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vinetodelveccio
72 abonnés
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2,5
Publiée le 29 mai 2012
Une photo léchée et un scénario efficace sauvent ce film qui frôle pourtant l'inutilité. Les effets de manche des frères Coen sont comme souvent insupportables et on se demande où ils veulent en venir. A force de signer leur film de cette sorte de tarabiscotage inutile et d'un sous-jeu d'acteur, les réalisateurs passent à côté des personnages et de l'histoire et ne font que s'admirer le nombril.
Ed Crane est un simple coiffeur sans prétention : il coupe les cheveux, sa femme le trompe avec un notable et il est si avare de ses paroles que pour la plupart des gens, il n'existe même pas. Il est juste "the barber". En décidant de changer le cours d'une existence monotone et insatisfaisante, il va provoquer une série de catastrophes avec un systématisme proche de la fatalité. Les frères Coen jouent avec leurs thèmes de prédilection : arnaques foireuses, fatalité du minable, incapacité des hommes à s'extirper de leur condition... C'est d'ailleurs ce trait qui est le plus marquant dans le film ; comme si cet homme recevait une punition du destin pour n'avoir pas accepté ce qu'il était, pour avoir voulu être un autre, pour avoir voulu être là pour quelque chose ou quelqu'un. Le film est noir et grave mais les réalisateurs ne peuvent s'empêcher de conclure sur cette petite touche de méchanceté ironique si caractéristique de leur oeuvre : cet homme insignifiant, que personne ne voyait (pas même sa femme), trouve tout au fond de sa déchéance la reconnaissance et l'intérêt qu'il avait si maladroitement cherché toute sa vie. Et il en semble satisfait. Tout cela est filmé avec une incomparable maestria, dans un noir et blanc sublime et souvent symbolique. Un très grand film.
Superbe long-métrage à la photographie exceptionnelle et au ton très attachant. On suit avec grand plaisir un récit parfaitement rythmé et magistralement porté par B.B.Thornton.
Un très bon film noir où l'interprétation de Billy Bob Thorton est tout simplement étonnante. Encore une preuve de la remarquable performance des frères Cohen dans des genres très différents.
On retrouve ici la lenteur des films des frères Cohen. Film excellemment soigné, casting de qualité, le noir et blanc donne vraiment l'impression d'être dans les années 50, les textes du narrateurs sont parfaits, malgré tout ça il manque un démarrage...
Juste après O'Brother (2000) et avant Intolérable Cruauté (2003), les frères Coen ont souhaité rendre hommage au film noir des années 40 avec The Barber : L’homme qui n'était pas là (2001), l’histoire « délurée » d’un coiffeur qui souhaite se reconvertir dans tout autre chose et sans s’en rendre compte, il va créer une succession de catastrophes se retournant contre les autres mais aussi contre lui. Dans un somptueux noir & blanc, et accompagné par une pléiade d’acteurs tous très convaincants (l’impressionnant Billy Bob Thornton, l’hilarant Jon Polito, l’habituée des frères Coen : Frances McDormand et sans oublier la participation de Scarlett Johansson). Si le scénario est comme toujours sans faille, c’est la mise en scène volontairement lente avec quelques passages à vide qui gène quelque peu le spectateur, surtout avec un film qui avoisine les deux heures !
Comment définir ce film?? Je dirais un Ovni. Un nouveau chef d'oeuvre signé par deux frères, scénaristes, producteurs et réalisateurs qui, de films en films, imposent leurs talents comme des maitres d'art, Joel et Ethan Coen. J'avais hate de découvrir ce film qui, en 2001, avait partagé le prix de la mise en scène au festival de Cannes avec un autre monument du cinema, "Mulholland Drive" de David Lynch. Aprés l'hilarant "O'Brother" avec un étonnant George Clooney, les frères Coen reviennent dans un genre un peu plus sérieux dans l'Amérique des années 50 avec l'histoire d'un coiffeur marié à la personnalité assez transparante, travaillant pour le compte de son beau-frère, apprend que sa femme le trompe avec un ami proche de la famille et que l'amant lui avoue qu'il a une dette de 10000 Dollars qu'il ne peut payer. Le coiffeur lui tend la main grace à un client, mais l'amant,ivre, l'agresse et le coiffeur le tue en se défendant. Sa femme est suspectée puis arreter pour meurtre.... Quatre etoiles et meme un cinquieme serait la bienvenue pour cette perle du 7eme art, les frères Coen sont tout simplement des génies!!! Billy Bob Thornton est un grand acteur qui réussit a se glisser dans plusieurs registres de roles et etre crédible. Frances Mc Dormand, madame Coen à la vie (pour dire lequel, je ne sais pas) et James Gandolfini sont excellents à ces cotés. A noter dans les seconds roles, une jeune actrice prometteuse qui devait avoir 15 ans à l'epoque et qui est devenue une star aujourd'hui, Scarlett Johansson excellente dans le film. Bref, un chef d'oeuvre a ne pas louper.
