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Votre avis sur The Barber : l'homme qui n'était pas là ?
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Il est clair que les frères Cohen qui ont écrit le scénario ont soigneusement planifié le style visuel du film. Le contraste entre la lumière et l'ombre, la mode vestimentaire de la fin des années 40, la fumée de cigarette omniprésente et même l'utilisation du noir et blanc au lieu de la couleur. Il est également clair qu'ils n'ont pas retenu la leçon la plus importante: divertir ! Je pense que les frères Coen sont des gars très talentueux, mais je préfère vraiment leurs anciens films comme The Big Lebowski ou Barton Fink par rapport aux nouveaux. Je n'étais pas fou de Fargo mais ici c'est ennuyeux et prétentieux. Donc une étoile quand même parce que ce sont eux (navré mais ça ne mérite pas plus)....
Une oeuvre noire séduisante. Un humour morbide magistral. Cette réalisation est un petit bijoux du film noir ou se mêle : chantage, meurtre, descente aux enfers, suspens, cupidité, trahison. Le premier et le meilleur des frères Coen à mes goûts. Dommage qu'ils n'ont cependant pas continuer dans cette même voie. Maintenant ils s'enfoncent de plus en plus dans la débilité et le grotesque ("The big Lebowski", "No country for old men", "A serious man").
D'entrée, la mise en scene soignée, parfaite et parfois pleine de pudeur des Frères Coen ne trompe pas, on se dit qu'on tiens là un grand film. Mais quand le jeu des acteurs se révèle on reste impressionné par tant de maîtrise.
Le nouveau Coen Bros., et leur pate si remarquable, reviennent avec un film en noir et blanc, leur premier. Ils reprennent leurs matières qui leurs sont chères, comme un héros propulsé dans une situation qu'il ne maitrise en rien et qui et impuissant jusqu'au jour où... Pas très novateur tout ça. Sauf que rien que pour pas mal de chose ça vaut le coup. Rien que pour la mise en scène des frères Coen, peut-être la meilleure de leur carrière, et Dieu sait si leur carrière est immense. Rien que pour Billy Bob, qui juste en coupant des cheveux est aussi efficace que n'importe quel dialogue du meilleur dialoguiste qui n'ait jamais existé. Rien que pour la photo, splendidement soigné par Roger Deakins. Rien que pour le charme déja envoutant de Scarlett Johanson. Rien que pour Carter Burwell et sa musique qui ne colle pas à la pellicule, mais qui fait bien plus, qui la transcende, la rend explosive de magnificence. Rien que pour le scénario qui derrière cette banalité apparente de film noir type déroule une puissance digne de n'importe quel scénariste multiprimé. Rien que pour le titre, The Man Who Wasn't Here, énigmatique au possible, malheureusement remplacé en France par The Barber. Prix de la mise en scène à Cannes? Plus qu'amplement mérité. Courez chez votre barbier, c'est l'heure du rasage.
Une vrai réussite ce polar noir des frères Coen. L'acteur Billy Bob Thornton m'a agréablement surpris dans ce rôle d'homme blasé, taiseux et froid. Durant l’été 1949, dans une petite ville du nord de la Californie, Ed Crane (Billy Bob Thornton) soupçonne sa femme Doris de le tromper avec son patron. Un jour, il fait la rencontre d’un voyageur de commerce qui lui propose de faire fortune. Menant une vie profondément monotone, ce dernier va saisir cette opportunité se présentant à lui. Pour cela, Ed devra s’exercer au chantage et aux pratiques les plus illicites. Le scénario est superbement réglé, les personnages sont d’une belle épaisseur, Ed Crane en tête. Son absence fascine autant qu’elle dérange, son réveil réjouit autant qu’il fait peur, son nouveau projet (contribuer au succès d’une jeune pianiste dont il est sous le charme) fait rêver autant qu’elle intrigue. Du blanc et du noir, du noir et blanc qui à l’écran s’affiche en contrastes saisissants, magnifiés par des sonates de Beethoven. Du classique, encore, toujours.
L'anti-héros de cette histoire narrée à la 1ère personne ressemble à un détective privé tout droit sorti d'un film des années '40-'50, habillé de cette manière, parlant (peu) de cette manière, fumant de cette manière, en noir et blanc. Concrètement, pourtant, il est à l'exact opposé du cliché viriliste à la Humphrey Bogart. Il subit. Sa femme, son boulot, son patron, le patron et amant de sa femme, la veuve de celui-ci, sa belle-famille, l'escroc qui l'arnaque. The Barber est une histoire sordide dans une routine qui ne l'est pas moins, celle de petits boutiquiers qui rêvent juste d'ouvrir une autre boutique.
Ed s'emmerde et ne parle quasiment pas, entouré de gens qui parlent trop de choses inutiles. Et Ed rêve d'un nouveau départ, actionnaire majoritaire d'une boutique de nettoyage à sec ou impresario de la fille de son ami, celle qui joue gentiment des sonates de Beethoven.
On sait l'importance des points de vue chez les frères Coen. Cette fois, le film est entièrement tourné selon celui du personnage principal, qui subit ce qu'il a engendré comme il a subi sa vie. On retrouve ainsi l'absurde kafkaïen et la satire sociale chère aux réalisateurs, avec un détour assez malsain du côté de chez Nabokov et Kubrick, un autre du côté de chez Camus. Notons que l'histoire se déroule à Santa Rosa où Hitchcock, autre figure inspiratrice des deux frères, situait l'action de L'Ombre d'un doute.
