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Un visiteur
3,5
Publiée le 28 mai 2015
Un polar aux teintes de drame familial qui repose sur des bases solides, à savoir la maestria de Sam Mendes à la réalisation (exemplaire) et le casting redoutable, Tom Hanks en tête. Un peu téléphoné et vraiment classique, notamment sur le final qui manque singulièrement de panache, Road to Perdition reste néanmoins une valeur sure parmi les films de gangsters se situant dans les années 1930.
Encore une critique disparu, mais visiblement je suis pas le seul. Bon je me souviens de la fin et de quelques bribes, pas de spoil mais ça reste peu. Je me souviens surtout que c'était lent, sombre, un peu mou, et pas le sujet le plus passionnant. Par contre je vois très bien le gros casting servi par une bonne histoire, menée par une trame sympa et une mise en scène, bien qu'hasardeuse par moments, assez efficace. La musique était pas mal, les costumes d'époque, et les prestations des acteurs très bonnes. En bref si vous aimez Tom Hanks ça passe, si vous aimez les histoires de mafia aussi, surtout si vous supportez les films un peu long, mais dans tous les cas ça reste un bon film.
Un très beau film sur l'histoire d'un père et de son fils. On espère que la fin ne se passera pas comme on le sait mais bien qu'elle brise le coeur, elle est réussie et très émouvante.
Un thriller au suspense constant avec des beaux moments d'émotion, servi par un casting grandiose et une photographie majestueuse (oscar de la meilleure photo).
Revoir American Beauty il y'a quelques jours m'a vraiment donné envie de retrouver les quelques films de Sam Mendes que j'avais déjà vu et de découvrir les quelques manquants. Les Sentiers de la Perdition dont je conservais un très net souvenir malgré les très nombreuses années a de cela tout d'une suite logique.
Comme pour son premier film, Sam Mendes récite ses gammes et joue à ravir de sa somptueuse photographie et de l'emploi de sa composition musicale. En revanche son style un peu classique ici ennuie. De mon coté tout du moins. Le film est très beau, certes, mais rien ne dépasse .. Il n'émane aucune chaleur, aucun souffre. Il faut dire que son démarrage chancelant plombe aussi quelques peu cette entreprise. On force sur la surface.
Du coté des interprètes, les valeurs sont variables. Tom Hanks continue son chemin et se dessine une ligne qui lui sied à ravir. Dans ses standards, respect. Les autres en revanches n'apportent pas grand chose. Daniel Craig est cantonné à un substitut, Jude Law à une fausse bonne idée, Tyler Hoechlin lui manque de tout. Paul Newman est la seule exception. Un homme immense. Son ultime fait d'armes.
Un film très formel, propre mais cadenassé par des attentes imposé à soi-même. Regrettable.
Un film de gangsters d'honnête facture qui, sans rien apporter de nouveau, utilise bien les codes du genre. Un peu trop manichéen à mon goût, trame classique. Porté par un Tom Hanks fidèle à sa réputation, un Paul Newman correct mais qui vaut le détour pour la bonne prestation de Jude Law dans un rôle de psychopathe sanguinaire. Pas exceptionnel mais pas mauvais pour autant.
Ce film a le mérite d'être bien tourné au niveau des plans et des cadrages. Les décors très beaux, nous donnent l'impression de se sentir dans les années 30 dans une saga de famille mafieuse aux allures sombres. La musique aussi participe à cet atmosphère sans choisir un style de l'époque. Puis dans la première partie du film, le rythme ralenti hélas, ce qui risquait de faire décrocher le spectateur. La seconde partie, la plus noire, relève le niveau avec des scènes exprimant toute l'absurdité d'ôter la vie humaine d'un simple coup de revolver car c'est bien là le message du film, qui à défaut d'être original, est perçu au travers du regard d'un enfant de 12 ans (Tyler Hoechlin) qui joue très bien son rôle. Les scènes de meurtres sont brutales sans être baigner dans l'excès de sang comme on y trop souvent droit dans les thrillers américains. Le casting est très bon avec un Tom Hanks en héros, un Paul Newman en patriarche et une mention spéciale au photographe (Jude Law) dans un rôle vraiment étrange mais efficace. Ce film permet aussi de voir notre dernier James Bond (Daniel Craig) dans un personnage nettement moins reluisant. Toutefois l'ensemble du film est trop inégal pour avoir envoie de le revoir à nouveau. 6,5/10.
