Mon compte
    Mascarade
    Note moyenne
    3,5
    6285 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Mascarade ?

    740 critiques spectateurs

    5
    136 critiques
    4
    258 critiques
    3
    128 critiques
    2
    109 critiques
    1
    61 critiques
    0
    48 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Juan 75
    Juan 75

    59 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Moins original que la Belle Epoque, Mascarade est néanmoins un très bon film de Nicolas Bedos qui prouve, s'il en est besoin, qu'il est un grand directeur d'acteurs et d'actrices. Le scénario est habilement mené même si la réalisation reste conventionnelle. Tous les acteurs sont donc extrêmement convaincants, Adjani en tête, qui même si elle reste dans un rôle convenu, parvient à nous toucher. Pierre Niney est toujours aussi parfait et Marine Vacth excellente. Quel plaisir de voir Laura Morante. Le démarrage est un peu lourd, avec une vulgarité un peu trop forcée. La deuxième moitié du film est beaucoup plus réussie, au scalpel, avec des rebondissements intéressants. Le décor de la Riviera est parfait pour servir ce film tout en faux-semblants, plus profond qu'il n'y paraît, sur les affres du lien entre sentiment et argent. La morale du film est glaçante.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2022
    « La Côte d’Azur est une région très triste. Les très riches s’y ennuient ; les riches font semblant d’être très riches ; et tous les autres crèvent de jalousie »
    Adrien (Pierre Niney) est un ancien danseur professionnel devenu gigolo après un accident de moto. Il vit dans une luxueuse villa près de Nice aux crochets de Martha (Isabelle Adjani), une immense actrice de cinéma et de théâtre sur le retour.
    Margot (Marine Vacth) est une entraîneuse qui cherche désespérément à sortir de son état grâce aux hommes qu’elle séduit et qu’elle arnaque. Dans son collimateur : Simon (François Cluzet), un riche promoteur immobilier.

    Le cinéma de Nicolas Bedos est décidément toujours aussi réjouissant. Après "Monsieur et Madame Adelman", après "La Belle Époque" et sans parler du troisième "OSS117", un impersonnel film de commande, le voici au sommet de son talent avec un film d’un romantisme échevelé, d’une drôlerie acide, d’un machiavélisme diabolique et d’une folle énergie.

    Il est servi par un quatuor d’acteurs magistral. Pierre Niney est un elfe toujours aussi séduisant ; François Cluzet n’a jamais été aussi solide ; mais ce sont les deux héroïnes qui surprennent et enthousiasment. Isabelle Adjani a le culot de s’auto-parodier en diva hystérique et cougar, rongée par la peur de vieillir. On tremble à l’idée que le rôle aurait pu être confié à Isabelle Huppert, qu’on voit beaucoup trop, et on se réjouit qu’Isabelle Adjani qu’on voit trop peu, l’ait accepté.
    Mais celle qui emporte les suffrages, c’est Marine Vacth, dans un rôle qui rappelle ceux que Dora Tillier interpréta dans les précédents films de son ex-compagnon. La jeune actrice, révélée depuis plus de dix ans par Cédric Klapisch et François Ozon (son interprétation dans "Jeune et Jolie" lui valut le César du meilleur espoir féminin en 2014), mais encalminée dans des seconds rôles, trouve ici peut-être le rôle qui fera rebondir sa carrière. Elle y est tour à tour sublime, indomptable, fragile et bouleversante.

