Avis : A.I. Intelligence artificielle - Page 4

Ce film est la troisième plongée de Spielberg dans l'univers du conte enfantin, après "E.T." et "Hook ou la revanche du capitaine crochet".
Soyons clair, je n'aime pas ce Spielberg là. Toute sa naïveté et sa sensiblerie ressortent avec ce type de sujet.

A.I Intelligence Artificielle est un excellent film de Science Fiction ! A la réalisation on retrouve le grand Steven Spielberg qui nous livre un de ses œuvres les plus personnels de sa filmographie. L'histoire se déroule dans le futur où la fonte des glaces submerge la majorité des terres habitables et a provoqué famine et exode.
Les robots sont alors devenus essentiel dans la vie quotidienne des humains et effectuent désormais la plupart des tâches domestiques. Un scientifique du nom de professeur Hobby veut aboutir à la création d'un androïde sensible, un enfant capable de ressentir des émotions comme éprouver de l'amour. Le professeur Hobby crée alors David, un robot qui est semblable à s'y méprendre à un enfant de 11 ans. Un couple en manque d'enfant vienne un jour adopter David pour "remplacer" leurs vrai fils qui a été cryogénisé en attendant un remède suite à une grave maladie qu'il aurait atteint , l'intégration de ce jeune androïde au sein du couple va toutefois s'avérer être difficile surtout quand leur vrai fils va finalement sortir de son coma et reprendre sa place au sein de la famille. Bientôt abandonné par sa mère adoptive, David débute un parcours périlleux pour devenir un vrai petit garçon que sa mère pourra aimer comme un vrai fils. Je ne comprends pas les critiques négatives vis à vis de ce film, A.I est rabaissé à un film trop ennuyeux, trop long qui ne propose pas grand chose, c'est complètement absurde, ce film est vraiment riche, c'est un de mes films de Steven Spielberg préféré, et j'aimerais redorer le blason de ce film qui est considéré comme un des pires films de Steven Spielberg, mais pour moi c'est un des meilleurs films de Steven Spielberg. C'est un des films les plus ambitieux de Steven Spielberg, je ne sais pas pourquoi, je ne comprends pas les critiques négatives. On a aussi un casting très prestigieux et des jeux d'acteurs juste impressionnants, Jude Law donne le meilleur de soi-même dans son rôle de Gigolo Joe, c'est pour moi sa meilleure prestation à ce jour, j'aime beaucoup Jude Law dans la plupart des films où il a jouer, mais là il est vraiment bluffant dans ce rôle. Haley Joel Osment en David est lui aussi bluffant, c'est dommage que cet acteur ne réussit plus trop aujourd'hui car lorsqu'il jouait dans Sixième Sens et A.I, c'était vraiment plus qu'un excellent jeune acteur. William Hurt joue également très bien, Brendan Gleeson également. La B.O de John Williams est une nouvelle fois somptueuse, John Williams ne perd pas son talent de magicien lorsqu'il fait ses B.O. La photographie du film de Janusz Kamiński est vraiment très réussi, et nous donne quand même un visuel assez agréable à voir, même si Janusz Kaminski n'est pas non plus un Roger Deakins qui aurait livré une photographie bluffante s'il aurait été à la charge de la photographie du film, c'est pour moi un facteur très important dans un film la photographie, cela permet à un film d'avoir encore plus des qualités visuelles. Steven Spielberg nous livre un de ses films les plus émouvants. Les thématiques du film sont vraiment intéressantes. Le film est certes pas parfait, la longueur impacte un peu le film, mais voilà ça impacte pas non plus énormément je trouve. Pour résumer, un des films de Steven Spielberg les plus sous-côtés. Un des films de Steven Spielbreg les plus riches en émotions, en thématiques, en terme d'ambitions.

Un film à la fois simpliste et étonnamment complexe. Un mix entre émotion et froideur. L'union pas banale entre Stanley Kubrick et Steven Spielberg fonctionne plutôt bien, et H.J Osment est inoubliable dans le rôle de David.

J’en baille encore ! Un Pinocchio futuriste et philosophique sans queue ni tête, une touche d’écologie (çà devenait à la mode), des acteurs qui surjouent en pensant marquer l’histoire du cinéma, vous secouez le tout pendant 2h30, vous obtenez AI. Un bien indigeste pour un grand chef !

J'ai eu l'impression d'être devant un dessin animé. Le scénario semble écrit pour intéresser des enfants en bas ages. J'ai arrêté avant la fin.

