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C72
4 abonnés
36 critiques
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4,0
Publiée le 5 novembre 2022
Du bon Bedos Jr., tout y est, bien filmé, acteurs en valeur, on se reconnaît, parfois pas, parfois un peu, parfois complètement, où on l’aurai voulu, ou pas… Y a du Begbedesque, à bout de soufflesque . Adjani très bonne, Ninet bon comme toujours, Cluzet en Cluzet comme on l’aime et juste, et Vacth aussi énervante ou agaçante que belle. Scénario déjà un peu vu mais encore plein de surprises, c’est divertissant, dérangeant et si vrai… À voir. 15/20.
Mon dieu que ce film est creux !!! Nicolas Bedos nous avait habitués à mieux avec "la belle époque" (bon à pire aussi avec son OSS 117 sans âme) Ici, il décrit un monde bling bling où tout le monde est bien blanc, riche, propre sur lui ('malgré les manipulations diverses) A force de parler de gens inintéressants et constituant l'élite de la société, le film confond son sujet et ce à quoi il ressemble au final : c'est un vide sidéral, sur des personnes qu'on n'arrive même pas à aimer. C'est de l'indigence intellectuelle. Ça se veut brillant, c'est paresseux et nombrilisme. Je me suis vraiment beaucoup ennuyé! Patrice Leconte disait dans une interview : "je fais des films assez courts pour ne pas ennuyer les spectateurs" Bedos n'a pas cette modestie, loin de là, son film est long, long, long, Plus de 2H15. Quelle prétention de croire qu'on va nous captiver aussi longtemps.C'est ennuyeux au bout de 20 mn.Bon courage à ceux qui veulent aller le voir !
Film malsain et histoire pas crédible avec une chute qui ne veut rien dire (c'est comme dans les films d'espionnage, on fait ce qu'on veut à la dernière minute).
Film très foisonnant sur le milieu chic et un peu décadent de là jet set de la Côte d'Azur. On ne s'ennuie pas une seconde. Le casting est parfait, le scénario extrêmement maîtrisé ne permet pas d'envisager une issue avant la toute fin du film, la photographie est belle. A voir. Bravo.
La fin est bien. Mais il faut tenir jusque la car pour le reste les scenes qui s’arrêtent d'un coup avec des périodes différente devient vite insupportable. Dommage car les acteurs sont pas mauvais mais ce montage syncopé gâche tout.
sans intérêt !! ce film n'est fait que de clichés : femmes âgées et riches qui s'offrent de jeunes gigolos d'un côté, des femmes jeunes et pauvres de l'autre.... La côte d'azur et son luxe pour les unes et un appartement sordide (il est possible de ne pas être très riche mais d'avoir du papier peint sur les murs !) pour l'autre.. Ce film vendu comme un plaidoyer féministe n'est qu'en fait un ramassis de lieux communs sans intérêt..
Nicolas Bedos est au cinéma ce que Trissotin dans les Femmes Savantes est à la poésie : un prétentieux qui sait faire des vers avec des rimes mais ce n est pas de la poésie. De sorte que nous avions envie de voir un bon film et nous subissons plus de deux heures d images racoleuses plus proches des spots publicitaires que du septième art. Situations déjà vues, indigestion de clichés comme des plats surgelés mal cuisinés et réchauffés au micro-ondes, sans saveur. C'est mou, c'est lourd, c'est grotesque caricatural avec un montage d'une vanité digne de la grenouille de la fable.
Beaucoup de choses fonctionnent très bien dans le nouveau film de Bedos.
Son casting de haut vol : Isabelle Adjani nous offre un vrai rôle de composition, dans cette femme sur le déclin tant physique que professionnel. François Cluzet nous prouve qu'on ne peut réduire son immense carrière à des rôles d'énervés. Et le couple Pierre Niney/ Marine Vacht fonctionne bien. Pierre Niney a rarement été aussi beau au cinéma, il est excellent acteur et apporte beaucoup de grâce à une merveilleuse scène de danse. Marine Vacht est très surprenante dans son rôle et déroule une palette de jeu multiple. Nicolas Bedos a eu une très bonne intuition en la choisissant, nous montrant que Marine Vacht n'est pas seulement là parce qu'elle est d'une beauté à couper le souffle, mais bien aussi parce qu'elle est bonne actrice.
Les décors, la French Riviera, les costumes, la lumière, le glamour des acteurs : tout contribue à un réel plaisir de spectatrice qui voit, en regardant Mascarade, des images de cinéma.
