur idéologie et leurs certitudes au point d’ourdir d’épouvantables complots. Bref, il y en a pour tout le monde masculin, à commencer par le roi, immonde et répugnant, obèse, puant, paranoïaque, cruel et violent… Au moins en ce qui le concerne, c’est vrai, il était devenu tel pendant les dix dernières années de sa vie !
    Cependant, en dépit de cette absence de vérité historique et du gênant manichéisme féministe (il y avait sans doute aussi à l’époque de sacrées intrigantes et tout de même quelques braves types, non ?), j’ai bien aimé ce film. L’histoire, bien menée, se suit facilement et les acteurs sont tous à féliciter (la juste sobriété de l’excellente Alicia Vikander rend notamment encore plus éclatante la performance de Jude Law, méconnaissable en roi difforme, tyrannique et brutal). La musique discrète et les chansons correspondent aux différentes ambiances, la mise en scène affutée mettant notamment en exergue de sombres décors intérieurs restitue parfaitement l’atmosphère étouffante de cette fin de règne, les costumes, bien que je ne sois pas spécialiste de la «mode» au milieu du XVIè siècle en Angleterre, m’ont paru adéquats et de qualité, et surtout la belle photographie, très travaillée (superbe clair-obscur, bien maîtrisé), magnifie le jeu des comédiens par de saisissants gros plans sur les visages, de face ou de profil.
    J’ai donc passé un bon moment dans ce cinéma et les deux heures de projection ne m’ont pas lassé. Il est dommage que le parti pris sexiste soit si caricatural et l’Histoire si peu respectée, ce qui nuit à mon sens à la qualité globale de l’oeuvre, pourtant très réussie sur la forme.
    Jean-Philippe Amy
    Jean-Philippe Amy

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2024
    Un film qui réussit à vous plonger au coeur de la dépendance et de la souffrance féminine.
    Un huit clos à la caméra et au jeu subtils qui permet de faire ressentir un contexte d'oppression épouvantable sans pour autant jamais vouloir démontrer quoi que ce soit.
    Nous sommes dans les yeux des victimes a tenter de comprendre à chaque seconde ce qui peut pousser un homme, à la fois puissant et mourant, à se comporter jusqu'au bout en tyran vis à vis d'une femme.
    Une impression de vraisemblance saisissante.
    Ce film est une lame de fond à vivre absolument.
    Vassili A.
    Vassili A.

    32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Le jeu de la reine de Karim Aïnouz

    Les conversations secrètes dans les couloirs, les messes basses qui n'en finissent pas. Comment peut-on vivre et respirer à l'ombre d'Henry VIII, un tyran à nul autre pareil. Le soupçon est déjà là solidement installé dans sa tête. Finalement, les monstres ont cette étrange lucidité, ils savent exactement quelle réaction leur comportement peut provoquer. Que reste-t-il aux autres? La patience, l'espoir, la soif de liberté.
    Si le roi ordonne de saisir tous les livres de la reine à la recherche d'on ne sait quelle culpabilité, les enquêteurs ne pourront pas saisir les pensées et le rêve d'un monde meilleur.
    Catherine Parr, sixième épouse d'Henri VIII, risque d'être décapitée. Mais que dira l'opinion publique européenne face à cette hécatombe ? Peut-on encore croire à la nature divine du pouvoir royal en voyant ces horreurs sans nom ?
    L'amour donné par la reine, sans distinction ni parcimonie, à tous les enfants des épouses précédentes qui ont si mal fini, c'est peut-être ça qui fera pencher la balance face au destin.
    Dames de compagnie, enfants, amants , volez à son secours pour déjouer les pièges de l’évêque et du roi… Sans jamais trahir, si possible.
    La succession de gros plans nous plonge dans la vie de cette cour où la mort rode derrière chaque porte. C'est à croire que jamais auparavant un drame historique n'a été aussi immersif. Une véritable réussite.
    Kerguenmichel
    Kerguenmichel

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2023
    Excellent film vu à Cannes
    Cheminement angoissant de la reine Catherine Parr dernière épouse d'Henri VIII
    Magnifiques photos qui méritent une Palme.
    Jeux d'acteurs dans le juste tin, Jules Law est remarquable. À voir c'est ça le cinéma 🎬
    jpipacific
    jpipacific