"Le nouveau chef d'oeuvre de Steven Spielberg" voila comment on nommait A.I. a sa sortie. Du coup j'ai decide de debourser les 8 euros necessaire pour aller voir le film (en realite 50 francs). Alors pour resumer le film simplement on voit une tete de Cocker qui pleure pendant pres de deux heures et demi et puis finalement il se passe rien a part ca. On s'ennuie au debut, a la fin mais encore plus au milieu, une torture, en plus quant on croit que tout est fini et bien non il reste encore 30 min de calvaire. Encore une fois une deception enorme a eviter.

Ce raté cosmique n'a d'égal que l'absurdité de ses scènes toutes entières tournées vers le traitement de l'image, tantôt scintillant gnan-gnan, tantôt sombre concombre (c'est pour la rime), que dans sa prétention à vouloir égaler Kubrick. Spielberg confond tout simplement lenteur et profondeur en cherchant à imiter le maître. Il est vrai que la profondeur n'a jamais été sa tasse de thé. Bref, une catastrophe d'un ennui constant, et mortel.

A moins de vouloir s'ennuyer à mort, il n'y a aucune raison de regarder "A.I. Intelligence artificielle"

Une merveille! Haley Joel Osment est époustouflant de vérité. De l'émotion à l'état pur.

Ouai bha moi je me suis ennuyé ferme! La fin frole la parodie ridicule et auxilliaire! Les longueurs sont interminables et c'est pas parce que spielberg l'a réalisé que je vais crier AMEN! Non non, meme le casting ne sauve pas le tout!

Je suis fan de Kubrick, je ne comprends toujours pas qu'il aie confié ce projet à son ami Spielberg qui reste loin loin loin mais alors très très loin derrière le "maitre" dans la réalisation d'un film.

Bouleversant et a la fois étrange ce film est : étonnant , l'histoire raconte l'aventure périlleuse d'un enfant appelé David qui cherche a découvrir son identité . Emotion , drame et aventure nous offre cette œuvre signé Steven spielberg

Il est difficile, au vu de ce que l’on en voit aujourd’hui, d’imaginer ce que Stanley Kubrick aurait pu faire de ce scénario s’il l’avait, comme c’était initialement prévu, réaliser lui-même. Connaissant la noirceur avec laquelle il aimait dépeindre l’âme humaine, il ne fait aucun doute que la quête initiatique de David aurait abouti à une tragédie d’un cynisme sidérant. Quoi qu’il en soit, dès l’instant où il décida que cette histoire futuriste pourrait tout aussi bien être le support d’une fable familiale, le choix de la confier à Steven Spielberg était évident et se révéla fructueux. Le réalisateur ayant toujours aimé faire de ces scénarios fantastiques des récits sur l’enfance et l’amour éternels, il n’y a rien d’étonnant de voir cette réflexion sur l’intelligence artificielle se muer en un conte de fées, directement inspiré de Pinocchio. L’absolue beauté des effets spéciaux, fournis par ILM, permet au film de ne pas vieillir et d’accroître la charge émotionnelle de la première partie, qui voit le jeune androïde apprendre les sentiments d’appartenance familiale. Dans la seconde partie en revanche, les effets numériques restent d’excellente facture mais ils saturent l’image et envoie notre attachant héros dans un univers robotique kitsch. C’est là que le personnage de Jude Law, qui joue à merveille de son image très lisse déjà exploitée dans Bienvenue à Gattaca, apporte de l’humour à ce scénario larmoyant. Après deux heures de pur spectacle et d’émotions touchantes, la dernière demi-heure se montre être une conclusion dispensable et d’une mièvrerie qui laissent de l’ensemble l’impression d’un film bâclé et mielleux. Toutes ces imperfections scénaristiques et stylistiques n’empêchent toutefois A.I. d’être un film de science-fiction d’excellente facture.

Un gros écueil de la part de Spielberg. C'est mal joué, totalement invraisemblable (si on considère bien entendu que cela peut-être vrai). Et pourtant j'aime vraiment beaucoup les films parlant d'intelligence artificielle, avec ses robots qui se réclament comme des êtres vivants à part entière, mais personnellement, je vais me retourner vers I,Robot et L'homme bicentenaire pour y voir un traitement bien plus à mon goût.

Après toutes ces années, j'ai revu ce film mais je me rends compte que peut-être la première heure est originale et sympathique, mais ensuite le film dégénère et devient de mauvais goût.