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Chevtchenko2
42 abonnés
1 214 critiques
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3,0
Publiée le 30 mars 2023
Conte ultra ambitieux mêlant drame, et science fiction AI n'en reste pas moins une œuvre bancale. Le début est très intéressant avec HJ Osment excellent et inquiétant en androïde, puis vient la seconde partie avec Jude Law, un peu plus aventurière. Sympa mais rien d'inoubliable. Enfin, vient la conclusion interminable et sans doute trop mielleuse. Le film n'en reste pas moins troublant et malgré ses imperfections, je m'en souvenais parfaitement 20 ans après l'avoir visionné. Preuve que le film ne laisse pas indifférent quoiqu'on en pense.
c vraiment très bien imaginer je trouve le petit robot etc mais la chose c qui la un peu de sentiment le robot c un peu mal fait sa mais bon il y a toujours le plaisir dans ce film
Dès la fin des années 70, Stanley Kubrick travaille sur l’adaptation de la nouvelle “Supertoys Last All Summer Long” de Brian Aldiss. Finalement, il prit la décision de laisser le projet à son ami Steven Spielberg. Ce scénario écrit à plusieurs mains c’est “A.I. Intelligence Artificielle”. L’histoire se déroule au XXIème siècle et la fonte des glaces a submergé la majorité des terres habitables et provoqué des famines et exodes. Les robots assurent désormais la plupart des tâches domestiques. Le professeur Hobby veut aller encore plus loin et va créer le premier androïde sensible, un enfant capable de développer un vaste répertoire d’émotions et de souvenirs. Ce sont Henry et Monica qui accueillent le robot chez eux. Leur vrai enfant est atteint d’une grave maladie et a été cryogénisé le temps de trouver un remède. Révélé dans “Sixième Sens”, Haley Joel Osment le jeune garçon parvient à insuffler un sentiment plein d’humanité à son personnage pourtant fait de ferraille. Son regard et sa gestuelle font partie intégrante de la beauté du film, surtout lorsque l’histoire le met régulièrement dans des postures humiliantes. A la fois intimiste et grandiose, “A.I. Intelligence Artificielle” est une oeuvre contemplative et fascinante tout en ouvrant à l’audacieuse réflexion de notre avenir sur Terre. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Bon film dans son ensemble. Une belle technologie, de beaux décors et une bonne histoire. Je n'ai pas fait attention au détail du "David ne ferme jamais les paupières" et ai préféré le début avec la mère adoptive plutôt que la suite qui est plus sombre. Mais c'est un bon film.
Suite à la disparition de Stanley Kubrick, c'est Steven Spielberg qui prend les commandes de A.I. avec tout le savoir-faire qu'on lui connait. Il nous livre un grand film de science fiction, spectaculaire et émouvant mas aussi particulièrement noir. La première partie est surprenante voire dérangeante par moment mais le ton est donné et lors de la seconde partie, on part à la découverte de ce monde étrange, ce monde qui a tant changé et où le pessimisme est roi mais on part surtout en quête d'identité avec le petit androïde David avec en toile de fond, l'histoire de Pinocchio, omniprésente. L'atmosphère est très prenante, les décors très réussis et au sens large les effets spéciaux superbes. Après son incroyable partition dans 6ème Sens trois ans plus tôt, Haley Joel Osment crève à nouveau l'écran avec la participation d'un excellent Jude Law. Beaucoup de thèmes sont abordés ici et toutes les réponses à nos questions ne sont pas données mais l'émouvante et stupéfiante fin, pleine de poésie, nous en apporte suffisamment. Un très bon métrage de la part de Spielberg mais il est vrai que j'aurais beaucoup aimé découvrir ce que Kubrick en aurait fait ...