    Le génie de Nicolas Bedos tient à une construction très savante mais parfaitement lisible d’un film qui s’organise autour du procès de Simon pour un crime dont on découvrira progressivement les circonstances dans une série de flashbacks.
    Il tient aussi à la complexité de l’intrigue – qui s’enrichit pour notre plus grand délice d’un ultime rebondissement – et à l’épaisseur des personnages, jusqu’aux plus secondaires (ainsi de Laura Morante dans le rôle d’une ancienne maîtresse d’Adrien, séduite quand elle était la propriétaire établie d’un palace puis quittée une fois ruinée ou d’Emmanuelle Devos dans celui de l’épouse vieillissante et trompée de Simon). Comme dans "La Règle du jeu" de Jean Renoir – si on m’autorise cette comparaison flatteuse – tout le monde a ses raisons dans "Mascarade". Aucun personnage n’est tout blanc ni tout noir. Longtemps après la séance, leurs attitudes continuent à nous interroger et suscitent le débat. C’est la marque des meilleurs films.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2022
    Nicolas Bedos prouve de nouveau qu’il est un très bon directeur d’acteurs et, mieux encore, un excellent directeur d’actrices. En effet, si Pierre Niney, dans le rôle d’Adrien, François Cluzet dans celui de Simon Laurenti et Charles Berling (Jean-Charles, un ami de Martha) sont égaux à eux-mêmes, c’est-à-dire très « solides », ce que Nicolas Bedos obtient d’Isabelle Adjani (Martha), de Marine Vacth (Margot), d’Emmanuelle Devos (Carole, l’épouse de Simon Laurenti) et de Laura Morante (Giulia, une amie d’Adrien. Quel plaisir de « retrouver » cette magnifique comédienne !) est exceptionnel, même si on connait le grand talent de ces comédiennes. Le côté pathétique de Martha, l’amour blessé que ressent Carole, la colère de Margot et de Giulia face au comportement de la gent masculine envers elles, tout cela est particulièrement bien rendu dans "Mascarade". Et à la fin du film, face à ces portraits de femme fatale, de femme trompée, de femmes rouées, on ne peut s’empêcher de se demander si Mascarade est un film féministe ou bien un film misogyne ! Voir critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-mascarade/
    Alice025
    Alice025

    1 664 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2022
    Nouveau film de Nicolas Bedos après mon coup de cœur pour « La Belle Epoque » , le film m'a un chouilla moins conquise que son dernier mais reste relativement de qualité. Changement de décor, on plonge du côté de la Côte d'Azur. Plusieurs thèmes se mélangent, entre amour, arnaque et argent, entre tendresse, trahison et dilemme, cette mascarade va devenir un feu d'artifice dont personne n'en sortira indemne.
    Le casting est top et chacun a ses caractéristiques et ses ambitions propres : Pierre Niney en gigolo de service, Marine Vacht en femme fatale arnaqueuse, François Cluzet en patron immobilier et Isabelle Adjani en star avide de reconnaissance. Tous ont leurs failles, ce qui ne manque pas d'attirer ce jeune couple pour en tirer un profit financier, quitte à aller très (trop?) loin.
    Nicolas Bedos nous peint l'envers du décor de cette French Riviera, ce contraste entre ce luxe omniprésent et les personnes qui le convoitent.
    Quelques petites longueurs mais qui seront vite oubliées car l'enjeu de cette histoire passionne. Un film original dans sa mise en scène et très plaisant à voir.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Maximilien Delvallée
    Maximilien Delvallée

    80 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2022
    Excellent film. J’ai été bluffé par Marine Vacth, qui tient là son meilleur rôle. Évidemment, Adjani est incroyable dans son rôle de grande bourgeoise foldingue, et réussit même à nous émouvoir (scène de fin mémorable).
    Tout est brillant dans ce film, depuis la mise en scène jusqu’aux surprises du scénario ; ça m’a fait penser à Park Chan-Wook, mais aussi à du Claude Sautet et du René Clément.
    Bien sûr, la forme très années 60-70 de l'œuvre fera qu'une certaine presse va détester, ce qui est le meilleur gage de qualité (elle déteste aussi Sorrentino). Un classique instantané qui restera dans les vidéothèques.
    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    64 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2022
    Excellent du grand cinéma. Un thriller bien ficelé des acteurs exceptionnel. On s'ennuie pas une seule seconde . Et le film monte en puissance de façon incroyable. Personnages bien travaillé. Et une histoire originale bien pensée. Allez le voir vous serez pas déçu . J'ai adoré.
    LoicDRF
    LoicDRF

