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oranous
144 abonnés
1 097 critiques
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4,0
Publiée le 7 octobre 2008
The Barber est merveilleusement bien filmé, certains plans/scène sont magnifiques (comme la dernière scène dans cette pièce). La photographie est superbe et est beaucoup plus importante que dans un film classique étant donné que celui ci est en Noir et Blanc. Techniquement ce film est grandiose et d'un esthétisme rare dont savent nous faire partager les Frères Coen. L'histoire n'emballe pas des masses bien qu'elle soit assez originale et plutôt plaisante mais assez longue et lente. Je suis donc assez mitigée sur ce film qui reste tout de même très beau visuellement parlant.
Chef d'oeuvre !!! C'est le meilleur des Cohen. Ce film cynique, élégant, touchant et drôle réussit à retranscrire parfaitement le décalage du personnage principal avec sa réalité. En plus de la superbe réalisation, on soulignera l'interprétation remarquable de Billy Bob THornton et Scarlett Johanson. La musique colle parfaitement avec le rythme et les sentiments du films, qu'on pourrait voir comme une adaptation américaine de "l'étranger" de Camus. Précipitez vous sur ce film mésestimer des Cohen !!!
L'ambiance imposée par les frères Coen est toujours bien présente. Un jeu d'acteur au poil, et un personnage principal à la personnalité vraiment géniale. Ce qui m'a le plus séduite reste cependant l'enchainement que prennent les évènements, sans oublier les petites touches déjantées propres aux réalisateurs.
La voix rugueuse nous emporte dans un film noir ou la vie d un homme simple va se retrouver changée du jour au lendemain (pas pour le meilleur) et ou sa mono expression donne tout son caractère au film.
Les frères Coen réalisent avec The Barber l'un de leurs meilleurs films. Billy Bob Thornton est un acteur incroyable, tout en réserve et en silences. Ses camarades de jeu s'en tirent à merveille ( on a droit à l'apparition de Scarlett Johansson, innattendue en musicienne talentueuse incomprise...). Le scénario, manipulateur à souhait, scotche le spectateur à son fauteuil du début à la fin. Les frères Coen reconstituent l'Amérique des années 40 avec brio, tout en s'appuyant intelligemment sur la photographie Noir et Blanc de leur film ( un bel hommage aux films noirs de l'époque ). Pas grand chose à dire de plus, si ce n'est que The Barber m'a bluffé émotionnellement ( il est rare de voir un thriller aussi émouvant et intimiste ). Cette émotion est probablement et partiellement due à la musique utilisée par les cinéastes ( on a droit aux plus belles sonates de Beethoven ). Un bijou somptueux et brillant, le genre de film que l'on aimerait voir plus souvent. Mais n'ayons pas peur des mots : chef d'oeuvre !
Les frangins Coen nous livre encore un chef d'oeuvre avec ce film noir iconoclaste porté par un noir et blanc du plus bel effet oscillant sans arrêt entre humour noir et tragédie. Le tout est profondément réfléchit et travaillé tirant le meilleur profit de son envoutante ambiance "année 40" et porté par un casting de qualité composé d'habitués des Coen et que dire du rôle principal joué par un Billy Bob Thornton impérial. Du grand art tout simplement !!
On s'attend à une parodie de film noir des années 40, avec une esthétique aussi travaillée et des jeux d'ombres incessants. Le problème, c'est que les frères Coen commencent sérieusement à ronronner avec cette énième variation sur l'engrenage fatal qui mènera à... Le spectateur se retrouve un peu dans la position du barbier dans ce film: il se laisse aller, les tuiles lui tombent dessus, et ça n'a pas l'air de l'émouvoir pour autant. On ne retrouve pas ici l'humour d'un Big Lebowski ou d'un Fargo, les dialogues tombent à plat la plupart du temps et on ne voit pas un acteur réussir à surnager dans ce marasme, sans parler d'un scénario qui part en vrille sans qu'on saisisse pourquoi. Navré de le dire mais pour le coup, les frères Coen se sont plantés.