Un Spielberg souvent sous estimé qui gagne clairement à être revu 22 ans plus tard. Une fable sublime sur l’amour inconditionnel plus que sur l’IA, une œuvre déchirante et touchante dont le cœur est moins le récit d’anticipation (ses trouvailles ingénieuses et ses décors magnifiques) que le mystère de la persistance des sentiments. Faisant comme souvent preuve d’une ambition folle et d’une maîtrise de la mise en scène parfaite, le grand Steven reprend ici une trame de Kubrick et réussit à lui insuffler ses thématiques personnelles et sa patte unique pour livrer un film à grand spectacle, populaire et intelligent (mais pas artificiel), épique et émouvant. Pas loin du chef d’œuvre pour moi, clairement dedans pour certains.
A la base je n'ai rien de spécial contre Spielberg mais là il faut reconnaître qu'il a fait fort dans la mièvrerie. On ne peut qu'être déçu quand on imagine ce qu'aurait pu donner ce film dans les mains de Kubrick (je pense à un pamphlet cynique sombre emprunte de mysticisme et avec un gros pouvoir réflexif). Là c'est du mélo tellement surfait qu'on a du mal à y croire malgré une perf majuscule de Haley Joel Osment.
« A. I. Intelligence Artificielle » de Steven Spielberg sorti en 2001, est ne l’oublions pas basé sur une idée de Stanley Kubrick. Ce film de 2 h 20 peut être schématiquement découpé en 3 parties. David (Haley Joel Osment très bluffant) est un robot androïde programmé pour vouer un amour sans limites envers ses parents adoptifs. Il a été acheté par un couple dont l’enfant est mort il y a 5 ans mais qui a été cryoconservé. La « mère » aura bien du mal à s’habituer à la présence de David et à ses questions et lorsque son propre fils sera finalement ramené à la vie, le choc sera frontal. La mère déprogramme David mais hésite à le rapporter à la firme qui l’a élaboré et l’abandonne dans une forêt, David de pleurer en la suppliant de ne pas l'abandonner mais elle lui fera comprendre qu'il n'est pas réel, qu’il n’est pas « un vrai petit garçon ». Dans cette forêt, David sera pris en charge par un autre androïde, « Gigolo Joe », conçu pour simuler les relations amoureuses et sexuelles avec des adultes. Ils vont être capturés par des chasseurs de « méchas », des humains qui luttent contre l’excès d’androïdes et s’en servent pour des spectacles cruels au cours desquels on les détruit dans des jeux dignes des arènes romaines. C’est la partie un peu trop longue de ce film à mon goût même si certaines séquences sont inouïes en termes de réalisation. David et Gigolo Joe arriveront à se sauver et ils partiront dans un New York sous les eaux du fait du réchauffement climatique à la recherche de la fée bleue qui tel Geppetto a su amener à la vie sa marionnette Pinocchio, pourrait rendre David humain selon la prophétie du Dr Sait-Tout. Cette quête sera très longue et après un sommeil de 2 000 ans grâce à l’intervention d’extra-terrestres, David aura le droit à une seule journée de vraie vie qu’il passera auprès de sa mère adoptive. Un film de science-fiction dotée d’une grande poésie avec des effets spéciaux extraordinaires et qui pose des questions d’éthique. Un réel chef d’œuvre !
