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    The Barber : l'homme qui n'était pas là
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    225 critiques spectateurs

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    septembergirl
    septembergirl

    607 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2014
    Un film élégant et épuré des Frères Coen, à l’esthétique et à la mise en scène totalement maîtrisées. La photographie en noir et blanc est superbe et renforce l’aspect tragique de l’intrigue. Le personnage principal, énigmatique et sans émotion, campé par Billy Bob Thornton fascine et l’ensemble des interprétations s’avèrent impeccables. Seul, le rythme, parfois un peu plat et lent, dessert le film. Un bon polar au récit fataliste, sombre et sans concession ! Un bel hommage au film noir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 février 2019
    Une pépite ce film des frères Cohen en noir et blanc, faisant référence aux bons vieux films noir des années 30/40. L'acteur Billy Bob Thornton m'a agréablement surpris dans ce rôle d'homme blasé, taiseux et froid. Menant une vie profondément monotone, ce dernier va saisir une opportunité se présentant à lui, qu'il va s' empresser de saisir, n'écoutant que son instinct, prêt à tout pour changer son existence. Prendra t'il la bonne décision ? La réponse est dans ce film à l'intrigue superbe et bien maitrisé. Bon scénario, bien exploité part un bon casting d'ensemble. A voir.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2015
    Un très bon thriller des réalisateurs et scénaristes Joel & Ethan Coen (Prix de la mise en scène Festival de Cannes 2001).La mise en scène et les dialogues sont très épurés, la photographie noir et blanc surprend un peu au début puis se fait vite oublier pour ne plus manquer du tout. Le jeu des acteurs est excellent avec dans le rôle principal Billy Bob Thornton , Ed le coiffeur ténébreux. Frances McDormand, est comme toujours brillante dans l'interprétation du personnage (peu à son avantage) de Doris la femme d'Ed. Notons enfin la présence remarquée de Scarlett Johansson qui est Rachael, la pianiste de 17 ans à l'époque. Le scénario des frères Coen nous réserve bien des surprises ; il est, comme à l'habitude, superbement travaillé. Il nous conte une histoire dramatique d'un coiffeur, un homme ordinaire comme vous et moi, marqué par le destin puis le remord.
    Le pitch de ce film se déroule en "famille" : Dans les années 50, à Santa Rosa, petite ville de Californie, Ed est coiffeur (second fauteuil). Il travaille avec Franck, son beau-frère et propriétaire du salon. Sa femme Doris est comptable, elle travaille pour Big Dave le patron d'une gallérie de prêt à porter. Ed soupçonne sa femme de le tromper avec son patron. Tout se passe à peu près bien jusqu'a ce qu'un client du coiffeur lui propose une association dans une affaire de nettoyage à sec, un investissement de 10.000$. Ed n'a pas l'argent mais il va se débrouiller...
    Caine78
    Caine78

    6 797 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2006
    Nouveau bijou brut que ce film des frères Coen, renouant avec la grande tradition des films noirs, ou les deux grands réalisateurs ont eu l'immense intelligence de tourner ce film en noir et blanc, lui donnant une dimension sans pareille, mais avec la petite étincelle de génie que même certains grands films noirs n'avaient pas. Une oeuvre remarquable, brillante, d'autant plus que le noir et blanc n'est pas la seule qualité tant sans faux que conte ce film. C'est également celle de ses personages, véreux ou laches, mais aussi passionnants de bout en bout. De plus, la voix off nous retracant l'histoire et les pensées du héros sont elles aussi de belles idées qui rendent encore plus à part ce film. Billy Bob Thornton est lui fascinant de bout en bout, magnifique de sobriété et de présence passive. A noter déja un second role déja très prometteur pour Scarlett, déja lumineuse ici. Tout simplement brillant.
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Les frères Coen reviennent au film noir avec ce petit bijou qui n'a rien à envier aux plus grands films du genre des années 40. En effet, en mettant en scène l'histoire d'Ed Crane, coiffeur dans une petite boutique de Santa Rosa qui décide de faire chanter l'amant de sa femme pour toucher un peu d'argent, les cinéastes signent un film noir à tous points de vue et sans aucun doute leur plus fataliste. Car en partant de ce simple chantage, Ed s'engage sur une voie beaucoup plus dangereuse sans le savoir. De malheurs en malheurs et de malchances en malchances, Ed court droit à sa perte après avoir mis son doigt dans un engrenage dont il ne peut imaginer les conséquences (forcément c'est un film noir). Et vu que les frères Coen sont fidèles au genre, ils font d'Ed Crane un personnage passif qui parle plus en voix-off qu'en dialogues et que Billy Bob Thornton incarne à merveille. Filmé avec un noir et blanc superbe, "The Barber" prouve la maîtrise de la mise en scène des Coen qu'ils mettent au service d'une histoire aussi sombre que tragique, celle du destin d'un homme "ordinaire" comme le souligne l'avocat irrésistiblement incarné par Tony Shalhoub. Une pure merveille.
    carbone144
    carbone144