Très bon film des frères Coen ( comme souvent ). La réalisation est d'une grande classe et la photographie en noir et blanc est somptueuse. The barber ne serait-il pas une sorte d'adaptation de L'étranger de Camus ?
Esprit films noirs hollywoodiens des années 40 mais sinistre sans le moindre humour, fût-il noir, ni le moindre grain de folie. Film lent, très très lent. Billy Bob Thornton pour lequel je n'ai pas une passion de manière générale, affiche la même et unique expression du début à la fin et plombe complètement l'ambiance du film. Un scénario plutôt pas mal, une photo superbe mais on sort de là complètement flippé. Pour moi, les frères Coen peuvent d'un film à l'autre, passer du chef d'oeuvre à la prise de tête la plus totale.
Ce film est noir de chez noir mais c'est un pur chef d'oeuvre! Le personnage principal a une classe folle, ce fumeur invétéré et barbier ne mourira pas d'un cancer du poumon mais d'autre chose, je n'en raconte pas plus....L'intrigue est bien ficelée et ce noir et blanc retranscrit parfaitement l'ambiance de l'époque. Un film quasi parfait des frères Coen qui méritait bien plus la palme d'or que Barton Fink
Les frères Coen se mettent au polar noir avec "The Barber" offrant une vision sympathique d'un enchainement de situations de plus en plus inattendu sur fond de meurtres, d'argent, de coupe de cheveux et de mensonges dans les 1945 . Tout ceci offre un scénario habillement écrit comme on peut en avoir l'habitude avec les Coen . Bien écrit, intelligent et subtil, le scénario est vraiment parfait mais il n'y a pas que le scénario, car la réalisation baignant dans un magnifique noir et blanc est elle aussi totalement maitrisée . Rajoutons d'excellent acteurs qui ont du enchainer les cigarettes et une magnifique bande son .
Et là vous vous dites pourquoi cette note si tout est aussi bon ? Pourquoi 3,5/5 si la réalisation, les acteurs, le scénario et la musique sont soignés au point d'offrir un magnifique récit noir . Tout simplement car The Barber souffre d'un rythme plat . Oui plat c'est clairement mal géré, autant si c'était réparti sur 1h20 ça serait mieux passé mais là on sent les 2h passer, souvent lent et parfois ennuyeux, le reste remonte bien le niveau mais quand même le manque de rythme se ressent trop et c'est a mes yeux un défaut . On est quand meme loin de "Sang pour sang" leur premier film .
The Barber est donc un polar noir typique des Coen ou leur style en ressort a merveille mais souffre bien d'un défaut qui est son rythme, mais finalement c'est bien son seul défaut donc on l'excuse .
Les frères Coen ont un univers bien particulier et un style personnel se démarquant assez nettement de la norme actuelle. Décalées, leurs oeuvres peuvent aussi bien s'avérer délicieuses que complètement ratées. Avec "The Barber", réalisé en 2001, ils rendent une fois de plus hommage au cinéma qu'ils apprécient (en l'occurence les films noirs), orchestrant une variation à l'humour particulier traitant en dérision les clichés à travers une mise en scène léchée à l'extrême et des effets de style très "classe" (voix-off grave et lente, photographie enfumée, choix de cadres propres). Visuellement, on est dans la carte postale volontaire et assumée nous plongeant dans une sorte de BD phantasmée fort agréable à suivre, offrant par ailleurs un récital assez complet de la grammaire cinématographique basique et démontrant une maîtrise technique franche et large. Ca se complète avec la narration impeccable dans le sens où les rebondissements sont intégrés avec une fluidité et une coordination forçant l'admiration, permettant par la suite de jouer sur un rythme et une tension allant à l'encontre des attentes basiques du public. Quant à l'interprétation, elle va du très bon avec Scarlett Johansson dans ses premières prouesses (16 ans et déjà la prestance naturelle associée à un jeu ironique loin d'être évident) au très décevant avec un Billy Bob Thornton monolithique et franchement transparent, y compris physiquement. "The Barber" se regarde facilement et sans déplaisir mais il souffre d'un quart d'heure en trop et de gros trous ici et là, sans compter sur les caractères totalement inintéressants des personnages. Le duo Coen était ici certes loin de son meilleur rendement (préférez de très loin le cultissime "The Big Lebowsky") mais s'en est relativement bien sorti malgré un ton moins déjanté qu'à l'habitude toutefois rattrapé par de moins grosses hésitations. En somme, "The Barber" est un film atypique à voir. De là à en faire des louanges...
