Quand Winnie l'Ourson pète un câble
Ce film c'est le genre de délire que tu te demandes comment quelqu'un a pu l'écrire, et pourtant… ça existe ! Une bestiole de 200 kilos qui sniffe une cargaison de coke et devient le roi des chasseurs de la forêt. Mais voilà, Crazy Bear n’est pas exactement la folie qu’on nous avait vendue. Si tu t’attendais à une orgie de trip hallucinatoire à base de sang, de drogue et d’humour noir, tu vas peut-être rester sur ta faim.
Le casting humain ? Sympa mais tout aussi percutant qu’un ballon de plage. Ils se promènent dans la forêt comme s’ils allaient à un pique-nique, sauf que voilà, y’a un ours avec une narine pleine de coke qui les pourchasse. La première moitié du film traîne un peu comme un dimanche matin après une soirée trop arrosée : ça veut décoller mais c'est mou. Heureusement, l’ours est là pour relancer la machine avec des attaques de plus en plus trash. Au moins ça, c’est fun.
Pas de grosses barres de rire, dommage, car avec un tel concept, il y avait de quoi se plier en deux. Mais non, les humains n’arrivent pas à faire monter la sauce. Même Ray Liotta, dans un de ses derniers rôles, ne parvient pas à sauver la mise. C’est un peu le genre de comédie où tu te forces à sourire pour faire plaisir, mais tu te dis "heureusement qu’il y a l’ours !".
Là où le film commence à vraiment s’amuser, c’est quand la machine se resserre sur un petit groupe. Des scènes d’action ? Ouais, ça envoie bien, surtout une séquence d’ambulance qui arrache tout sur son passage. On sent que Banks a finalement trouvé son rythme, et pour ça, on la remercie.
Au final, Crazy Bear c’est un peu comme une soirée où t’as trop bu : tu t’attendais à un truc ouf, mais ça monte doucement en puissance avant de tout exploser à la fin. T’auras rigolé, t’auras vu des trucs bien sanglants, mais ça restera pas non plus gravé dans ton cerveau. Allez, on peut dire que Banks a fait le job… sans plus.
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