Dans un magnifique noir et blanc, Joel et Ethan Coen signent une oeuvre sombre et mélancolique. Non dénué d'humour pour autant, The Barber est un voyage vers la déchéance, dans lequel la seule issue semble être la mort; libération d'un personnage ayant garder trop de secrets pour lui. Billy Bob Thornton est ainsi parfait dans le rôle de ce barbier, froid et impassible. Frances Mcdormand est tout aussi convaincante, ainsi que la plupart des seconds rôles. Les répliques sont parfois teintées de philosophie, le tout nous embarquant dans un polar dramatique surprenant. La mise en scène est très réussie, malgré un rythme finalement assez lent. Les musiques sont subtiles, même si le piano devient parfois redondant. Mais The Barber est une expérience à ne pas rater, étrange et parfois poétique.
Doté d'un scénario bien écrit, "The Barber : l'homme qui n'était pas là" entraîne le spectateur dans une histoire simple mais convainquante. Par ailleurs, la réalisation est réussie avec le côté noir et blanc. Quant aux acteurs, ils jouent bien surtout le protagoniste. Ainsi, on a une oeuvre maîtrisée qui est divertissante mais manque de poignant.
The Barber est un grand hommage aux films noirs des années 40. Billy Bob vampirise l'écran avec un minimum de dialogues et la voix-off est d'une gravité inquiétante. Quant à la mise en scène, elle est excellente. Un très bon film quoi...
Les frères Coen sont humains! Ouf. Ils peuvent nous servir du presqu'ordinaire, avec intrigue balisée et rythme de berceuse. Evidemment, c'est les frères Coen, alors on trouve toujours quelque chose à se mettre sous la dent, à commencer par une image somptueuse et des acteurs rivalisant de non-jeu (et ça doit pas être si facile que ça, cf BB Thornton). C'est loin d'être leur chef d'oeuvre mais ça se regarde quand même plutôt bien.
Je ne suis pas un grand fan des Coen mais je dois avouer que celui ci fue un véritable coup de cœur pour moi.
Pour commencer le film n'est pas qu'un simple hommage au film noir des années 50 mais bien un long métrage traitant du thème du désespoir et de l'homme impuissant face a son destin.Cependant la ou des réalisateurs auraient versé dans l'émotion facile et le tire larmes,les Coen choisissent de prendre du recul en utilisant de l'humour et en dotant ce long métrage d'une plus grande dimension,ce qui fait que les acteurs jouent d'une manière parfaite car ils n'en font jamais trop ou pas assez, ils sont juste excellents!A ce titre la Billy Bob Thornton nous livre une interprétation jouissive de cet homme mutique(qui possède de nombreux points commun avec le héros de l'étranger de Camus) qui veut changer de vie.La mise en scène est excellente avec un noir et blanc maitrisé de bout en bout et des images superbes renforcées par une musique sublime.Ce qui est bien aussi c'est que le noir et blanc sert le film car il lui rajoute une ampleur visuel.Je pense notamment a la scène finale qui est juste magnifique avec cette couleur blanche utilisée d'une manière sublime.Le seul bémol que je pourrais faire au film c'est cette intrusion du thème des extras terrestre qui je trouve ne sert pas a grand chose.Peut être que ce thème est présent pour renforcer la théorie sur la vérité?
Bref avec The Barber les Coen transcende leur sujet et font de ce film plus qu'un simple hommage mais un véritable récit humain qui est narré de manière très efficace et qui développe des idées intéressante sur le destin et la vérité car en fin de compte l'important dans la vie c'est de regardé son existence avec du recul et de ne rien regretté comme le témoigne cette superbe scène finale.
"Trancen-dance" du film noir sous un air de Beethoven à contre emploi et tout aussi vain. Superbe écriture, photographie admirable, interprétation glacée, revenant des morts... Le cinéma d'auteur Américain à son Zénith.
Profondément déçu par ce film des frères Coen,qui est à mon avis leur moins bon.Alors bien sur,la photographie noir et blanc est superbe,et les références au polar des années 40 sont nombreuses.Mais sous ce soin tout particulier,se cache un aspect clinique,peu engageant.A force d'emprunter à gauche à droite,les Coen oublient de conter une histoire qui se tient.On navigue entre policier,drame et comédie sans savoir sur quel pied danser.Bien sur,la question morale est là,tout comme les catastrophes en chaine d'un acte de départ.Mais on a la sensation d'ètre en face d'un exercice de style vain.Navrant.Mème si Bob Thornton assure avec son air triste de Bogard du pauvre.
Nouvelle escapade à première vue inattendue et décalée pour les Coen avec "The Barber : The Man Who Wasn't There" réalisé en 2001 et reprenant par la même occasion une des plus grandes sources d’inspiration des cinéastes : les films noirs. Mais au final on en ressort avec le même sentiment que "Miller’s Crossing" à savoir qu’on a vraiment l’impression d’avoir face à nous deux petits génies surdoués mais ça s’arrête là car ces génies en question n’arrivent jamais à démarquer leur film du simple exercice de style. Bien sur si il fallait s’attarder sur la réalisation, "The Barber" mériterait tous les suffrages. La mise en scène est en effet somptueuse ; elle offre une variété de plans et de situations extrêmement riche dans une photographie en noir et blanc superbe assurant aussi un rythme plus qu’acceptable. Seulement on ne peut pas oublier au milieu de toute cette virtuosité le scénario beaucoup trop classique reprenant la vieille histoire de l’adultère déjà explorée dans "Blood Simple". Malgré l’interprétation pour le moins étonnante de Billy Bob Thornton, il manque encore ce petit coté personnel, cette pointe de second degré qui aurait élevé "The Barber" à un bien meilleur niveau. Une inspiration moyenne.