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Un visiteur
3,5
Publiée le 2 septembre 2012
Une belle histoire, un très bon jeux d'acteur de Jude Law ! Je regrette quelques "incohérences" sentimentale : des scènes tristes qui paraissent dénuée de sentiment.
Sam Mendes transforme en or tout ce qu'il touche. Ici, une histoire de vengeance portée par un Tom Hanks sombre, une mise en scène virtuose, une photographie magnifique, des seconds rôles de choix (Paul Newman, Daniel Craig, Jude Law). Seul bémol, le film est trop "propre", la violence est largement atténuée.
Avec un casting hors norme ce film ne pouvait etre qu'interessant ! Donc globalement réussi malgré quelques difficultés à comprendre certains détails et le fait qu'il se deroule principalement dans l'obscurité gache un peu celui-ci...
Les Sentiers de la perdition possède un talent esthétique théâtrale indéniable auquel se mêle un bon jeu d'acteur et une bande son marquante, mais l'œuvre de Sam Mendes est accompagnée d'un manque de réalisme perturbant qui se retrouve à tous les niveaux(aussi bien du point de vu de la technique que de la structure narrative). S'il apparaît difficile de juger l'intégralité du film sur ce dernier point puisqu'il résulte avant tout d'un partie prit non dissimulé, la morale de l'histoire ainsi que la relation père fils qui en découle ne sont quand à elles pas assez approfondis (selon mon point de vu). Un très bon film, pas un chef d'œuvre.
Sans Tom Hanks le film n'aurait pas été le même... J'ai beaucoup aimé la relation entre le père et le fils mais le reste ne m'a pas forcément passionné. La fin est vraiment très très bien faite...
Un film noir sur la pègre Irlandaise à Chicago du temps de la Grande Dépression... Tom Hanks est impeccable comme toujours ainsi que Paul Newman dans son rôle de parrain. "Les Sentiers de la Perdition" nous entraînent dans la spirale infernale qu'est la mafia et ses conséquences tragiques et inéluctables... Le thème de la relation père/fils est central tout le long du film; avec d'un côté le parrain et son fils qui le trahit, et de l'autre le fils spirituel qui lui échappe; et qui veut lui-même protéger son propre fils de la pègre voulant qu'il suive une voie autre que la sienne... La mise en scène est soignée et efficace, mais le film suit un scénario assez linéaire laissant peu de place à la surprise, notamment la fin si prévisible; le tout se laisse regarder sans s'ennuyer mais sans sursauter non plus.
Alourdi par un formalisme trop bien léché au détriment de l'émotion, Road to perdition se perd en route dans ses propres méandres et nous laisse sur le bas côté.