Je suis un peu partagé par ce film qui traite de la vengeance et de la filiation paternelle en restant toujours en surface. Tout est expédié. Et pour cause. Le film met presque une heure à démarrer. Ensuite la vengeance n’est exploitée que par les incessants coups de feu à droite et à gauche et le père qui ne saisit l’amour de son enfant que par l’intermédiaire de la femme de la ferme. Ça manque de profondeur.
Pour son deuxième film, après le triomphe d’American Beauty 3 ans plus tôt, Sam Mendes réalisa une adaptation de roman graphique, Les Sentiers de la Perdition, avec plusieurs acteurs en contre-emploi.
Ce qui frappe dès le début du film, c’est le style de l’image, bien loin du simple thriller mafieux qui permet à Sam Mendes d’orchestrer des séquences assez époustouflantes comme une fusillade dans la pénombre ou au contraire la lumière blafarde de certaines scènes. La deuxième chose qui frappe, c’est ce qui intéresse Mendes. C’est clairement plus la filiation entre Michael Sullivan Jr. et Senior, tous deux joués par les excellents Tom Hanks et Tyler Hoechlin qui est recherchée à la place de la vengeance qu’ils tentent d’abattre sur le camp qui les a nourris. Cependant, si ce choix est original, pas sûr qu’il soit réellement payant car la deuxième heure du film, là où l’intrigue avance quand même beaucoup plus qu’auparavant, est bien plus intéressante que la première dans laquelle le rythme est plutôt mal géré. C’est d’autant plus marquant que Daniel Craig (pas franchement très bon et surtout over-the-top) s’y fait alors plus rare et Jude Law plus présent, ce qui est une vraie amélioration pour le film. Le score de l’impeccable Thomas Newman est cependant un peu en-deçà de la qualité habituelle de l’auteur.
Les Sentiers de la Perdition est une belle tentative de faire du neuf avec du vieux, mais cette tentative est peu concluante dans la mesure où Sam Mendes ne sait pas gérer son rythme. Dommage.
Sam Mendes s'essaye à un nouveau registre, celui de la mafia, entre "Les Incorruptibles" de De Palma et "Les Infiltrés" de Scorsese, dans lequel il est moins bon. Comme dans son précédent film, l'image est très soignée et la musique très bien choisie en plus d'un casting de choix (première collaboration avec Daniel Craig, mais aussi Tom Hanks, Jude Law et Paul Newman). Si "American Beauty" évoquait, entre autres, les difficultés d'une relations père/fille, ici on s'attarde plus sur les relations père/fils à différents âges. (Pas mal)
Tout comme dans American Beauty, on nous annonce dès la toute première réplique que le personnage principal va mourir et donc, tout comme dans American Beauty, l'intérêt du film ne se situe clairement pas dans sa fin (même si elle est, dans les deux cas, particulièrement mémorable), mais plutôt dans son parcours.
Et ce parcours, au-delà de l'histoire mafieuse et vengeresse somme toute assez banale, se situe principalement dans le très beau traitement des relations père/fils. Le film est assez poignant, et je trouve bien que Mendes ne se soit pas enfermé dans le cynisme après American Beauty. L'autre aspect excellent des Sentiers de la perdition, c'est son aspect visuel. La beauté plastique du film est à couper le souffle, et la reconstitution historique, tout comme la mise en scène de Mendes, tout comme la photographie de Conrad L. Hall et tout comme la musique de Thomas Newman, sont réellement travaillés et mémorables.
Bon thriller, où le casting de choc ne déçoit pas. C'est un film sombre durant une époque qui ne l'est pas moins et l'histoire de cet enfant est passionnante à suivre.