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Jorik V
1 279 abonnés
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2,5
Publiée le 11 novembre 2022
Parfois, on attend beaucoup d’un film, de par son sujet ou son casting, parce que c’est le nouveau film d’un réalisateur qu’on apprécie, ou encore tout simplement parce que le marketing nous l’a bien vendu voire même parfois à cause de la rumeur suite à des festivals ou avant-premières. Parfois également, la déception subséquente n’en est que plus grande. Et, avec « Le Parfum vert », c’est en plein dans le mille ce qui se passe et ce que l’on ressent. Une enquête à mi-chemin entre le film policier et le suspense d’espionnage, un duo de personnages antinomiques et loufoques et le tout fondu dans une fantaisie inspirée de certaines bandes dessinées. Tout cela sentait bon le parfait et délicieux petit film, un peu décalé et à l’intrigue ludique et captivante. Et bien c’est tout le contraire qui se passe. Presque rien ne fonctionne dans le film et on sort de là avec un goût amer dans la bouche.
Il échappe à l’appellation radicale de mauvais film ou de film raté de notre part uniquement grâce au jeu de Sandrine Kiberlain. Elle tient le film sur ses épaules dans un rôle pourtant devenu commun pour elle. Issue en effet davantage du genre dramatique, la comédienne s’est trouvée une nouvelle facette de son talent depuis une dizaine d’années dans des comédies, la plupart hors du sérail populaire, qui nous l’ont révélée une seconde fois. Elle sait être drôle, très drôle, et des films comme « Pauline Détective », « 9 mois ferme » ou, plus récemment, « Les 2 Alfred » ont montré l’étendue de son talent comique. Dans « Le Parfum vert », dès qu’elle apparaît au bout d’une vingtaine de minutes, le film s’illumine. Sa dégaine et ses répliques sont souvent drôles et se révèlent être les meilleurs moments du long-métrage. Mais elles ne peuvent malheureusement pas le sauver de cette impression de pas terrible et de foiré alors que son duo avec Vincent Lacoste (qui apparait comme une erreur de casting pour ce rôle) manque terriblement d’alchimie et de complémentarité.
Mais s’il n’y avait que cela. L’intrigue du film partait pourtant bien avec ce meurtre sur scène d’un artiste de la Comédie Française (qui a d’ailleurs, fait rare, prêté ses coulisses pour le tournage). Ensuite tout cela devient complètement improbable et flou. Le scénario est tellement (et inutilement alambiqué) qu’on nous assène une longue scène explicative lourde au possible censée éclairer l’ensemble. Qui n’explique d’ailleurs pas tout tant le scénario est plein de trous béants et qu’il s’avère rarement crédible. Ensuite, l’aspect fantaisie recherché ne prend pas du tout. C’est un équilibre délicat mais l’aspect comique se marie ici très mal au côté espionnage, beaucoup plus sérieux entourant les enjeux de l’enquête (on le voit dans la scène à la Commission Européenne de Bruxelles). On se demande ce qu’aurait donné le film sous la forme d’un pur thriller ou d’une véritable comédie. Il serait plus réussi, probablement. Un film tarabiscoté, boiteux et bardé d’incohérences qui échappe à l’ennui grâce à son actrice principale.
