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traversay1
3 645 abonnés
4 878 critiques
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3,5
Publiée le 26 août 2022
Alexis Michalik est surnommé par certains le "Mbappé du théâtre." La comparaison n'a pas de sens au cinéma puisque Une histoire d'amour n'est que son deuxième long-métrage, après le virevoltant Edmond et, d'ailleurs, l'auteur ne se revendique pas "réalisateur" mais plutôt raconteur d'histoires. A ce sujet, le récit de son dernier film ne devrait pas être autant dévoilé dans le résumé que l'on trouve un peu partout car c"est gâcher en grande partie le plaisir d'en découvrir les péripéties par soi-même. Chez Michalik, le tempo est toujours accéléré, à la limite du surrégime mais comme c'est enivrant cette sensation de vitesse d'exécution, avec une grande virtuosité pour sublimer les plus grands bonheurs et les peines immenses. Avec l'adaptation de sa pièce éponyme et à succès, Michalik ne fait pas du théâtre filmé, loin de là, même si ses dialogues sonnent vifs, drôles et enlevés, et sont ce qu'il y a de meilleur dans Une histoire d'amour. En réalité, le cinéaste ressemble un peu à ce copain qu'on a tous et qui sait toujours dégainer une répartie cinglante mais hilarante, au bon moment. Bien entendu, il y a bien quelques clichés dans le film, notamment autour du frère de l'une des héroïnes, en panne et bien entendu alcoolisé, mais ce n'est pas la profondeur psychologique que l'on apprécie chez Michalik mais davantage son art de capter l'air du temps de manière foudroyante et séduisante. Les interprètes sont les mêmes que dans la pièce de théâtre et c'est une occasion rêvée pour Juliette Delacroix et Manon Maindivide de montrer toute l'étendue de leur talent.
Alexis Michalik aime la littérature. Pour son deuxième film, il a choisi de rendre hommage à la collection Harlequin. Moins nunuche, certes, c'est tout de même une déferlante de sentiments, avec de l'amour, de l'amitié, des trahisons, de la tristesse, des rires et des pleurs, sur fond de violons avec travellings circulaires. La totale. Ni bon ni mauvais, c'est le type même de film qui plaira aux adeptes du genre. Quant aux autres, ils regretteront le précédent hommage du talentueux Alexis Michalik à Edmond Rostand.
Sur un rythme trop rapide et dans un film court, Alexis Michalik ne laisse pas assez de place à ses personnages pour vivre et évoluer dans cette histoire sur une longue période. Dommage car le casting est attachant et les dialogues souvent drôles et piquants.
Tire-larme et peine-à-jouir. Je n'ai pas vu la pièce au théâtre mais l'adaptation filmique ne m'a procuré aucune autre émotion que l'ennui. Les acteurs ne sont pas mauvais mais le scénario s'ennuie lui aussi tandis que la réalisation veut se la jouer ambitieuse et profonde (et la ca décroche). Bref, pas l'histoire d'amour du siècle.
Le mont Ventoux de la mièvrerie ou le Ballon d'Or de la nullité artistique. Alexis Michalik réussit haut la main l'exploit d'être le plus mauvais cinéaste du monde. Histoire sirupeuse, dégoulinante de sentiments écœurants, de sensibilité niaise, digne des plus exécrables romans-photos. La réalisation est d'une platitude sidérante et les comédiens font tout simplement pitié. Avec ce film, on atteint le fond.
Adapté de la pièce de théâtre du réalisateur, cette histoire d’amour entre deux femmes qui débute comme une banale love story prend peu à peu de l’ampleur dans le déroulé du film. C’est en fait plusieurs histoires d’amour qui se créent pour constituer finalement un bon film qui développe beaucoup de rebondissements et d’émotion. L’ensemble du casting du film fonctionne très bien et rend ce film agréable à découvrir.
j'étais très enthousiaste à visionner ce film vu les critiques , au final je suis très très déçu , tout va très vite dans ce film , beaucoup de clichés que je ne supporte plus, il y a à mon sens des scènes qui ne sont pas du tout crédibles, et au niveau émotion niet niet niet , il était temps que ça s'arrête , franchement il y a des moments je me demande si on ne nous prend pas pour des imbéciles heureux .
En introduction de ma critique d'"Une histoire d'amour" j'avoue être un Michalik-fan depuis sa première pièce "Le porteur d'histoire" et j'avais tout autant adoré sa pièce "Edmond" que son étonnant adaptation ciné.
A sa sortie, la pièce "Une histoire d'amour" avait essuyé un accueil critique assez tiède.
De quoi ça parle ?
Katia et Justine tombent amoureuses. Malgré la peur de l’engagement et le regard des autres, elles décident de faire un enfant, laissant le hasard décider de qui le portera. Mais alors que Katia tombe enceinte, Justine la quitte soudainement. 12 ans plus tard, Justine est retournée à une vie rangée et Katia, qui a gardé l’enfant, apprend qu’elle est condamnée par un cancer. Contrainte de trouver en urgence un tuteur pour sa fille, elle se tourne vers sa seule option : son frère William, écrivain cynique et désabusé…
Déjà on lui reprochait un aspect mélo un peu ringard et d'énormes clichés tout au long du récit.
Et bien l'adaptation ciné est encore bien pire. Je me suis pincé pendant toute la séance, tant j'avais l'impression de regarder un téléfilm et non un film construit comme tel.
Aucune émotion à la vue de ces histoires toutes plus tragiques les unes que les autres et des artifices de mise en image qu'on ose plus faire au cinéma.