    41 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Derrière les masques de Mascarade, se cache surtout l’envie de Nicolas Bedos d’être pris pour un grand auteur. Mais c’est fou ce que ça se voit ! Alors il déploie une armada de « trucs » d’auteurs, de clichés d’auteurs, de références copiées/collées à des auteurs, en espérant qu’à la longue on finisse par le confondre avec eux. Hélas, tout bouffi de bonheur à contempler son intrigue à twist final qu’il doit trouver si originale ! Si smart ! Si féministe ! Si jamais vue ! (sauf pour les cinéphiles ayant bonne mémoire), il oublie une chose essentielle qui obsède normalement les grands auteurs : la justesse ; l’humanité ; l’incarnation, ce qui fait qu'un personnage existe vraiment. Hélas les personnages de Bedos ne servent à rien si ce n’est à lui renvoyer une image chatoyante de lui-même, jusque dans l’auto-dérision. Il ne les aime pas, il les méprise, il croit qu’en se moquant d’eux il se moque de lui-même et que c’est brillant. En fait il se moque de nous. Sans même le savoir, c’est le public qu’il méprise en lui servant sur un plateau d’argent ce brouet d’intrigue sans intérêt, cette pâtée de psychologie à deux balles, ce montage qui se veut nerveux mais n’est qu’énervant, et ce film qui n’a pas d’autre propos que de régler des comptes avec lui-même. Du coup il faut attendre une heure pour que se dessine enfin un commencement d’histoire, pour que le cabotinage de Niney, Vacth, et Adjani, semble enfin aller quelque part. Mais l’embellie est de courte durée et les minutes s’égrennent, longues, lourdes, pesantes et sans humour. Le seul intérêt de ce film sans grâce est qu’il m’a donné envie de revoir un Lubitsch, ou un Paul Thomas Anderson; ou un Forman. Enfin un auteur, quoi.
    chloé V.
    chloé V.

    123 abonnés 211 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 novembre 2022
    Vu en AVP, cette mascarade n'a pas pris sur moi. Trop long, trop bavard, trop d'effets, trop de démonstration. Le film aurait mérité d'en faire moins pour (me) toucher plus. L'image soignée et le jeu des acteurs restent à noter. L'ambition aussi. Reste qu'au bout d'une heure et demi on commence à trouver le temps long et que la mascarade (dangeureux titre) a assez duré.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Mascarade part très mal avec des témoignages lors d'un procès, qui vont revenir à intervalles réguliers, et des flashbacks qui vont nous guider (lourdement) pour comprendre le pourquoi du comment d'une affaire nébuleuse. Sauf que, d'emblée, tous les personnages y sont antipathiques au possible, la plupart étant surjoués par des interprètes prestigieux (voir plus loin) mais très mal dirigés par un Nicolas Bedos que l'on a connu bien meilleur dans cet exercice. Le scénario n'est pas fameux, il est vrai, habillé de chausse-trappe plus ou moins grossières, et dominé par le sexe, l'argent et le pouvoir, trilogie reine en surcote d'Azur, région privilégiée par les cinéastes pour diffuser une amoralité sans complexe. Tout semble factice dans Mascarade, qui porte bien son nom : le récit, qui plus est, parait interminable, les personnages, se révèlent imbuvables, à commencer par le gigolo et la gigolette d'opérette, sans oublier leurs victimes. C'est une vraie désillusion pour qui apprécie habituellement l'écriture de Bedos car ici c'est la vulgarité qui s'impose de bout en bout, un théâtre de marionnettes qui a dû amuser l'auteur mais qui n'est jamais drôle et au contraire pathétique. Quelle tristesse de voir les rôles qu'ont à défendre Isabelle Adjani, qui se la joue Bette Davis, ou François Cluzet, peu crédible (ce n'est pas mieux pour la merveilleuse Laura Morante). Pierre Niney semble lui étrangement peu présent, peut-être conscient du ridicule des situations et des dialogues alors que Marina Vacth s'en tire bien mieux, n'hésitant pas à se donner à fond. Hors de prix, de Pierre Salvadori, sur un registre voisin et dans quasiment les mêmes lieux, possédait un charme cruellement absent de cette peu aimable Mascarade.
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2022
    J'ai adoré et bien ri, bon scénario, humour grinçant à la Nicolas Bedos et si vrai, femmes et hommes dans le même bateau, bon moment de ciné
    Eslenya
    Eslenya

