Troisième long-métrage de Nicolas Pariser, Le parfum vert met en scène des Vincent Lacoste et Sandrine Kiberlain plutôt convaincants, victimes d’une machination politico-criminelle nébuleuse dont ils vont progressivement percevoir les tenants et les aboutissants, embourbés dans des pérégrinations tragicomiques qui vont les emmener aux quatre coins de l’Europe. Ambitieux, sortant des sentiers battus, ce film aux forts accents de cartoon, qui revendique les influences de Tintin comme de Hitchcock, ne convainc hélas qu’à moitié. Entre la parabole politique contemporaine et l’esprit gaguesque de la BD, Nicolas Pariser n’arrive pas vraiment à trancher, affaiblissant un film qui souffre de séquences trop molles. Une tentative néanmoins honorable, et quelques scènes franchement hilarantes.
Personnages sympathiques mais l'histroire, pas très claire, manque de substance et de crédibilité. On ne sait pas si on est dans une comédie ou vraiment dans une intrigue policière aux ramifications internationales. Les dialogues sont assez pauvres. Cela tourne parfois à la romance avec des confidences personnelles entre les personnages, un peu ennuyeuses et qui viennent casser le cours de l'action. Mozart vient un peu sauver les choses, mais bon, on reste sur sa faim.
J'aurais aimé apprécier ce film mais la mayonnaise ne prend pas et le scénario est indigeste. Nicolas Pariser fera certainement mieux la prochaine fois.
Un film honnête un scénario de type Bande Dessinée assez simplet mais qui fonctionne avec les deux bons acteurs principaux. Plutôt meilleur que la critique de certains
Après avoir réalisé l'excellent "Alice et le maire" ainsi que plusieurs épisodes de la célèbre série "En thérapie", Nicolas Pariser s'attaque à la comédie d'espionnage avec brio dans son dernier film, "Le Parfum Vert". Dans un paysage cinématographique qui manque parfois d'humour, cette œuvre est un vrai bol d'air frais !
Le réalisateur montre ici sa passion pour le film de genre et se meut avec une aisance talentueuse et décomplexée dans un univers surréaliste, rocambolesque et joliment désuet. La combinaison de ces éléments crée un écrin parfait pour accueillir l'un des duos d'acteurs les plus réussis de l'année : Kiberlain et Lacoste. Leur couple comique est tout simplement irrésistible, alliant élégance nonchalante et burlesque de cartoon. Cette alchimie repose également sur la précision des dialogues et l'intelligence des répliques, qui fusent comme des coups de Beretta 418, mettant en lumière tout le talent des deux comédiens.
Le Parfum vert nous plonge dans une soirée théâtrale qui tourne au drame lorsque l'un des acteurs est assassiné sous les yeux de Martin, lui-même comédien. Accusé à tort, il se retrouve en fuite, poursuivi par la police et une organisation mystérieuse. Sa route croise celle de Claire, une dessinatrice en quête de réponses à ses propres interrogations. Ensemble, ils vont mener une enquête rocambolesque, digne d'une aventure de Tintin, à travers l'Europe, sur les traces du meurtrier.
Le film est mené à un rythme effréné, avec une énergie communicative, entraînant le spectateur dans une quête pleine de rebondissements et de faux-semblants. Les personnages hauts en couleur, tels que les policiers quasi jumeaux aux dialogues décalés, rappellent l'univers de Dupond et Dupont. L'usage astucieux du MacGuffin par le réalisateur rappelle l'art de Hitchcock dans ses films anglais des années 30 et 40.
Le Parfum vert est également porteur d'un message plus profond, évoquant la montée des nationalismes et de l'antisémitisme en Europe, avec deux personnages principaux de confession juive ashkénaze et un humour noir qui reflète leur paranoïa. La mise en scène élégante et soignée ajoute au charme de ce film divertissant et réjouissant, qui rappelle une partie de Cluedo à la fois inspirée et rafraîchissante. Mais attention, l'agent infiltré du Parfum vert peut être n'importe qui, restez vigilant !
Quelle déception ! Sur le papier et au vu de la bande annonce, ce film s'annonçait comme une fantaisie piquante au charme un peu désuet. Malheureusement, rien ne fonctionne vraiment, le scénario, la mise en scène.. Tout est plat et un peu ennuyeux, même l'alchimie entre Sandrine Kiberlain et Vincent Lacoste ne fonctionne pas.
Un joli film plein de références aux films d'espionnage des années 50 avec la naïveté de Tintin. L'interprétation candide de Vincent Lacoste et pleine d'humour de Sandrine Kiberlin sont à voir absolument.
Une magnifique photographie, un duo d'acteurs irresistible, et une bande originale entêtante... La très belle surprise de cette fin d'année. Aussi absurde qu'intelligent, aussi drôle qu'haletant.
La force de « Le Parfum vert » réside dans son duo d'acteurs principaux, Vincent Lacoste et Sandrine Kiberlain, qui fonctionne à merveille. Lui, plutôt lunaire et décalé, elle, entreprenante et sagace. L'univers visuel créé par Nicolas Pariser est également visuellement superbe, donnant l'impression de personnages des années 60 ancrés dans les années 2000. Les dialogues sont souvent percutants et la mise en scène est stylisée, le film jonglant habilement entre les genres. Il réussit aussi à mélanger humour, thriller d'espionnage et romance, porté par ses acteurs convaincants. Le principal point faible réside dans son manque de rythme. Le réalisateur explique s’être inspiré d’Alfred Hitchcock et d'Hergé pour la ligne claire, ce qui est visible, mais le rythme n'est pas à la hauteur de cette inspiration. « Le Parfum vert » ambitionne d'être léger et divertissant, une mission qu'il n'accomplit que partiellement. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).