    94 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2013
    Un splendide Noir et Blanc. Image et lumière absolument impeccable, belle réalisation et belle histoire. Personnages remarquables et bien interprétés. Film prenant du fait de ces éléments.A connaître !
    gandalf001
    gandalf001

    18 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2013
    La réalisation est certe bonne, c'est bien filmé, les effets d'ombres en noir et blanc sont réussis. On voit bien que les frères coen sont bien plus attachés aux dialogues et à la technique qu'au scénario, si bien que le film est légèrement ennuyeux et finalement assez triste.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2024
    De leur début en 1984 avec « Sang pour sang » à « The barber » en 2000, les frères Coen ont navigué dans les eaux troubles du film noir qu’ils ont brassées assez fréquemment pour parvenir à réaliser des films au sein desquels leur ton iconoclaste contribue à raviver un genre très codifié depuis sa décennie de gloire située entre 1942 et 1952. « The Big Lebowski » sorti en 1991 demeure la plus belle démonstration de cette faculté des deux frères à jouer les bernard-l'hermite à travers une comédie déjantée proposant une relecture tronquée sauce hippie du « Grand sommeil » d’Howard Hawks (1946). Juste après le très picaresque "O'Brother", version revue et corrigée du « Ulysse » d’Homère rythmée au son des hymnes blues et country de l’Americana, ils se livrent avec "The barber" à une épure en noir et blanc lorgnant du côté de l’esthétique léchée d’« Assurance sur la mort » de Billy Wilder (1944) où de « L’ombre d’un doute » d’Alfred Hitchcock (1943) (le film est censé se dérouler à Santa Rosa en Californie comme « L’ombre d’un doute »).
    Ed Crane (Billy Bob Thornton) coiffeur de son état tout droit sorti des romans de James Cain qui inspirèrent quelques-uns des plus grands films du genre noir ("Le facteur sonne toujours deux fois", "Assurance sur la mort", "Mildred Pierce", "La griffe du passé"), est la quintessence du quidam moyen comme les croquait le père du roman noir. Le titre original du film « The man who wasn’t there » (L'homme qui n'était pas là) traduit plus justement la synthèse des personnages de James Cain que symbolise Ed Crane. Petites gens qui n'ayant pas le droit au bonheur se fracassent à vouloir sortir de leur condition. Ed Crane n'existe certes pas mais il pense sacrément et souvent à haute voix, spectateur lucide et résigné de sa propre vie. Son discours est tellement atone que l'on pense à tous ces loosers expliquant post mortem au spectateur à l'aide de flashes-back la trajectoire extraordinaire (hold-up mirifique, usurpation d'identité, femme fatale...) qui les a menés jusqu'à devoir lui parler de l'au-delà (" Boulevard du crépuscule", Assurance sur la mort").
    Rien de tout cela ici, Crane n'ayant qu'à nous offrir le spectacle de sa pauvre vie. Son histoire à lui se fera chemin faisant au gré des opportunités qui révéleront chez le coiffeur un cynisme qu'il ignorait sans doute lui-même. spoiler: Sa femme le trompe, il fera chanter son amant pour pouvoir s'offrir une occasion de sortir du rang qui est le sien via une douteuse affaire de nettoyage à sec proposée au détour d'une coupe par un prévaricateur à postiche homosexuel
    (Jon Polito). Une sortie de route non préméditée sans doute générée par l'éternel rêve américain qui porte à croire que la fortune est au coin de la rue. De fil en aiguille la mécanique rapidement improvisée va se dérégler jusqu'à la mort d'un homme sans que Crane perde son imperturbable mine de Droopy.