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Cette variation originale d'un thème classique aurait pu être un excellent moment de cinéma si le scénario ne s'était pas égaré et avait été confié à un metteur en scène n'hésitant pas entre sérieux et cocasse, entre drame et comédie. Ça commence pourtant bien. Le premier tiers du film appâte agréablement le spectateur, avec deux pointures du cinéma français (Vincent Lacoste et Sandrine Kiberlain), et de nombreux clins d'œil plutôt sympas (les policiers calqués Dupond/t, le manoir à la Agatha Christie, le monde de la BD, etc.). Hélas, le rythme s'essouffle rapidement et le soufflé retombe brutalement lors d'un face à face communautaire et paranoïaque, ennuyeux et longuet, manichéen à souhait. Ensuite, ça a du mal à repartir… tout n'est que mollesse et coup de baguette magique pour essayer de sortir le lapin du chapeau claque… La mise en scène d'abord d'apparence alerte, bute dans les limites d'un fade académisme ; passé les premières surprises (voir parenthèse ci-dessus), le ton général souffre d'un manque de fantaisie et de truculence ; il aurait fallu quelqu'un de plus déjanté aux commandes, type Michel Gondry par ex. Côté acteurs, Lacoste et Kiberlain tirent leurs épingles du jeu de manière minimaliste ; si le duo d'acteurs fonctionne bien, le couple est, lui, tout à fait improbable, ce qui ajoute au flop du film ! Les autres acteurs (Léonie Simaga notamment) pâtissent du peu de maîtrise de la mise en scène, et leur jeu donne vite dans la tonalité banale d'un mauvais TV film policier. Dommage car il y avait pourtant de l'idée …
Grande déception. Ce qui aurait dû être un thriller, avec complot politique en aparté, s'avère être un bon navet. Je suis allée voir ce film à cause de l'acteur principal (qui m'avait fait grande impression dans "illusions perdues"), hélas là ce n'est pas le cas. La prochaine fois, peut-être ?
C'est une parodie ? Sérieux ??? Le réalisateur a du avoir envie de faire un film drôle mais il s'est confronté au scénariste qui tenait à un thriller... Ah, on me dit dans l'oreillette qu'il s'agit de la même personne... Mais ce n''était pas suffisant, je pense que le producteur à exigé une notre politique là-dessus... Bref, du grand n'importe quoi, ce film est complètement raté ! spoiler: Mais pourquoi nous ennuie-t-on pendant au moins 20mn avec une histoire de nouilles (qui cuisent hyper vite, l'eau à bouilli aussi à une vitesse prodigieuse...) et de mezzés dont on sent dès le début l'inutilité ??? Que vient faire dans l'intrigue le papa et sa fille dans le train sur lesquels ont prend le temps d'insister ? Si au moins cela avait été drôle, cela aurait permis d'éviter de se focaliser sur les personnages autour qui eux étaient drôlement bien mis en avant...spoiler: . En fait, seuls les rôles de Sandrine et Vincent semblent avoir été écris, le reste est accessoire.
Inintéressant. Je suis partie au bout d'une bonne demi heure tellement je m'ennuyais. Histoire digne d'un scénario de série B et encore...on ne fait pas un bon film avec de bons acteurs si le scénario est plus que bancal ! Mais que diable ont ils été faire dans cette galère....
Scénario inexistant, une vague histoire de complot anti-juifs, mal ficelé, on veut croire un instant au second degré... Les dialogues sont affligeants, l'histoire d'amour est pathétique. Pitié....
Une histoire complètement tirée par les cheveux, des dialogues plats et grotesques, une mise en scène ultra classique au point d'en devenir soporifique. Un fond d'antisémitisme complètement hors sujet... Vous l'avez compris je n'ai pas aimé du tout. Je n'avais pas aimé le mystère de la chambre jaune ou adèle blancsec mais on pouvait leur reconnaître d'être des vrais films de genre. La c'est raté. Raté. Ouh la la la que c'est raté !