A.I. Intelligence artificielle est sûrement un tournant dans l'oeuvre de Steven Spielberg qui signe ici un film très réussi, personnel qui ressemble au vu de ses trois grandes parties , aux obsessions du cinéaste. La première partie renvoie aux obsessions sécuritaires familiales de Spielberg, deuxième partie -moins réussie- renvoie au refoulé très sombre du cinéaste, un cadre nocturne angoissant et un côté glauque important (la ville lumière triste et superficielle, la foire à la chair et la décharge où les "mecas" cherchent à se reconstruire un corps). La conclusion, très réussie et émouvante à pleurer, renvoie au merveilleux souvent présent chez Spielberg avec les ET proches de Rencontres du troisième type. La tristesse émane en permanence de ce film brillant servi par une superbe interprétation de Joël Osmond et de son nounours, formidable. Le thème du film est la solitude à travers le héros d'une part et de l'absence d'amour du robot d'autre part à travers trois moments clefs et époustouflants : quand le petit garçon est abandonné par sa mère en forêt (à pleurer), l'instant où de retour chez son créateur, remarquant ses clones, il se jette dans un New York englouti et le moment où il retrouve sa mère (cet instant est un chef d'oeuvre). L'esprit de Kubrick, qui a failli réaliser le film, baigne A.I. particulièrement lors de l'arrivée des E.T. sertie par une musique proche de celle de 2001. D'ailleurs, John Williams réalise ici un très bon travail sobre et émouvant. La seule faiblesse du film provient de son milieu où le "meca" ne semble pas bien cerné ou pas assez développé. A.I. Intelligence artificielle marque le début de l'ère adulte du cinéma de Spielberg et donne envie de lire la nouvelle d'Adliss.
Avec Spielberg à la réalisation et un pitch intéressant, qui se traduit d'ailleurs par 30 bonnes premières minutes, on était en droit de s'attendre à beaucoup mieux de la part d'A.I. Intelligence artificielle, car passé la première demi-heure qui installe une sorte de réflexion sur l'éthique avec pas mal de justesse et une émotion bien transmise par le bon casting, le film se perd en loufoqueries qui sonnent totalement hors-propos et la suite n'est qu'une longue longue dérive vers de la niaiserie, du gnan-gnan, de la guimauve... avec en "apothéose" le dénouement final complètement ahurissant (dans le mauvais sens du terme) pour nous servir quelque chose d'extrêmement consensuel alors qu'une autre option s'imposait clairement... mais avec la mauvaise direction prise dès le premier quart du film passé... ça allait forcement dans le mur. Dommage !
Un conte futuriste et poétique que l’on peut voir comme une version moderne du conte de fée Pinocchio. Spielberg reprend un projet de fau Stanley Kubrick. Féérique et sombre à la fois
Pour un de ses films les plus personnels,Steven Spielberg reprit un scénario inachevé de Stanley Kubrick,pour en faire un conte de science-fiction,fascinant,dérangeant,morbide et bercé d'illusions.Dans un futur indéterminé,où la Terre est submergée par les eaux,les mécas ont envahis les foyers.David,robot-enfant,est recueillie par une famille,un peu par défaut.Quand leur enfant naturel sort du coma,David est abandonné sans ménagement dans la forêt.Dès lors,son seul objectif sera de devenir un véritable enfant,suivant en cela le mythe de Pinnocchio,pour pouvoir se faire aimer de sa mère adoptive(Frances O'Connor,bouleversante).Une histoire déchirante,qui traduit toute la peur enfantine de Spielberg d'être délaissé et de ne pas être aimé."A.,Intelligence Artificielle(2001)a beaucoup divisé à l'époque,tantôt à cause de ses longueurs,tantôt à cause de son sentimentalisme qui frise parfois la guimauve.Mais d'un autre côté,il est visuellement extraordinaire,entre les cités décadentes au kitsch criard,les fêtes foraines apocalyptiques ou son imagerie d'un Manhattan englouti.Et malgré tous ses artifices,il emporte durablement une émotion constante,notamment dans un final optimiste,et cathartique.Haley Joel Osment,et son visage ciré,est troublant.Jude Law est un Gigolo Joe amusant en forme de guide.Un film qui se bonifie avec le temps.
Très beau film, surtout la fin qui est très poétique !! Dommage qu'il y ait quelques longueurs, et quelques lourdeurs mais à part ça l'histoire est très prenante. Le scénario est bien travaillé et original, la b-o est d'une rare beauté (comme tous les films de Steven Spielberg), et les acteurs comme Haley Joel Osment et Jude Law sont convaincants dans leurs rôles... Bref, 'A.I. Intelligence artificielle' est un magnifique conte de fées moderne.