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sparowtony
281 abonnés
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5,0
Publiée le 30 juillet 2012
Un magnifique film de science-fiction à l'ambiance très envoûtante ! 11 ans après sa sortie,ce film reste une claque visuelle et scénaristique. Les 2 acteurs principaux,Haley Joel Osment et Jude Law,sont excellent,en particulier le premier et la musique de John Williams est superbe et fait très futuriste.La fin est étonnante et suscite des questions mais est très réussi.Un film détesté à sa sortie mais à voir absolument !
Fruit d'un travail commun entre Stanley Kubrick et Steven Spielbierg, "A.I. Intelligence Artificielle" est un brillant film de science-fiction. Une réalisation futuriste, émouvante et spectaculaire !
Un conte SF signé Spielberg. Voila qui est alléchant. Le résultat donne une sorte de curieux mélange entre "Ghost in the Shell" et "Pinocchio". Mais malgré un coté science fiction, à la fois crédible et maîtrisé, le film sombre peu à peu dans une sorte de conte cacophonique agrémenté d'un propos philosophique digne d'une copie de bachelier. Le plus gros défaut d'intelligence artificielle et qu'il a beaucoup de mal à conclure son histoire. Toute la dernière demi-heure est de trop, puisqu'elle n'apporte rien au film, si ce n'est que d'éviter une fin trop déprimante. Malgré cela, Spielberg nous offre malgré tout un bon divertissement et nous fait passer un bon moment.
" A.I Intelligence Artificiel " bon film de Steven Spielberg .
L'histoire se déroule dans le futur ou la fonte des glaces a submergé la majorité des terres habitables et a provoqué famine et exode . Les robots sont alors devenus essentiel dans la vie quotidienne des humains et assurent désormais la plupart des tâches domestiques . Le professeur Hobby ( William Hurt ) veut aller encore plus loin en créant le premier androïde sensible , un enfant capable de ressentir des émotions comme éprouver de l'amour . Il voit la une occasion en or d'ouvrir la robotique à un marché plus large en vendant des robot-enfants pour des parents ne pouvant pas avoir d'enfants . Il crée alors David ( Haley Joel Osment ) un robot qui ressemble à s'y méprendre à un jeune enfant de 11 ans . David est alors adopter par Henry ( Sam Robards ) et Monica Swinton ( Frances o' Connor ) un couple en manque d'enfant dont le fils atteint d'une grave maladie a été cryogénisé en attendant un remède pour le guérir . Mais l'intégration de ce jeune androïde au sein du couple va s'avérer difficile surtout quand leur vrai fils va finalement sortir de son coma et reprendre sa place au sein de la famille . Bientôt abandonné par sa mère adoptive , David entame un périlleux voyage pour devenir un vrai petit garçon que sa mère pourra aimer comme un vrai fils ...
" A.I Intelligence Artificiel " est un bon film de Steven Spielberg . A la base " A.I Intelligence Artificiel " était un projet de Stanley Kubrick . Il voulait adapter sur grand écran une nouvelle de Brian Aldis nommer " Supertoys last all summer long " . Mais après avoir rédiger une partie du scénario il prit finalement la décision de confié le projet à son ami Steven Spielberg . On ne saura jamais ce qu'aurait pu donner ce film si Kubrick l'aurait réaliser mais Steven Spielberg , qui a donc hérité du projet , signe un bon film . L'histoire est vraiment prenante et intéressante . Une histoire cruel et émouvante avec ce jeune robot qui peut ressentir des émotions comme l'amour et qui va s'attacher à cette famille adoptive et pricipalement la mère et qui va avoir du mal à s'intégrer et qui va finir par se faire rejeter car considérer uniquement comme un super jouet servant à combler un manque . Il va vouloir devenir un vrai petit garçon pour que ses parents l'aiment ce qui va l'embarquer dans un voyage à la fois merveilleux et dangereux . Spielberg signe avec ce " Pinocchio " futuriste un beau conte à la fois drôle , prenant et émouvant . Alors certe le film n'a pas la puissance d'un E.T , autre conte signé Steven Spielberg , mais il est très prenant et divertissant . Les effets spéciaux du film donnant vie à la fois aux androïdes et à l'univers futuriste du film sont époustouflant . Et même aujourd'hui ils passe superbement bien . Les robots ont l'air très réaliste . L'univers futuriste du film est super bien rendu à l'écran . Visuellement on en prend plein la vue . On s'évade avec grand plaisir dans ce monde futuriste et apocalyptique ( la fête foraine , rouge city la ville de tout les plaisirs , Manhattan engloutit par les eaux ... ) . Le film est porter par un très bon casting avec à sa tête le jeune Haley Joel Osment le jeune acteur du film " sixième sens " . Haley Joel Osment , alors tout juste auréoler du triomphe mondiale de " sixième sens " qui en a fait un enfant star à l'époque , est juste excellent dans le rôle de ce jeune androïde . Il est vraiment très crédible dans le rôle de ce robot qui peu ressentir des émotions .On y croit à fond . Dommage que sa carrière au cinéma est décliné après ça car c'était vraiment un bon acteur surtout pour son jeune âge . Il joue un jeune robot vraiment crédible , touchant et attachant . Le reste du casting tient également bien la route avec entre autre Jude Law très bon et très crédible également en robot conçu pour le plaisir des femmes nommer Gigolo Joe qui va rencontrer par hasard le jeune david et l'accompagner dans sa quête de devenir un vrai petit garçon . Sans oublier les bonnes prestations de William Hurt très bon dans le rôle du professeur Hobby qui a conçu le jeune androïde David , Sam Robards et Frances O' Connor parfait également dans les rôles des parents adoptifs du jeune David qui vont finir par l'abandonner .
Pour résumer " A.I Intelligence Artificiel " est un bon film de Steven Spielberg malgré le fait qu'il a divisé à sa sortie et connu un succès mitigé et qui mérite d'être redécouvert .
Superbe film, qui m'a fait réfléchir, rêver et qui m'a touchée. De nombreuses questions sont abordées à travers le film : tout d'abord, jusqu'où pouvons nous aller pour satisfaire nos envies ? Jusqu'à créer de toutes pièces ... de l'amour ? Un produit tel que David peut-il être consommé comme n'importe quel autre produit de la vie quotidienne, jusqu'à ce que nous n'en ayons plus l'utilité, ou simplement plus envie de l'utiliser ? Dans la première scène du film, un des personnages pose la question suivante : si l'on crée un "objet" capable de nous aimer, quelle responsabilité avons nous vis-à-vis de lui ? Puis le film élargit sur tous les autres robots-humains déjà créés auparavant qui nous amène à réfléchir sur notre comportement vis-à-vis des autres races ou espèces : avoir le pouvoir de les détruire nous en donne-t-il le droit ? Et enfin, est-il possible de vivre en aimant sans être aimé en retour ? Toutes ces questions vastes et assez classiques il faut le dire, sont apportées les unes après les autres à travers la "vie" et les aventures de David, le premier robot-enfant capable d'aimer qui va tout tenter pour être aimé en retour par sa "mère adoptive". Haley Joel Osment est parfait, vraiment excellent ! on ne s'ennuie pas une seconde et même si j'avoue que la fin m'a un peu surprise et légèrement déçue sur le coup spoiler: (des aliens ... ) c'est plutôt bien exploité pour apporter une dernière scène qui clos joliment cette histoire entre science-fiction et compte de fées.