Enfin l'intrigue du long métrage mêlant arnaques, gigolo, milieu social rongé par son apparence mais où les masques finissent par tomber, est haletante, pleine de rebondissement, rythmée. On ne s'ennuie pas !
Mais .... Une question se pose : Pourquoi Bedos use t'il d'un tel cynisme dans la peinture de ses personnages ? Il y a une forme de catharsis dans ce film qui prend presque des allures de vengeance envers, je suppose, certaines personnes qui auraient blessé le réalisateur. Le risque est double : d'abord tous les spectateurs ne suivront pas les intentions du réalisateur, et puis ses films vont finir par manquer d'originalité s'il poursuit à nous montrer ses blessures amoureuses, de garçon incompris.
Il y'a dans Mascarade tout ce qui énerve chez Bedos fils: Sophistication faussement désinvolte, cynisme condescendant et peu constructif, artifices pas toujours très finots, personnages atroces de puanteur (surtout féminins)... Et pourtant il faut reconnaître qu'on ne s'ennuie pas et qu'on retrouve, dans cette mascarade, un parfum de cinéma d'antan (Hitchcock, Wilder, toute proportion gardée...) pas déplaisant.
Après les excellents «Monsieur et Madame Adelman», et «La Belle Epoque» : le réalisateur Nicolas Bedos pose ses caméras sur la Côte d’Azur avec «Mascarade». A la fois film de procès, comédie noire, satire des milieux riches… Nicolas Bedos ne cesse de brasser les genres et les références parfois avec plus ou moins de subtilité.
En effet, on retrouve plusieurs thématiques déjà traiter comme souvent dans le cinéma, mais avec le talent à l’écriture et la réalisation de Nicolas Bedos : «Mascarade» se révèle être un cocktail frais et revigorant, ceux même si on a l’impression d’un déjà vu. Le film se rapproche ainsi de la noirceur et d’un sadisme d’un Billy Wilder. Surtout dans la relation qu’entretienne les personnages de Marta (incarner par la divine Isabelle Adjani qu’on avait pas vu depuis longtemps) et d’Adrien (étonnant Pierre Niney) qui rappellent fort celle de Gloria Swanson et William Holden dans «Boulevard du Crépuscule». Le tout mélanger à un humour noir délicieux avec des personnages fracassés par la vie, qui ne sont pas sans nous rappeler certains des grands titres de Woody Allen comme «Match Point», «Vicky Cristina Barcelona» ou «L’Homme Irrationnel». Mais de toute façon, Nicolas Bedos c’est un peu notre Woody Allen, même si il semble moins bon que ses prédecesseurs et plus paresseux, «Mascarade» n’en reste pas moin un excellent cru du cinéaste. N’en déplaise aux critiques professionnelles. Mise en scène, réalisation et écriture cheminent toutes les trois mains dans la main.
Comme souvent chez Bedos, les acteurs sont tous parfaits. On a déjà parler d’Adjani à qui ce rôle d’ancienne gloire du cinéma lui va comme un gant, ou de Niney assez étonnant dans un rôle à contre-emploi. Mais Laura Morante est aussi géniale pourtant la révélation du film, c’est véritablement Marine Vatch. Je ne la connaissais que nom mais elle m’as complètement scotché. Elle offre une prestation jubilatoire et sensationnelles. Donnez-lui son César de la meilleure actrice par pitié. Le scénario est bon, et le retournement de situation à la fin est assez inattendu. La ville de Nice est magnifiée comme rarement. On se rapproche de la beauté d’un «La Baie des Anges», bref c’est du grand art. Pour ne pas dire que "Mascarade" en est la digne héritier du film de Demy.
Encore une fois, Nicolas Bedos à frapper. Il offre un film peut-être trop référencer mais d’une grande beauté, et d’une grande profondeur. Pour moi le petit bijou français de cette fin d’année. Coup de cœur. Un
Au programme, mensonges, trahison et séduction. Un thriller au scénario léché, au casting 5 étoiles et à l'interprétation excellente. A ne rater sous aucun prétexte.
Quelle merde ce truc. Pas écrit, au point que des acteurs de talent en arrivent à mal jouer.D'un ennui mortel, heureusement que je n'ai pas payé pour voir ça
Dans cette période déjà suffisamment anxiogène, voir un film qui étale pendant plus de 2 h la boue d'une certaine société, c'est désespérant. Un indice : parmi tous les personnages, pas un(e) seul(e) ne suscite l'empathie. Horrible, à fuir, à moins que vous ne vouliez devenir misanthrope.