Une leçon d'histoire de la méconnue Catherine Parr qui a été la première reine régente en Angleterre. Le titre fait référence aux échecs, l'héroïne doit savoir bien manier les pions pour ne pas finir tuée.
J'ai aimé : - le jeu des acteurs surtout Jude Law méconnaissable dans son costume Henri VIII, il est impossible de le reconnaître ; - intéressant cette partie de l'histoire du royaume unis,
Je n'ai pas aimé : - la fin du film, est ce l'invention du réalisateur, malheureusement, on ne sera jamais. Un bon film instructif, avec une bonne mise en scène, 12/20
Catherine Parr est la sixième femme du roi Henri VIII, dont les précédentes épouses ont été soit répudiées, soit décapitées . Avec l’aide de ses dames de compagnie, elle tente de déjouer les pièges que lui tendent l’évêque, la cour et le roi…
Beau film d'époque, avec des jolis costumes et décors. Les rôles principaux sont bien interprétés. Alicia Vikander dans la rôle de la reine, solide comme un roc face a un époux tyrannique, sur des ses convictions religieuses. Jude Law, dans le rôle du roi, méconnaissable, bouffi... Si la critique du patriarcat est a la mode au cinéma, il ne doit pas pour autant défausser la réalité historique. Le film ne fait malheureusement pas exception avec de nombreux raccourcis voir arrangement avec l'Histoire. La mort du roi en est l'exemple type. Celui-ci est décédé des divers maladies et non assassiné par sa femme....
Le jeu de la reine est un film intéressant, bien mené. La vie de Catherine Parr est intéressante et méritait bien un film. La ligne de crête que cette reine a emprunté est d'un danger de tous les instants face à Henry VIII dont le règne s'achève dans la confusion. Elle est persuadée d'une issue heureuse à sa situation et milite pour l'ouverture d'esprit face à des élites qui brûlent vifs les opposants politiques et religieux. Une femme qui ne s'est pas découragée et nous inspire.
Excellent film d'Histoire. Deux heures délicieuses et sans ennui. Mais attention, je recommande à chacun de se renseigner au préalable sur Henri VIII et surtout sur les deux héroïnes : Catherine Parr, sa dernière épouse, ainsi que la prédicatrice Anne Askew. Au prix de quelques arrangements scénographiques, le film respecte l'Histoire et reflète bien l'atmosphère de l'époque, les enjeux politiques et la personnalité des contemporains.
Un film authentique, sur la fin tragique du célèbre Henry VIII et de sa dernière épouse Catherine Parr. Alicia Vikander, que j'avais découvert étonnante dans "Ex Machina" trouve là un autre rôle à la hauteur de son talent. Mais que dire de Jude Law, il est méconnaissable et détestable à souhait... Lui qui était considéré comme un véritable "Sex-Symbol" il y a au moins 20 ans. Je me remémore, uns scène du film, où en plein acte sexuel, avec son épouse (pendant 3 secondes, on a un gros plan sur l'arrière-train d'Henry VIII... je me suis demandé, est-ce que Jude Law a pris du poids exprès pour le personnage ?... ou est-ce une prouesse des maquilleurs ?... En tous les cas ça le rend nettement moins sexy que d'habitude. La justesse dans le jeu d'A.V, me laisse penser que ce film risque de lui rapporter gros. Une véritable torture psychologique de tous les instants pour son personnage, elle est vraiment le meilleur élément de ce long-métrage.
Pas mal de longueurs, mais quand même une reconstitution historique, dans les décors et les costumes, bluffante. Les interprétations des deux rôles principaux – Alicia Vikander, en retenue, et Jude Law, en lourdeur – se complètent bien.
C'est d'ailleurs à travers leurs interactions que le film trouve son intérêt, et non à travers la multiplication des intrigues politico-monarchiques, qui ont plutôt tendance à diluer notre attention.
