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    The Barber : l'homme qui n'était pas là
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    florentbalme
    florentbalme

    68 abonnés 516 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2008
    Un retour au film noir réussi avec classe, pour un film monstrueusement beau et mélancolique. Une histoire très classique, mais mise en scène magistralement par les sacrés frères Coen, qui ne cessent chaque jour de nous dévoiler de nouvelles facettes de leur talent. Marquant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 juin 2012
    Vraiment excellent. Les frères Coen atteignent ici la quasi perfection, notamment dans la mise en scène. Si l'histoire de cet homme n'est pas ce qu'il y a de plus original, la narration nous tient en haleine jusqu'à la dernière seconde. J'aime de plus en plus les films et les séries qui ont un rythme lent et qui prennent le temps d'approfondir les personnages. Avec L'Homme qui n'était pas là, c'est exactement ce que je retrouve. Les Coen savent décidément tout faire. Eux qui ont touchés a tellement de genre différents n'ont jamais fait un faux pas et nous proposent toujours des films d'une extrême qualité qui parviennent à nous plonger dans un univers de manière très rapide et efficace. L'Homme qui n'était pas là est un grand film, mise en scène avec un immense talent et qui à défaut de raconter une histoire d'une originalité folle, nous propose une véritable leçon aux niveaux visuels et narratifs. Un film d'une classe folle. Excellent.
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2008
    Fil esthétique en N&B qui restitue à merveille l'ambiance des romans noirs des années 50. L'intigue a asserz peu d'importance, même si elle n'est pas dénuée de suspens et de retournements, non, cce qui compte c'est la manière de la raconter en images et en paroles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mai 2012
    Le titre, rien que le titre vous fout déjà un méchant coup de rasoir dont la trace ne partira pas. " The Barber - L’homme qui n’était pas là ". Encore plus de gueule dans la langue des frères Joel et Ethan Coen : " The man who wasn’t there ". Facile à dire après coup, mais on y sent déjà le noir et blanc. On y devine aussi une affaire d’absence, forcément, d’imparfait, de mystère. Un tempo lent. Une coupe pas du tout au carré.

    Puis on le voit, Ed Crane, et on sait que c’est lui, qu’il est là sans y être. The barber. Un coiffeur qui la boucle, pas courant quand même. Et cette gueule, Billy Bob Thornton gominé aux années quarante, la clope aux lèvres, les ciseaux tranquilles. Fatigués. Lessivés. Ça tombe bien : un transpirant grassouillet lui propose une combine, du nettoyage à sec, succès assuré, ne lui manque que le blé. Crane n’en a pas mais en trouvera. En rackettant l’amant de sa femme, un coup sûr, propre, net. Ça va foirer, évidemment. Ça va même exploser. Crane est un loser de première : pas de raison qu’il creuse sa tombe pour lui seul.
    Classique que tout cela. Du noir, du vrai, du pur. Pareil aux tout grands des années 40. The Barber n’essaie pas de faire mieux, autrement, "moderne". Il rend hommage et c’est tout, et quand le tout est aussi beau, on enlève son chapeau, celui là-même qui voletait dans la scène d’ouverture de Miller’s Crossing, exercice de style précédent des deux frangins inspiré de Dashiell Hammett. On retire son chapeau et on se laisse coiffer, deux heures durant. Et on a beau chercher, il n’y a rien à reprocher, la coupe est parfaite.
    Le scénario est superbement réglé, les personnages sont d’une belle épaisseur, Ed Crane en tête. Son absence fascine autant qu’elle dérange, son réveil réjouit autant qu’il fait peur, son nouveau projet (contribuer au succès d’une jeune pianiste dont il est sous le charme) fait rêver autant qu’elle intrigue. Du blanc et du noir, du noir et blanc qui à l’écran s’affiche en contrastes saisissants, magnifiés par des sonates de Beethoven. Du classique, encore, toujours.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 065 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2009
    les frères Coen sont vraiment des cas. un humour à froid irrésistible, des histoires de cupidités bêtes, crades et méchantes. L'avocat du film est peut-etre le personnage le plus drole que j'ai pu voir à l'écran ces dernieres années.
    Cine vu
    Cine vu

    145 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2013
    Silence

    Ed Crane (Billy Bob Northon) traverse le film sans un mot, mais en totale détresse. J'aime ce comédien pour sa finesse de jeu. Il est étonnant.
    Doris Crane (Frances McDormand) est stupéfiante avec, sur ce film, une légère cruauté ménagère puis un vrai désarroi face à la situation.