Ai vu "Le parfum vert" de Nicolas Pariser qui a écrit seul le scénario et c'est là déjà la première grosse erreur de cette production. Est-ce un thriller ? Oui ! Mais le manque effarant de rythme et de suspens sont très préjudiciables. Est-ce une comédie ? Oui ! Mais le manque de rythme et les dialogues répétitifs et convenus plombent le projet. Est-ce une romance ? Oui, mais la non direction d'acteurs fait que le couple idéal sur le papier Kiberlain/Lacoste prend totalement l'eau sur l'écran, tant les deux comédiens semblent ne pas jouer ensemble. L'histoire qui s'inspire d'Hitchcock et de Tintin n'a ni queue ni tête et le spectateur se fout très rapidement de l'intrigue. La scène d'ouverture qui nous montre des artistes soit disant de la Comédie Française jouer comme des parpaings empêchent les spectateurs d'entrée de jeu d'accéder à ce long métrage. Le film ne décollera jamais, ne déclenchera aucun sourire et favorise les regards vers sa montre à plusieurs reprises. Quel dommage. Un thriller qui se déroule dans un théâtre pendant une représentation, cela n'est pas nouveau mais c'est souvent savoureux. "Le parfum vert" est lent, bancal et inutilement tarabiscoté. Les trop nombreuses facilités de scénario donnent souvent l'impression au spectateur qu'on le prend pour un décervelé qui a passé trop de temps devant TF1. Comment Kiberlain et Lacoste ont ils pu donner leurs accords après la lecture d'un tel scénario ? Sandrine Kiberlain qui est un grande comédienne de comédie et qui est la reine du rythme est totalement fantomatique et Vincent Lacoste que j'adore dans son jeu décalé est ici amorphe et méconnaissable. Ce "parfum vert" est tellement léger et fugace qu'on est très proche d'une eau de toilette bas de gamme, insignifiante, sans intérêt et qui ne laisse pas de trace.
Après Le grand jeu et Alice et le maire, on ne saurait blâmer Nicolas Pariser d'avoir opté pour un divertissement pur, sous forme de comédie d'espionnage, et ce tout en évoquant l'industrie prospère des Fake News et l'antisémitisme ambiant en Europe, sujets on ne peut plus sérieux, a priori. Mais cette contradiction n'est pas la principale raison du quasi échec de ce film où les références écrasantes à Alfred Hitchcock commencent dès la première scène, sans oublier les clins d’œil répétés à l'univers de Hergé. Pourquoi pas, après tout, même si le cinéaste nous a habitués à plus de personnalité dans ses scénarios. Mais beaucoup de choses ne fonctionnent pas dans Le parfum vert, mais peut-être est-on trop exigeant avec Pariser, à commencer par un humour loin d'être irrésistible et un scénario qui a des allures de pastiche, sans l'assumer totalement, avec un sens du rythme inégal. De leur côté, et sans que leur talent ne soit remis en cause, l'on ne peut pas dire que Sandrine Kiberlain ni Vincent Lacoste soient impressionnants, pas plus que leur alchimie saute aux yeux. Soyons honnête, il est quasiment impossible de trouver le temps long dans Le parfum vert mais la mise en scène, très fade, n'est pas vraiment de celles censées apporter de l'eau au moulin d'une intrigue à rebondissements qui a tendance à confondre vitesse et précipitation.
Correct mais sans plus. Le duo Lacoste-Kiberlain est sympa et l'ambiance un peu décalée comme j'aime. Le rythme est bon et on ne s'ennuie pas. Pour le reste, c'est une autre histoire. On tourne un peu en rond, c'est assez vide dans l'ensemble et il y a des incohérences. Je trouve aussi dommage que la bande son soit focalisée toujours sur la même chose. Et puis, concernant la fin on dirait que ça a été bâclé pour vitre finir le film. En bref, ça reste cool mais sans plus. 10/20.
Entre Tintin et Hitchcock? J'aime pourtant l'un et l'autre et là, franchement, je n'y trouve pas mon compte... Le dernier Nicolas Pariser m'a plutôt fait penser à la trilogie des Beresford de Pascal Thomas avec André Dussollier et Catherine Frot ... mais en moins bien. Il y a certainement un public qui aime ce genre de film policier ironique et décalé ... moi pas trop ..
Le parfum vert sonne faux des le début avec cette scène d'assassinat sur la scène de la Comédie française. L'intrigue qui mène les deux principaux personnages, Martin Rémi ( Vincent Lacoste) et Claire Mayer (Sandrine Kiberlain) de Paris à Budapest, via Bruxelles, pour y retrouver l'anthracite, arme numérique chinoise, dont pourrait s'emparer une organisation criminelle internationale (Le parfum vert) pour envahir le monde de fakes news fonctionne ensuite comme un jeu de Cluedo dont l'invraisemblance est visiblement parfaitement assumée par le réalisateur.