    La construction pernicieuse de l'intrigue par les frères Coen spoiler: apporte de multiples rebondissements où chacun est accusé du meurtre qu'il n'a pas commis sans que personne ne soit néanmoins pur comme une blanche colombe
    . La phase de procès qui s'ensuit avec l'entrée en scène d'un ténor du barreau fantasque joué par Michael Badalucco, acteur récurrent des deux frères ("Miller's Crossing", "O'Brother») apporte un peu de fantaisie à une intrigue qui suit son bonhomme de chemin comme écrite sur les rails d'un fatalisme social indépassable. Ed Crane pas plus ébranlé que ça par ce qui lui tombe sur la tête, même si quelques cauchemars remplis de soucoupes volantes viennent encombrer ses nuits, voit l'étau se resserrer sur lui comme souvent chez les héros de James Cain. Un vague espoir de cornaquer spoiler: une jeune pianiste (Scarlett Johansson) qu'il juge à tort prometteuse sera le chant du cygne d'un nouveau destin à peine entrevu
    .
    Héros d'un film noir aux rêves modestes, Crane symbolise peut-être aux yeux d'Ethan et Joel Coen le déterminisme social habilement caché par le capitalisme derrière le miroir rutilant de l’ « american dream » chargé de vendre du rêve en trompe l’œil. Œuvre la plus radicale et la plus désespérée tant sur le fond que sur la forme du duo, il n'est pas étonnant que le film n'ait pas eu un franc succès commercial, n'étant plus désormais célébré que par les inconditionnels de leurs auteurs. On ne peut bien sûr conclure sans évoquer la prestation De Billy Bob Thornton, acteur relativement méconnu qui réussit ici la prouesse de faire exister un personnage sans quasiment aucun effet de jeu. Jouer du Bresson chez les frères Coen, drôle de défi !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2014
    "The Barber, l'homme qui n'était pas là" est le neuvième film des frères Coen, sorti en 2001. Il raconte l'histoire de Ed Crane (Billy Bob Thornton), coiffeur mélancolique image même du "monsieur tout le monde", se retrouvant impliqué dans une affaire d'adultère qui tournera au drame, sous fond de meurtre et d'extorsion. Ce film est un très bel hommage au film noir hollywoodien des années 40-50, avec une photographie d'un noir et blanc somptueux, magnifiant chaque scène (certaines sont très abouties
    visuellement, notamment la partie onirique de la prison vers la fin). La réalisation est impeccable, les frères Coen ont toujours leur style inimitable prouvant également qu'ils sont bien les maîtres incontestés de la mise en scène. Le casting est vraiment de qualité avec un Billy Bob Thornton froid et imperméable toujours une cigarette au bout des lèvres, un charisme assez remarquable, revisitant le mythe de l'acteur classe de l'âge d'or du polar noir; a signaler également la toujours excellente Frances McDormand, le regretté James Gandolfini, les habitués Badalucco et Polito ainsi que la jeune Scarlett Johansson dans le rôle de la Lolita. L'intrigue et les rebondissements sont bien présents pour attirer l'intérêt du spectateur même si il reste par moment assez difficile d'accès et un peu déroutant, par exemple je n'ai pas compris l'allégorie de la soucoupe volante, je cherche encore le rapport avec les thèmes abordés dans le film (l'existentialisme et le système judiciaire) ou bien est ce juste contextuel à l'époque du récit (affaire Roswell), mais ça ne manque pas de charme, ça donne un petit côté série B fantastique. "The Barber" est un film purement coenien, une belle vision de l'objet cinématographique pure et un formidable hommage aux grandes heures hollywoodiennes.
    Grouchy
    Grouchy