    Big Dave (James Gandolfini) est l'amant de Doris, pauvre type, parachuté par les beaux-parents : patron de grand magasin, mais face au chantage il est totalement affolé. C'était un grand comédien, je lui rends un hommage particulier. Il est mort le 19 juin 2013 à 51 ans.

    Scarlett Johansson, à peine 18 ans, joue déjà les apprentis femmes fatales.
    Le reste du casting est excellent

    Joel Cohen nous offre un film en noir et blanc, la réalisation est nickel et l'histoire tourne autour d'Ed Crane qui nous ballade en silence.
    C'est un film élégant.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2013
    Ecrit par Ethan et Joel Coen, ce n’est pourtant le nom que d’un seul d’entre eux qui figure au générique, le deuxième, à la réalisation. S’il sera distribué en deux formats, couleurs et noir et blanc, c’est finalement cette deuxième version qui sera promue comme l’originale, illustrant une époque d’après-guerre californienne à la mode des années 40 et 50. Le noir et blanc restitue dès lors parfaitement l’ambiance d’époque, d’autant que les prises du vues sont pour la plupart excellentes, en terme de luminosité et des jeux d’ombres et lumières, précisément. Joel Coen s’applique à insuffler un esthétisme vintage et parvient à démontrer que le cinéma n’a pas d’âge lorsque les moyens mis en œuvre sont judicieux.

    Les frères Coen raconte ici l’histoire d’un coiffeur, barbier, c’est selon, trompé par sa belle et qui se lance dans un petit chantage qui viendra bouleverser sa vie et celle de ceux qui l’entoure. Parti de rien, ou presque, la descente aux enfers de notre ami sera progressive. Oui, son entourage en souffre d’abord, puis lui-même, n’ayant plus de possibilité de reculer. A l’image d’autres classiques des frères cinéastes, c’est d’un destin criminel crapuleux, sordide dont il est question. Oui, Fargo mettait en scène un rapt sur commande d’un mari paumé, dans tous les sens du terme, O’Brothers mettait en scène la fuite de taulards plus imbéciles les uns que les autres ou encore No Country for Old Men qui offrait l’opportunité à un Redneck altruiste de profiter d’une grosse somme d’oseille. Ici, c’est le destin d’un banal barbier, quasiment mutique et indifférent dont on parle, un gus comme il y en as des milliers d’autres et qui se lance dans une entreprise malhonnête.

    Pourtant, ce qui faisant la richesse des films cités plus hauts n’est pas forcément jubilatoire ici. L’on s’intéresse pourtant aux personnages, Frances McDormand, Richard Jenkins, James Gandolfini ou encore Tony Shalloub est finissant par nous rendre compte que le moins captivant de tous, c’est notre barbier, lancinant, peu bavard, incarné par un Billy Bob Thornton peu inspiré si ce n’est pour poser la clope au bec. Muet, ahuri, incapable de réactions devant ce qu’il lui arrive, sachant pertinemment qu’il est l’élément déclencheur de sa propre perte. La mise en scène, très soignée, divertira le public à défaut d’un personnage principal captivant, un comble pour un film des frères Coen, alors que même les dialogues sont très bien écrits, comme à l’accoutumée.