A.I. Intelligence artificielle que dire: vraiment ce film est une grande aventure, un grand moment de cinéma, j'ai était vraiment impressionné et subjugué par ce film qui est vraiment une pure merveille, un vrai coup de coeur. Ce film mélange magnifiquement bien émotion,science fiction, ingénieusement visuel, histoire captivant. C'est juste énorme. La réalisation signe Steven Spielberg est juste magistrale, très intelligent, inspiré visuellement ainsi que au niveau du scénario, avec de magnifique plans de camera et de somptueux décors futuriste: vraiment Steven Spielberg nous fait encore voyagé et rêver dans ce film: Bravo. L'histoire est très captivant, très passionnant, vraiment bien travaillé et écrit et surtout très intelligent, remplit de émotion et de mystère, et les personnages sont très attachant: surtout David qui est d'ailleurs magistralement bien interprété par Haley Joel Osment qui ma juste bluffé et impressionné, il est vraiment parfait dans ce rôle. (mention spécial aussi a Jude Law qui est vraiment très marrant dans ce rôle.) Les musiques sont vraiment prestigieuse et grandiose signé par le grand John Williams, d'ailleurs les musiques colle parfaitement a l'ambiance, ambiance vraiment très étrange, très noire mais très intéressant. Voila un film unique en son genre, qui sort des code de SF, vraiment une pure merveille, a voir absolument. Un pur chef oeuvre.
Réputé long et rébarbatif, A.I. fait pourtant partie des oeuvres les plus ambitieuses de Steven Spielberg, reprenant un scénario original de Stanley Kubrick. La présence des deux poids lourd à l'écriture débouche sur un film certes lent, mais également profond, visionnaire, plein de sensibilité, et qui bénéfice d'une réalisation plus que solide. Le jeune Haley Joel Osment campe avec brio un robot ultra-perfectionné cherchant à devenir humain, aux cotés de seconds rôles intéressants (Jude Law) bien qu'un peu trop effacés. En bref, je ne me suis pas ennuyé un seul instant devant ce film très ambitieux, dont le caractère novateur - la vie des robots au coté des humains - est approfondi comme nulle part ailleurs.
Et bien dites-moi ! Je viens de revoir AI et je me dis que j’ai dû être aveugle lors de sa sortie. J’avais été gêné par le côté melo à outrance, par le rythme lento surtout vers la fin… Et bien je me suis lourdement trompé. C‘est sans conteste l'un des plus beaux films de Spielberg. Il faut d’abord se replonger dans l’univers. C’est un conte fabuleux (comme Pixar sait les signer) qui choisit forcément l'émotion comme moteur puisqu’il y est justement question d’un petit robot (qui en est par essence dénué) en mal d'amour et rêvant de retrouver sa maman… J'ai surtout compris la beauté céleste de cette séquence finale avec des Aliens "rêvés de toutes pièces" par le petit David. C'est à mon sens un point capital et la conclusion logique de cette histoire à la fois féérique et noire comme le chagrin..Le film devient en effet le rêve incarné (un indice ? les extraterrestres sont à l'image d'une statue entr'aperçue par David juste avant de plonger du haut d'un gratte-ciel). Et c'est alors que naissent vraiment les rêves sous nos yeux. La quête de David peut alors s'achever et le film avec. Là où naissent les rêves, c'est aussi la naissance des images, l'intérêt supérieur du cinéma démontré en quelques plans magiques, à pleurer, qui retracent "en studio" la relation fragile de David à sa maman. La fonction première du 7ème art est alors divinement illustrée : créer de l’émotion, faire vivre et revivre des êtres chers, de grandes idées, des sentiments surpuissants... Dans le même temps, je comprends mieux la déception relative à l'époque de celles et ceux (dont j’étais) qui attendaient un film de SF dépaysant, calibré, musclé... Et bien non ! AI est au contraire un conte intimiste, l'un des films les plus personnels de Spielberg et la raison profonde pour laquelle il fait du cinéma. Pour que nous survive, comme ce petit robot après nous, quelque chose de notre humanité... Extraordinaire ! A revoir toutes affaires cessantes..
Un Spielberg un peu manqué. Même si l'esthétique et les décors futuristes sont superbes, on a beaucoup de mal à s'attacher aux personnages et l'histoire devient parfois vraiment étrange. De plus, l'ensemble manque d'émotion. Dommage car un sujet comme celui-ci, triste mais beau, méritait mieux. A voir pour le côté esthétique.