    2 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    Malgré la remarquable interprétation des protagonistes, notamment Jude Law méconnaissable, le film est un peu fastidueux.
    22
    Emmanuelle
    Emmanuelle

    4 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2024
    Un film magnifique. très bien joué, notamment avec une grande subtilité par l actrice principale. un monde d intrigues, où conserver ses valeurs et sa vie était compliqué. Dommage qu il n y ait pas plus de beaux films comme cela.
    Lille Vauban
    Lille Vauban

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2024
    JE ATTENTION TRES TRES VIOLENT ET GORE
    C’est très bien joué, c’est très bien filmé.
    C’est aussi très long.
    C’est vraiment très très violent et très gore, peut-être que c’est normal parce que l’époque veut ça
    NautiqueNora
    NautiqueNora

    5 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2024
    Portrait féministe et pictural des dernières années de Henri VIII, cet odieux barbe bleu anglais. Alicia Vikander est très convaincante dans le rôle titre d'une Catherine Parr tout sauf résignée et éteinte, malgré les viols, les manigances de la cour, la pression de l'hérésie qui plane sur son amie d'enfance, la peste, son mari odieux etc. Jude Law est plutôt convaincant dans le rôle du monarque gangrené (au propre comme au figuré). Bien que ce ne soit pas son meilleur rôle, on doit lui laisser qu'il a accepté de camper un personnage dégradant et répugnant jusqu'au bout de l'exercice (RIP son sex appeal et c'est un move courageux).

    Le film a pour lui un scénario correct, des seconds rôles intéressants (Junia Rees crève l'écran dans le rôle de la jeune Elisabeth. Malgré son peu de mots, elle est très expressive), des costumes graphiques (du jaune, du rouge, du noir et du blanc, des jeux de texture avec la flanelle, le velours, les bijoux). La photographie nous amène des tableaux, proches de ce que ferait un Velasquez, par exemple dans la scène où la reine spoiler: comprend que le roi est en train de chercher à la répudier sur son lit de mort
    ou des portraits de trois quarts de la reine et ses suivantes, qui ne sont pas sans rappeler des œuvres de Leonardo (la Dame à l'hermine) ou encore la Dame à la perle de Vermeer. Mentionnons aussi l'intensité émotionnelle de certains moments : j'ai été prise à la gorge par spoiler: cette scène crue et vivement douleureuse de fausse couche. Merci au réalisateur d'avoir su montré pudiquement la peur, la colère, la tristesse tout à la fois.


    Le film n'aura qu'un 3/5 pour les raisons suivantes : deuxième partie un peu longue à partir du moment où spoiler: Henri VIII change d'avis et veut faire inculper sa femme
    . Twist final hasardeux : spoiler: on comprend aisément pourquoi on a fait tuer son mari par "Kit", mais c'est très peu vraisemblable et finalement une catharsis un peu "obvious"
    . Beaucoup trop de passages glauques et de gros plans sur la plaie putréfiée du roi, les entrailles de souris et du roi lui-même, etc. C'est déjà vu et le roi est déjà assez misogyne et nauséabond sans cela. spoiler: Enfin, la manière un peu facile dont Kit est relâchée à la fin, sans contexte, m'a laissée sur ma faim.


    Allez le voir et faites-vous une idée ! Mais dites adieu à tout fantasme sur Jude — il n'y a pas de retour en arrière possible : ces images dégueus de fesses flasques et ses grognements d'animal seront gravés sur votre rétine et habiteront longtemps vos tympans.
    Cervonichristian
    Cervonichristian

    4 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2024
    Ce film nous plonge dans l'univers du roi Henri VIII dans la fin de sa vie où se mêlent les intrigues, dénonciations qui opposent les partisans d'un catholicisme anglican avec les thèses luthérienne dont s'inspirent la reine Catherine dernière épouse du roi. L'ambiance est parfaitement rendue, les décors et costumes sont à la hauteur du fait historique. Le clair obscur accentue le côté dramatique. Le réalisateur s'est permis d'imaginer les conditions de la mort du roi, ce fait n'est pas invraisemblable et donne un côté thriller à un film qui n'est pas un documentaire mais du vrai cinéma où la fiction se mêle à la réalité et donne quelques frissons au spectateur.
    drogo
    drogo

    1 abonné 72 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2024
    Jude Law à son apogée Alicia Vikander parfaite, un scénario qui tient la route du bon cinéma ....
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