En dépit d'une reconstitution historique soignée le film distille un ennui tenace. Jude law est méconnaissable et réalise une certaine performance. Mais l'intrigue est confuse pour qui ne connaît pas l'histoire de l'Angleterre parfaitement. L'actrice principale n'a guère de présence. Ajoutez à ça une fin invraisemblable, et un casting qui a suscité des réflexions à voix haute dans la salle, et vous aurez un film tout à fait dispensable...
Ce grand film d'histoire est crédible, par sa mise en scène, par ses acteurs, par ses dialogues, par son image et surtout par l'absence de tout anachronisme technique ou sociétal, ce qui est souvent le cas dans les films historiques. On est bouleversé par cette histoire à la fois intime et sociale, dérisoire et grandiose en même temps.
Il serait intéressant que des historiens compétents vérifient la précision de la vérité des événements relatés, y compris du point de vue de la vie et du caractère des personnages. Ainsi, ce film pourrait être également utilisé dans un but pédagogique.
Entre film historique et propos féministe, "Le jeu de la reine" balance.
Du côté de la reconstitution, on a les costumes (superbes, jusque dans leur empilage), les décors (avec un château quasi labyrinthique), l'éclairage (en lumière naturelle ou à la bougie, pour certaines scènes nocturnes), les longues barbes du XVIe siècle et les intrigues de Cour, où religion et politique s'entremêlent.
Le propos militant se concentre sur le personnage de Catherine Parr, la dernière compagne d'Henri VIII, femme cultivée, épouse en apparence aimante et soumise, régente audacieuse... et mère de substitution, pour les enfants royaux nés de précédents mariages. Cela en fait un peu trop pour un personnage, que le film place sur un piédestal, bien servi il est vrai par la prestation d'Alicia Vikander, parfaite à tout point de vue.
Les autres interprètes sont tous très bien, en particulier Jude Law dans un rôle inattendu, mais aussi Erin Doherty (en prédicatrice rebelle) et Junia Rees, qui incarne la future reine Elizabeth... et qui est la narratrice l'histoire.
Dommage quespoiler: la fin, complètement inventée, soit ratée . Sinon, je mettais une (demi) étoile de plus.
Un film qui concurrence les jeux vidéo dans l’univers des châteaux sombres et humides du Nord de l’Europe au Moyen-age, mais avec un bien meilleur réalisme des sentiments de dévotion et de peur intimement mêlées . Pas de doute, vous allez rapidement sombrer d’empathie pour cette reine Kit (Catherine Parr) qui est maternelle, rusée, sincère face à son mari roi, lui aussi paternel, rusé, mais brute et sans sentiment..
Un film entre histoire, drame et thriller... avec des actrices et acteurs tous très bons, une photographie très belle. Je connais très peu cette période historique et le réalisateur a déformé l'histoire mais malgré de grosses libertés prises, en étant allée regarder ce qu'il s'est réellement passé, je ne suis pas choquée, l'esprit est respecté. Pas impérissable mais intéressant et un bon divertissement
L'histoire assez méconnue de la dernière épouse d'Henri VIII. C'est donc une tension palpable qui se tient tout le long du film entre un roi aussi imprévisible que dangereux et une femme acquise aux idées de la réforme bannies du royaume et qui la mettent donc en danger. Jude Law est méconnaissable en Henri VIII obèse et menaçant et Alicia Vikander est, comme d'habitude, magnifique dans ce rôle mêlant fragilité et force de caractère. Les costumes et les décors sont beaux et nous projettent dans cette époque toute d'ombres et de lumière. Le film est un peu long mais c'est surtout un dénouement qui s'écarte volontiers de la réalité historique qui me navre dans ce film et m'empêche d'aller au delà de 3 étoiles. A mon sens, ce type de film, s'il peut se permettre une liberté de création, devrait respecter a minima les grandes étapes et vérités historiques. A lors, je sais bien, on est dans une époque où il n'y a pas de faibles femmes mais que des pervers à la masculinité toxique, mais quand même !