Un film noir tout simplement somptueux. Un scénario très solide pour servir l'histoire de cet homme, au départ on ne peut plus ordinaire, mais dont la vie va lui réserver un sacré sort. L'ambiance est très travaillée et d'ailleurs le Noir et Blanc utilisé est tout simplement sublime, quelle photographie! Un véritable régal pour les yeux! On peut de plus admirer le jeu tout en finesse de Billy Bob Thornton qui est vraiment épatant. Des seconds rôles solides agrémentent le tout. A souligner aussi la mise en scène remarquable de Joel Coen qui sait apporter du neuf, ce qui dépoussière un peu le genre du film noir et évite ainsi un trop grand classicisme. Une révélation pour moi, un film d'une grande beauté, d'une grande intelligence et mené de main de maître. Magnifique.
Encore un film noir de haute volée pour les frères coen. L'atmosphère est magnifiquement rendue grace à un noir et blanc somptueux rappelant certain classiques de l'age d'or hollywoodienne. Bonnes prestations des acteurs également, avec bien sur, la toujours impeccable frances mc dormand , actrice fétiche des coen.
Bien que The Barber soit un hommage au film noir, il se détache très vite de son modèle pour finalement devenir un drame assez sombre. Cette façon de s'affranchir des codes permet au long-métrage de ne pas s'enfermer dans son intention de départ et donc de proposer des choses relativement peu vues. L'histoire, par exemple, ne s'ouvre pas sur un meurtre ou une disparition, mais simplement sur le quotidien du personnage principal, Ed Crane, tel qu'il le décrit lui-même (comme souvent chez les frères Coen, la voix off joue un rôle important). Cet homme aura, à un moment donné, un choix crucial à prendre, d'où découlera une ribambelle d'événements dramatiques. Il ne fera donc que subir ce qui lui arrive, jusqu'au moment tant attendu où il décidera de se reprendre en main. L'esthétique générale de l’œuvre s'autorise elle aussi quelques libertés par rapports aux codes du film noir. Les cinéastes proposent à plusieurs reprises des images très claires, très lumineuses, en rupture totale avec l'ambiance nocturne et torturée inhérente au genre. Ces plans, comme on peut s'y attendre, sont très travaillés, surtout au niveau du positionnement de la source de lumière, et n'ont rien à envier aux scènes de nuit, plus sombres et aussi plus classiques. La narration est peut-être le point le moins maîtrisé de l’œuvre. Un passage à vide se fait sentir au milieu du film, et la seconde moitié s'autorise quelques errances, en particulier la sous-intrigue avec le personnage de Scarlett Johansson, qui est amenée un peu lourdement pour n'avoir finalement que peu d'impact. L'ensemble bénéficie malgré tout d'un agencement des scènes efficaces. Les réalisateurs ont eu la bonne idée de faciliter leur enchaînement par des fondus au noir, qui donnent l'impression d'apporter un point final à une phrase cinématographique (généralement un monologue du personnage principal). The Barber a donc su dépasser le simple hommage pour devenir une œuvre cohérente, qui, contrairement à Ascenseur pour l'échafaud, exploite toute l'ironie mise à disposition par le scénario. Mais quand même, la dimension existentialiste du personnage principal m'ennuie profondément.