Au final, c'est un film des frères Coen, bourré de références, lent mais jamais ennuyeux, une chronique du dérisoire, un conte moral immoral.
Ed s'emmerde et ne parle quasiment pas, entouré de gens qui parlent trop de choses inutiles. Et Ed rêve d'un nouveau départ, actionnaire majoritaire d'une boutique de nettoyage à sec ou impresario de la fille de son ami, celle qui joue gentiment des sonates de Beethoven.
On sait l'importance des points de vue chez les frères Coen. Cette fois, le film est entièrement tourné selon celui du personnage principal, qui subit ce qu'il a engendré comme il a subi sa vie. On retrouve ainsi l'absurde kafkaïen et la satire sociale chère aux réalisateurs, avec un détour assez malsain du côté de chez Nabokov et Kubrick, un autre du côté de chez Camus. Notons que l'histoire se déroule à Santa Rosa où Hitchcock, autre figure inspiratrice des deux frères, situait l'action de L'Ombre d'un doute.
Au final, c'est un film des frères Coen, bourré de références, lent mais jamais ennuyeux, une chronique du dérisoire, un conte moral immoral.
film tres moyen.Une photographie magnifique nous reconciliant avec le noir et blanc, des acteurs exemplaires et heureusement qu'il ya cela car c'est seulement la réalisation qui nous maintient "éveillé" car sinon le film est lent l'intrigue pas assez intéressante a mon gout.En bref, un gout d'inachevé comme dans beaucoup des coen.
Les fréres cohen ont une fois de plus réalisés un chef-d'oeuvre à la hauteur de leur talent.
Ce film trés noir est vraiment scotchant, notement grace au jeu d'acteur de thorton qui, décidement a quelque chose de bogart.
Ce film trés noir est vraiment scotchant, notement grace au jeu d'acteur de thorton qui, décidement a quelque chose de bogart.
J'ai eu du mal à accrocher à l'histoire de ce film mais étonnamment je n'ai pas vu les deux heures passées. La mise en scène la photographie et l'interprétation sont grandiose. Les frères Coen ne déçoivent jamais. C'est impeccable...
Tellement bon ce The Barber ! Esthétiquement sublime, c'est une véritable perle du film noir, Thorton est magistral dans ce film tout comme les seconds rôles (jamais négligés chez les Coen). Vraiment marquant...
Un film remarquable de bout en bout. Une intrigue diabolique, une ambiance noire et fumeuse à couper au couteau, des acteurs parfaits, peu bavards et qui ne surjouent pas (rare dans le cinéma américain) . Billy Bob Thornton en personnage tourmenté m'a fait penser à un Humphrey Bogart mâtiné de Montgomery Clift.
J'espère que les critiques de par chez nous qui encensent les petits faiseurs de navets asiatiques comme "Election", s'ils voient ce film, reviendront sur terre.
J'espère que les critiques de par chez nous qui encensent les petits faiseurs de navets asiatiques comme "Election", s'ils voient ce film, reviendront sur terre.
Grand fan des géniaux frères Coen, c'est peut-être celui ci mon préféré. Bien sûr, comme d'habitude un gars dérape un tout petit peu et ça part en sucette.
Mais c'est un tel régal cette mise en scène. Et puis j'adore ce cinéma à contre courant, avec ce type qui fume cigarette sur cigarette pied de nez j'imagine au courant anti fumeur limite fascho des US, ce cinéma des gens moyens, loin de ces bimbos insipides. Dans tout les "bons" films, la petite Scarlett serait devenue une méga star de la musique, et bien non, elle est juste moyenne, et en plus elle s'en fout! Le frères Coen sont au cinéma ce que Mozart est à la musique.
Mais c'est un tel régal cette mise en scène. Et puis j'adore ce cinéma à contre courant, avec ce type qui fume cigarette sur cigarette pied de nez j'imagine au courant anti fumeur limite fascho des US, ce cinéma des gens moyens, loin de ces bimbos insipides. Dans tout les "bons" films, la petite Scarlett serait devenue une méga star de la musique, et bien non, elle est juste moyenne, et en plus elle s'en fout! Le frères Coen sont au cinéma ce que Mozart est à la musique.
Une histoire narrée, de tradition, de rythme autant que de caractère. Un exercice réussi, au casting le plus approprié. Sans conteste un bel instant d'une réalisation maîtrisée. On saluera une fois n’est pas coutume la superbe mise en scène, splendide hommage aux films noirs des années 40. Les acteurs, ils sont, comme toujours chez les Coen, plus vrais que natures (Billy Bob Thornton méconnaissable, Frances McDormand qui peut paraître sous-employée mais qui tient néanmoins son rôle en sachant nous convaincre, James Gandolfini surprenant, et l’extraordinaire Tony Shaloub).
Quel film magnifique! Bravo les frères Coen. Jusqu'où peut conduire un adultère? Le meurtre parfait peut-il être commis sans intention meurtrière?
Les acteurs sont très forts et la réalisation mérite bien tout les prix qu'elle a reçu.
Un classique à voir absolument
Les acteurs sont très forts et la réalisation mérite bien tout les prix qu'elle a reçu.
Un classique à voir absolument
Les frères Coen réalisent ici un film noir de toute beauté et contestataire. Le noir et blanc est somptueux et intéressant d'un point de vue dramaturgique servant une œuvre qui remue les zones d'ombre et défauts de la justice et politique Américaine. Billy Bob Thornton est remarquable.
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