Très longtemps entre les mains de Stanley Kubrick, "A.I. Intelligence Artificielle" atterrit dans celle de Steven Spielberg après la mort du réalisateur de "Orange Mécanique". Et que dire sur ce film, ça aurait été un très bon film de science-fiction si il avait été réduit de ses vingt dernières minutes, où Spielberg nous offre une longue fin un peu niaise et pleine de bon sentiments. C'est dommage, car si on parle de la première heure 50, c'est plutôt bien, tout le savoir-faire de Spielberg en terme de mise en scène et de rythme sont là, et surtout le scénario énigmatique et parfois fascinant, associé au superbe visuel, que ce soit dans les décors ou les couleurs, on avait quelque chose de vraiment bien. Mais Spielberg oublie la réflexion et la subtilité dont le sujet pouvait pourtant nous en offrir énormément. Au final, si ce n'est l'aspect du Pinocchio du futur, on ne retient peu de chose. Les interprétations sont plutôt bonne notamment Jude Law. Bref c'est dommage avec un sujet pareil on pouvait s'attendre à quelques choses de beaucoup mieux et on ne retient que le coté visuel du film finalement. Dommage.
Lorsque Spielberg s'attaque à la science-fiction, il ne rate jamais son coup. *A.I. Intelligence Artificielle* le prouve et, bien que ce soit l'un des films les moins "populaires" du réalisateur, je dois avouer avoir été subjugué (comme rarement) par la poésie et la douceur du film. Il s'agit clairement d'une réécriture sauce sci-fi de *Pinocchio* et ce de manière extrêmement juste et touchante. Le film se divise en trois parties dont la première a pour sujet l'intégration de David dans sa nouvelle famille. Les trois parties qui composent le film sont plutôt homogènes, notamment dans leur tonalité, on a l'impression d'assister d'abord à un film d'anticipation glauque et froid pour ensuite passer à un récit d'aventure cyberpunk pour ensuite tomber dans le conte enfantin et la métaphore. Ces trois parties trouvent, malgré leur hétérogénéité, une identité commune, ce qui confère au film, plutôt qu'une sensation de dispersion, un sentiment de richesse et l'impression d'avoir vécu une véritable aventure physique et morale.
Ajouté à cela la mise en scène parfaite de Spielberg, la bande originale magnifique de John Williams et les compositions toutes en justesse du casting, on arrive à un magnifique film de science-fiction, une mise à jour du mythe de Carlo Collodi appréciable autant par le jeune public que par les cinéphiles chevronnés.
Cette fiction réalisée par Steven Spielberg nous offre de belles images et des décors fabuleux. Le scénario, hyper stéréotypé, recèle néanmoins quelques bonnes idées. Il contient aussi pal mal d'incohérences qui rendent l'histoire moins crédible. Au casting, il faut reconnaitre une superbe prestation de Haley Joel Osment, le comédien assumant le rôle de David l'enfant robot. J'ai eu énormément de difficulté à adhérer à ce conte fantastique, peut-être était-il destiné à des enfants ?
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3,5
Publiée le 18 juin 2020
Ambitieux projet que cette oeuvre de S.F sur les ambiguïtès de l'intelligence artificielle! Steven Spielberg se tire tant bien que mal de l'aventure, sur une idèe suggèrèe du très regrettè Stanley Kubrick auquel le film est dèdiè! Quasiment tout "A.I" a ètè tournè en studio et c'est exactement ce qu'il fallait pour conserver intact la vision du maître Kubrick! Le spectateur passe constamment d'un monde diffèrent à l'autre! Splendeur des dècors futuristes qui font partie intègrante de ce pèrilleux voyage, de cette expèrience de David Swinton! Son èvolution, c'est un peu la notre! Un retour sur notre condition pour un voyage sans billet de retour! Et il fallait un jeune prodige comme Haley Joel Osment pour incarner avec maestria ce petit androïde en quête d'humanitè! L'acteur surdouè de "Pay It Forward" ne cligne pas des yeux durant tout le film! Un exploit à souligner qui reste à ce jour sa meilleure performance! Spielberg saisit une inquiètante rèalitè, à la fois mètaphysique (la recherche de la fèe bleue), dèsespèrèe (la recherche de la mère adoptive) et au-delà de tout! Intriguant et dètonnant...