    Oui, il manque quelque chose à The Barber pour atteindre un niveau supérieur, celui de Fargo, de True Grit et j’en passe. Il manque du tonus surtout, du rythme, de la nervosité. Si certaines scènes, relativement peu en somme, sont excellentes, bien d’autres tombent à plat. Dommage. L’on n’est aussi dubitatif devant l’intégration au récit des petits hommes verts, à n’y rien comprendre. Un film soigné, très bien mis en scène, mais finalement pas très divertissant, pas très original, trop peu en tous les cas. Il s’avère même être ennuyeux de-ci de-là, et ça, ce n’est pas pardonnable envers le génie des deux célèbres frangins. 13/20
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2008
    Ce film est une très grande réussite. Avec une atmosphère et une réalisation faisant totalement oublier que ce film a été réalisé en 2001, les frères Coen sont les pères de cet excellent chef d'oeuvre doté d'un scénario solide et d'acteurs excellents.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2008
    Tout simplement remarquable. La classe. Le style noir et blanc est superbe et correspond tout à fait à l'état d'esprit du film. Les frères Coen ont encore visés juste. The Barber, est l'histoire d'un homme ordinaire, coincé dans une routine qui lui convient parfaitement ( même si son désir de changer n'a d'égal que sa molesse ), et qui va voir son existence chamboulée après la rencontre d'un vendeur. C'est simple, mais tellement bien écrit. Les Coen réussissent à en faire ressortirent un univers qui leur est propre. Leur mise en scène est sans faille. A la fois sobre et inspirée : Impeccable. Le personnage principal est campé par un Billy Bob Thornton atypique, mutique, désabusé et dépressif... on se régale. L'atmosphère des Coen est là : Sombre. Inquiétant. Absurde. Avec quelques petites touches d'humour noir. Un chef-d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 avril 2010
    Avec "The Man Who wasn't there" les frères Coen rendent hommage aux films noirs de la grande époque tout en développant un véritable conte philosophique.
    Le film possède une mise en scène exceptionnelle (avec en particulier un jeu sur les lumières et une gestion du noir et blanc impressionnants), un scénario qui tient en haleine, de très bons acteurs (avec un personnage principal intéressant et attachant), un casting de luxe : James Gandolfini (connu pour son rôle de Tony Soprano), Frances McDormand, Richard Jenkins (le père mort de Six Feet Under), Scarlett Johanson (!). Le film possède aussi l'humour décalé si caractéristiques des films des frères Coen.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 septembre 2010
    Un film où on trouve peu de blancheur mais que de la noirceur, ça vous inspire ça ? Bien sûr, mais pour qu'un film noir tienne la route il faut plus que de la noirceur, il faut aussi un style efficace. Même avec la qualité de l'image et du son exceptionnels des frères Coen, même avec son cadre mélancolique maitrisé et son superbe casting, "The Barber" est moins un film noir qu'un hommage au film noir, à commencer par le noir et blanc et la manière de filmer empruntée aux années soixante, et un hommage n'est pas suffisant, ce qu'on veut c'est un film . Le style est plus prétentieux que efficace, exagérant la noirceur et le désespoir de l'histoire jusqu'à être flagrant et sans apporter plus au film, et visuellement, c'est un beau cahier d'images mais d'images peu vivantes, et oui, de la vie c'est ce qui manque à travers la mise en scène de ce Coen (contrairement à tous les autres) morbide dont le noir et blanc finit par donner par moment une petite fatigue, ce qui ne serait pas arrivé avec des couleurs. Ce film se regarde avec plaisir, mais ce serait une erreur de le sélectionner parmis les DVD à amener sur une île déserte.
    Alejandro Almodoclint
    Alejandro Almodoclint

    18 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2009
    Un très bon COEN sombre, en noir et blanc, trop méconnu à mon avis. Peut paraitre un peu "chiant" parfois mais moi désolé, je suis fan des COEN BROTHERS
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 mai 2012
    Nouvelle plongé pour moi dans l'univers fou mais toujours sympathique des frères Cohen, qui continue de me séduire film après film.
    The Barber possède un charme et une esthétique d'un tel niveau que le film marque beaucoup de points rien que pour cet aspect. L'utilisation du noir et blanc et véritablement judicieux pour nous raconté cet histoire des années 40, cela apporte énormément a la qualité du film.
    Le scénario des frangins est particulièrement malin et efficace, il entretient un suspense jusqu’au dernière minutes du film, je n'est pas du tout trouvé le film lent et ennuyeux.
    J'ai était littéralement captivé par la sublime prestation de Billy Bob Thornton, qui est juste incroyable dans son rôle de coiffeur, qui part un peu a la dérive durant le film pour un dénouement électrique.
    Une nouvelle réussite des Cohen qui nous livrent ici un film noir, à la fois drôle dans sa narration avec la voix off qui a la limite du cynisme durant tout le film et part moment m'a fait sourire, mais l'ensemble reste tragique dans ses enjeux et son intrigue.
    Je regrette juste un peu que le scénario a certains moments parte un peu dans tout les sens, l'histoire des aliens était-elle nécessaire de même que la relation avec la jeune pianiste magnifiquement bien interprété par la jeune Scarlett Johansson je n'en suis pas sur. Je le conseille vraiment
    Philippe V50
    Philippe V50

    12 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2020
    Avec France McDormand. James Gandolfini. Scarlett Johansson. La descente aux enfer jusqu’à la chaise électrique d'un homme calme et très simple.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    57 abonnés 1 144 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 septembre 2019
    Un film assez spécial comme souvent chez les frères Coen où l'absurde est encore un peu présent et l'humour noir également. L'histoire est un peu longue et l’ennui s’installe de temps à autre.. Le tout reste cependant de bonne qualité, l'image en noir et blanc est superbe et Billy Bob Thornton excellent en loser.
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