Il y a bien de l'ironie dans tout cela et de la grosse ficelle bien visible mais ça finit par en être gênant ... et lourd... même dans le jeu des acteurs... Il a certes aussi des références appuyées au monde de la BD (Van Damme est un collectionneur éclairé et Claire tient une boutique de BD) et certains séquences, fortement découpées (à la Tintin?), pourraient être une succession de planches portées au cinéma ... Mais c'est bien tout et il faut se creuser la tête, comme pour trouver par ce biais des excuses à la mollesse du scénario... pas terrible au final.
Certains spectateurs quittaient la salle bien avant la fin ... ce n'est si fréquent...
Dans l'esprit des Petits Meurtres d'Agatha Christie sur France 2 (qu'on adore), Le Parfum Vert s'offre une intrigue policière légère et entraînante, portée par son binôme d'enquêteurs amateurs très attachants : on a retrouvé un peu les gags sympa du duo Colucci et Duléry, Vincent Lacoste s'éclatant à jouer l'adorable gaffeur et Sandrine Kiberlain étant celle qui tient l'affaire d'une main de maître. L'ouverture nous a bien amusé avec l'acteur amorphe qui s'affale partout tandis que l'auteure ratée le suit par défaut (elle n'a littéralement que ça à faire... On a rigolé), puis la suite nous a piqué de curiosité pour savoir le fin mot de l'histoire, malgré une mise en scène assez pauvre (qui fait d'autant plus penser à un téléfilm) et une enquête simplette (idem) qui termine sur une scène d'action expédiée. On vient d'abord pour se divertir, et sur ce point, Le Parfum Vert marque tous ses points avec une facilité déconcertante : facile à suivre, profitant d'un bon rythme, d'une intrigue à tiroirs dont les indices nous donnent envie de sortir une loupe et d'enfiler une casquette, et dégainant son arme fatale avec son duo d'acteurs très complémentaires tant dans leur jeu (la dynamique et le tranquille) que dans leur personnage (la pro-active et le maladroit). Vraiment, ce binôme nous a tapé dans l’œil, et on n'a pas vu le temps passer, Le Parfum Vert se dévoile comme une petite enquête drôlatique très sympa.
Quel naufrage ! et ce n'est pas à cause du scénario est complétement invraisemblable, ça pourrait marcher si le film avait du rythme, du délire, mais non... Sandrine Kimberlain et Vincent Lacoste semblent éteints, ils n'y croient pas ! Aucune étincelle dans leurs yeux qui pourrait nous dire qu'ils prennent au moins un peu de plaisir. On ne croit pas en Vincent Lacoste acteur de la Comédie française, on se demande ce que font là ces longues tirades sur Israël, c'est mal filmé,...
Après nous avoir saoulé avec "Alice et le marie" Pariser change de registre et réussit à faire pire. L'intrigue est quasiment incompréhensible en plus d'être incohérente. Qu'on se comprenne bien : Le cinéma à le droit de faire n'importe quoi mais dans ce cas il faut que ce "n'importe quoi" serve à quelque chose, à délirer, à nous faire rire par exemple. Or là c'est raté ça n'a rien de drôle et en plus il faut se farcir des passages dont on se demande le rapport ave cette pseudo intrigue. Certains ont parlé d'hommage à Tintin, comme si deux moustachus constituaient un hommage ou à Hitchcock (ça ne m'a pas frappé, mais ça fait joli dans une critique de presse) En fait le scénario est un modèle d'écriture bâclée (c'est non relu et c'est plein de trous, bref c'est nul). Après un début trompeur, on finit par s'ennuyer, pas de suspense, pas de tension… Sandrine Kiberlain tente plus ou moins de faire ce qu'elle peut, mais elle peut peu puisqu'il n'y a rien à sauver.
Un scénario indigent, mou, mou, les acteurs de second sont tellement mauvais et ralentissent encore plus l'action, mal filmé, musique inappropriée (le morceau de Mozart que tout le monde connaît, franchement?), dommage j'aime beaucoup d'habitude les acteurs principaux au charme désuet et qui ont toujours l'air à côté de la plaque, l'un des pires navets français de 2022 et pourtant il y en a eu!