Il fallait revoir "Intelligence Artificielle", écrire de nouveau sur ce film magnifique tout en posant la même question : les robots sont-ils capables d'amour ? Indémêlable de bout en bout, le problème libère étrangement une émotion progressive et dévastatrice lors d'un final ahurissant, preuve d'une capacité inédite chez Spielberg à traiter des enjeux philosophiques et moraux complexes tout en menant un trajet affectif limpide. David est un robot programmé pour aimer inconditionnellement ses parents, mais rien n'assure qu'il soit aimé en retour : autrement dit, son amour est certain mais sa faculté à s’inscrire dans une relation ne l'est pas, la preuve lorsque le fils biologique sort du coma et doit cohabiter avec son nouveau "frère". C'est le rapport à l'autre qui détermine notre part d'humanité et, curieusement, David se délie petit à petit de ses mouvements mécaniques pour se focaliser sur un enjeu purement émotionnel : comme Pinocchio, il cherche la fée bleue afin d'être transformé en réel petit enfant, unique condition pour être assurément aimé par sa mère. Cette quête identitaire ne fait en aucun cas perdre au film de sa force réflexive et politique – la séquence de foire où les robots sont détruits en public devant une foule hystérique est d'une violence inouïe – mais ouvre une voie ouvertement mélodramatique. Même face aux manipulations obscènes des scientifiques prêts à tout pour récupérer David (l'interrogation truquée avec le Dr. Know), même en rencontrant des robots dupliqués qui annulent de fait la singularité du "garçon", même après être resté deux mille ans sous les eaux et la fin de la civilisation humaine, l'amour reste intact, plus seulement programmé mais ancré et devenant ainsi la seule raison d'exister. Beaucoup ont vu dans l'épilogue de "A.I" un happy end alors que jamais Spielberg n'avait filmé une issue aussi triste et morbide que celle-ci; peut-être que la douce mélodie de John Williams, la lumière aveuglante ou encore les larmes de David ont pu tromper le spectateur. Les dernières minutes sont inoubliables parce que le drame, indéniable et terrible, confine paradoxalement à l'apaisement :spoiler: l'obsession vire ici à la folie mais aussi à une forme de tranquillité, celle de l'image très simple d'un enfant qui peut enfin se coucher aux côtés de sa mère, définitivement endormie.
A la base, "A.I." était un projet de Stanley Kubrick, mais il n’a malheureusement pas eu le temps de le réaliser. Il a finalement échu à Steven Spielberg – lequel avait toute la confiance de Kubrick – et on peut dire que le résultat est de qualité. Sans être toutefois un chef-d’œuvre pour moi (il comporte des longueurs), ce film brille par une mise en scène inspirée et un scénario intéressant, qui nous propose la quête métaphysique d’un jeune androïde, David, parti à la recherche de sa propre humanité. Comme dans d’autres films avant lui (je pense notamment à "Blade Runner" ou "L’Homme bicentenaire"), cet androïde va s’avérer presque plus humain que les hommes eux-mêmes. Cette sensibilité exacerbée est parfaitement rendue par un jeune interprète de grand talent, Haley Joel Osment (l’enfant star de ces années-là), dont le jeu, intense et profond, surprend par sa maturité. Le reste du casting est de qualité : Jude Law (parfait en "androïde de l’amour"), Frances O’Connor (très touchante), William Hurt (un acteur d’une classe folle, qui fait passer beaucoup d’émotion par le regard). Enfin, la musique de John Williams est toujours aussi inspirée et parfaitement en symbiose avec les images. "A.I" est un film très intéressant, une oeuvre un peu à part dans l’impressionnante filmographie de Spielberg. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de penser à ce que le film aurait pu être s’il avait été realisé par Kubrick.