Je sauverai juste la scène de fin que j'ai trouvé Michalikienne dans le bon sens
Pour le reste je vais vite oublier ce film qui fait plus d'ombre à son auteur et géniteur qu'il n'entretient la flamme de ses fans ( dont je suis et que je vais rester).
PS : en plus en acteur Michalik ne convînt pas et est même assez antipathique à l'écran...
Un des meilleurs films depuis longtemps. Drole et emouvant Apres "Edmond" Alexis Michalik toujours au top ainsi que ses interpretes toutes d'une grande justesse. Bravo
4 ans après son très bon «Edmond», Alexis Michalik adapte une nouvelle fois l'une de ses pièces à succès. Et interroge l'exercice fragile de la transposition sur le grand écran.
Car, au contraire de sa précédente réalisation, qui se déroulait dans le monde théâtral de la fin du 19e siècle, et faisait se conjuguer cinéma et théâtre sans fausse note, ici c'est beaucoup moins le cas.
Cette «Histoire d'amour» souffre assez souvent de ses codes théâtraux, comme des dialogues trop écrits et un jeu qui sonne parfois un peu faux. Quant à sa transposition cinématographique, il y a une volonté trop présente d'appuyer l'aspect mélodramatique de son récit, accentuée notamment par une musique bien trop illustrative et larmoyante pour convaincre.
L'histoire d'amour entre Katia et Justine m'a semblé trop précipitée, trop artificielle pour m'embarquer, et c'est seulement à partir de son second chapitre, histoire de retrouvailles et de souvenirs entre un oncle et sa nièce, que le film commence à décoller, même si cela intervient un peu tardivement dans le film.
Malgré un casting investi et quelques idées bien sympathiques en terme de mise en scène (notamment dans ses transitions temporelles), je me suis retrouvé devant une œuvre trop empêtrée dans ses bons sentiments et à la narration alourdie par du pathos trop appuyé pour croire et vivre cette histoire d'amour comme il se doit. 5,5/10.
Katia et Justine tombent amoureuses. Elles décident d’avoir un enfant ensemble. Mais le couple se sépare avant l’accouchement de Katia. Douze ans passent. L’enfant de Katia, Jeanne, est devenue une jeune fille passionnée de lecture. Katia, qui n’a jamais oublié Justine, apprend qu’un cancer généralisé ne lui laisse plus que quelques semaines à vivre et demande à son frère William de prendre soin de sa fille.
Alexis Michalik a révolutionné le théâtre français en l’espace de quelques années. Sa méthode : des scénarios follement romanesques, riches en rebondissements et en personnages hauts en couleurs, menés tambour battant. Après "Le Porteur d’histoires" et "Le Cercle des illusionnistes", le succès arrive en 2016 avec "Edmond", couvert de prix et transposé à l’écran début 2019. Il monte "Une histoire d’amour" début 2020 à La Scala où j’ai eu la chance d’aller le voir avant que le Covid-19 ne coupe les ailes aux tournées prévues. Mais dès 2021, il s’attèle à son adaptation à l’écran..
Les critiques ont eu la dent dure avec ce film qui a connu un cinglant échec. « Personnages réduits à des archétypes, rebondissements téléphonés, chantages à l’émotion… » écrit Thierry Chèze dans "Première". « Empêtré dans ses grosses ficelles, ce mélodrame sonne faux du début à la fin » surenchérit Julie Loncin dans "Les Cahiers du cinéma".
J’aimerais pouvoir dire que ces critiques sont injustes. Mais elles ne le sont pas. Une histoire d’amour est un film raté, un mauvais film, un film qui croûle sous les bons sentiments en convoquant au risque de la surenchère autant de situations écrasantes : le traumatisme enfoui d’un père alcoolique et violent et d’une mère trop tôt décédée d’une maladie incurable, le coup de foudre amoureux de Katia qui se termine par une séparation jamais cicatrisée, la vie brisée de William et désormais hantée par ses fantômes…
Mais ce cinéma-là, aussi mauvais soit-il, qui raconte une histoire et qui charrie des sentiments à la pelle en nous tirant des larmes, est précisément celui qui me touche. Parce qu’il me tient en haleine du début à la fin du film. Parce qu’il évoque des situations que j’ai vécues ou que je serais susceptible de vivre. Parce qu’il le fait d’une façon terriblement contemporaine, mélange paradoxal d’ironie permanente et de dramatisation hystérique. Comme les Sundae Caramel de mon adolescence tellement sucrés qu’ils en devenaient écœurants, comme les Prosecco que plus personne ne boira dans cinq ans, je sais pertinemment que c’est mauvais et pourtant, malgré mon goût revendiqué pour la haute gastronomie, je prends un plaisir régressif à m’en goinfrer. Alexis Michalik, c’est mon Sundae caramel de cinéma. C’est mauvais… mais j’aime ça !
Film bouleversant ! Nous sommes transpercés par l’émotion à plusieurs moments dans le film. Sortez vos mouchoirs. Quelle belle réalisation Bravo Michalik
Bizarre de croire qu’on a vu le même film que les auteurs de toutes ces critiques positives. Car il est difficile de croire et de se laisser émouvoir par ces successions de séquences invraisemblables. Une insémination improbable, la réunion menée par une juge des affaires familiales –ou une assistante sociale, va savoir-, une opération chirurgicale qui aurait dû avoir lieu depuis longtemps, les retrouvailles amoureuses des protagonistes après 12 ans, un fantôme qui se promène –merci Marc Levy- tout sonne faux ou l’à-peu-près. Edmond, le premier long métrage de Michalik, était un chef d’œuvre de narration, d’écriture et d’interprétation. Pierre Desproges disait que Marguerite Duras n’avait pas écrit que des conneries, elle en a aussi filmées. Alexis Michalik aussi.