    126 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2016
    Tous les genres ont été revisités par les frères Coen, et ici c'est enfin le film noir qui est mis à l'épreuve de leur style. Pas de braquage de banque ni de poursuite entre brigands et policiers.
    C'est une histoire simple sur un coiffeur qui voit sa situation dégradée à cause d'une mauvaise intuition. Malgré cette simplicité, le spectateur pourra encore retrouver les défauts d'écriture des Coen, par l'étirement de certains actes, de séquences plus dispensables que d'autres, et là, assez inhabituelle, une surchage de voix-off, dont certaines scènes pourraient se dérouler sans cette dernière car elle répète ce que montre l'image. Néanmoins, l'image quant à elle est bien soignée, les éclairages rendent hommage à l'ambiance des films noirs classiques, et l'inventivité des frères Coen est toujours aussi plaisante.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    Du Coen pur jus. C’est beau, subtil, absurde… et remarquablement interprété. Le pire, c’est que j’ai du mal à en dire plus. Cet univers est tellement particulier qu’il me semble qu’on ne peut le décrire sans le trahir. Moi en tout cas j’adore. Je recommande d’ailleurs fortement…
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2016
    Au delà de ses qualité techniques et artistiques, portées par un jeu d'ombres et de lumières magistralement orchestré par un noir et blanc divin, des trouvailles de mise en scène superbes, une photographie magnifique et une narration sans faille, The Barber est surtout une subtile réflexion sur le temps qui passe, le changement caractériel des gens, sur la place de la société dans nos vies, etc... Sombre et profond, The Barber, qui magnifie encore une fois un looser atypique, reste moins ironique que la plupart des films des Coen, enraciné dans un réalisme morose et dépressif qui n'est pas sans rappeler parfois leur premier film : Sang pour sang.

    https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    yohanaltec
    yohanaltec

    99 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Ce film est frères Coen est probablement l'un des meilleurs de leurs filmographies. L'intrigue est prenante et bien sombre, le tout sublimé par un noir et blanc impeccable qui donne un charme fou. Billy Bob Thornton est impeccable dans ce rôle de barbier silencieux mais malgré tout implacable.
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2009
    Magnifique film, au scénario très noir et au noir et blanc superbe. Billy Bob Thornton joue son personnage "d'impassible" à merveille et Scarlett Johansson transcende l'écran par sa beauté.. et le rythme lent permet de savourer le film. Un très bon Coen.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    46 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2013
    Deuxième film des Coen que je vois, après True Grit que j'avais aimé. Bon ok j'ai aussi vu des extraits d'O' Brother mais ça ne compte pas. The barber, c'est avant tout un grand plaisir esthétique, c'est vraiment beau, que ce soit la photo ou la mise en scène. C'est peut-être ce qu'il y a de plus intéressant dans le film, d'où la réserve qu'on pourrait voir mais en fait je me suis rapidement pris au jeu, simplement parce que l'histoire d'un mec qui se fait tromper par sa femme est déjà-vue mais intéressante. Surtout parce que j'aime bien l'idée d'un narrateur froid, qui raconte d'une manière un peu blasée. Parce qu'au fond c'est un mec blasé par la vie, sa femme ne l'aime pas vraiment, il tombe comme un con dans le panneau lorsqu'un homme d'affaires lui propose un plan à l'évidence complètement foireux et il coupe des cheveux. Passionnant comme vie. Mais c'est justement l'intérêt du film, un mec un peu raté, qui a un peu raté sa vie mais qui se laisse faire, qui ne dit rien, bref qui n'est pas là quoi (d'où le titre). Jusq'au moment où il va vouloir se racheter en aidant le personnage de Birdy, et que bien sûr ça va lui retomber dessus. Et faut bien dire que c'est vachement bien pensé. Après j'ai trouvé la fin un peu longuette, multipliant les fausses fins qui auraient été bien à chaque fois, on se dit ah ouais jolie fin et pouf ça redémarre. Bon la vraie fin est tout de même sympa. Et c'est quand même très joli visuellement. Bon film.
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