    10 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2022
    Film complexe alliant flashbacks et réalités. Une image décapante de la Côte d'Azur avec un casting impressionnant. Nicolas Bedos a su s'entourer d'une pléiade d'acteurs tous plus convaincants les uns que les autres. Un film parfois décalé et malgré quelques moments de flottement le temps de se repositionner dans le passé, le présent et le futur on se laisse prendre au jeu.
    Anthony L
    Anthony L

    17 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    Grosse claque, ça faisait longtemps que j'avais pas aimé autant un film, chapeau pour le scénario et la justesse des acteurs
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    341 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 novembre 2022
    « Mascarade » le dernier méfait cinématographique de Nicolas Bedos se veut une critique de la superficialité des mœurs et des personnes qui peuplent la Côte d’Azur.

    Lorsqu’un jeune gigolo tombe sous le charme d’une sublime arnaqueuse, c’est le début d’un plan machiavélique sous le soleil brûlant de la Côte d’Azur. Les deux amoureux sont-ils prêts à tout pour s’offrir une vie de rêve, quitte à sacrifier celle d’une ancienne gloire du cinéma et d’un agent immobilier ?

    Par une ironie dont seul le cinéma français a le secret, la médiocrité tant dénoncée s’appliquerait davantage au film qu’à son sujet.

    Car Nicolas Bedos a réussi à rendre son film blingbling, peu crédible et finalement assez ringard.

    C’est un peu comme si on avait accouplé un remake de « l’année des méduses » avec « Sunset Boulevard » et que par manque de budget on l’avait achevé avec un épisode de « Sous le soleil »

    Blingbling, le film l’est par son casting choisi par Nicolas Bedos pour des raisons qui lui sont propres.

    Isabelle Adjani et Laura Morante pour le tableau de chasse, Marine Vatch, pour le tableau de chasse (mais pas le même qu’avant), Pierre Niney pour la crédibilité made in Comédie Française (quoique ce film devrait encore une fois faire baisser sa cote ciné).

    Peu crédible pour un détail qui a toute son importance quand on connaît le CV du Nicolas…dans cette Cote d’Azur livrée aux riches et aux profiteurs, on ne se drogue jamais….

    Dans cette galère, les bons acteurs jouent mal ou sont sous-employés, l’impression de pastiche au début de chaque scène continue à faire sombrer le maigre espoir de sortir de la salle avec des belles images.

    Mais non, quand ça veut pas, ça veut pas.

    Même le budget synchro est médiocre puisque « Can’t get you out of my head » de Kylie Minogue resonnera à deux reprises pendant les scènes de boîtes de nuit.

    Beigbeder devait être en petite forme ce jour-là.

    Bref fuyez !
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    183 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2022
    Un casting 3 étoiles et judicieusement choisi, une histoire suffisamment captivante, sans grande originalité et une petite longueur. Reste quelques séquences anthologiques. Merci au club Allociné pour cette géniale avant première en présence de l'équipe du film.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2022
    Le film débute par la fin et annonce ainsi que la construction narrative ne sera pas linéaire mais sous forme d'un grand flash-back pour raconter une histoire d'escroquerie à double tiroirs. Aucune scène n'est anecdotique ou superflue, il se passe toujours quelques choses aussi bien dans l'action que dans l'émotion, dans les événements ou des détails intimes. Les dialogues sont ciselés et restent toujours pertinents tout en évitant le mot d'auteur ce qui n'était pas le cas pour ses précédents films, judicieux au vu du sujet. Mais ce qu'on aime surtout c'est le style de la forme qui est plutôt dans la fantaisie, comme pour marquer le plaisir et la liberté que procure l'argent, tandis que le fond est au contraire une satire cynique qui montre toute la superficialité que procure ce même argent. Mais là où Bedos surprend son monde c'est la dimension féministe de son histoire, de sa morale, et qui est d'ailleurs amenée de façon subtile et même avec une certaine humilité. Merveilleusement composé le casting quatre étoiles sert un film ambitieux qui serait presque hollywoodien. Nicolas Bedos signe un 4ème film avec une acuité de traitement et une intelligence dans le propos qui passionne et offre un film et un divertissement de haute volée.
    Site : Selenie
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top