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Lyah
378 abonnés
1 050 critiques
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3,5
Publiée le 7 janvier 2023
Bien qu'il ne brille pas par son originalité et qu'il souffre de pas mal de longueurs, Kompromat est un thriller qui rempli largement le cahier des charges pour en faire un film tout à fait correct. Un bon scénario, un excellent casting et 2h de tension non stop qui tiennent le spectateur en haleine.
Partant d'un cas particulier, ce film très intéressant dévoile les rouages insidieux et impitoyables de la politique russe sous la dictature poutiniste, qui broie toute tentative d'émancipation, de détachement ou d'objection, et dont la population décervelée n'a pour seul but que de servir une "élite" au qi medvedevien qui sous prétexte de protéger une Grande Russie artificielle, les utilise pour piller le pays et flatter son ego Les russes foncièrement honnêtes sont une réalité, tout comme l'est leur manque presque total de réflexion approfondie sur le sens de leur vie. Ils sont élevés par principe pour survivre afin de servir sans poser de questions, ou pire remettre en question un système de manipulation, de corruption, de mensonge systémique en tant qu'outil civilisationnel. La pays est aux mains d'une vermine maffieuse, ceux qui ne l'ont pas compris sont vraiment des influenceurs, pardon des propagandistes notoires ou d'une crédulité bornée... ou intéressée, et là hélas ce n'est plus de la fiction. Le films est ponctué de quelques aspects gênants cependant comme l'idée saugrenue - mais qui sert de point de déclenchement - de présenter un ballet homosexuel pour l'ouverture d'une salle de spectacle rénovée. C'est absolument incongru dans un pays qui considère ce fait comme une tare et même comme déviation criminelle. Incompréhensible même que cela n'ait pas été soumis à censure avant la représentation. D'ailleurs et c'est une réalité aussi, les français en Russie sont très souvent affublés de sobriquets homosexuels. Dommage tout de même de revendiquer ce genre de spécialisation, on peut être créatif sans opter pour cette marotte. Etrange aussi le coté "passoire" quelque peu désuet de l'ambassade française à notre époque de surveillance systématique. Attardons-nous sur le prêtre - et pas un des moins influents - qui permet à Matthieu de se cacher dans le coffre de sa voiture lors du contrôle routier sans poser la moindre question, dont on supposera qu'il l'aurait dénoncé si Matthieu avait nié toute croyance religieuse, mais qui pourtant aurait du en faire son devoir vis à vis de son gourou le "Tsar" pendu à son rétroviseur. D'un autre coté le mari de Svetlana est un cas intéressant qui aurait mérité un peu plus de développement bien qu'il s'agisse d'un personnage secondaire. En effet qu'est ce qui le pousse subitement à changer d'attitude jusqu'à ce dénouement fatal alors qu'il est totalement partie prenante du système avec des antécédents sérieux en tant que vétéran de Chechenie, et un père travaillant pour le FSB... Et pour finir on ne pourra s'empêcher de retenir cette phrase du personnage principal; "Alors les russes disent que les français sont des lâches... Ils ont raison" (je n'ai mis ni point d'interrogation ni d'exclamation car le doute subsiste) Les évènements de la guerre russe en Ukraine auront montré que le retournement de veste est une spécialité de la politique française. ( tendant à faire des courbettes au plus fort selon le moment.) Bref, un film prenant tant la fiction ne sous-estime pas la réalité.
Tiré d'une histoire vécue puis retranscrit pour en faire un film. Déjà, Jérome Salle le réalisateur... Ayant des qualités de réalisateur sachant filmer certes mais aucun de ces films ne m'ont jamais convaincu. Sur ce film, autant Lellouche est bon comme à son accoutume mais le scénario est par moment tiré par les cheveux et l'on décroche. spoiler: Comme l'histoire d'amour avec la belle-fille d'un ponte du FSB. Tout cela pour attirer la gente féminine au cinéma ( comme d'habitude ). Surtout la fin en voulant faire passer le héros pourspoiler: " john wich " en tuant un spetznaz histoire de donner un peu d'action à cette course poursuite. Est-ce un concours de circonstance mais j'ai trouvé ce film anti-russe malgré la réalité relatée de l'auteur. J'ai noté des situations peu crédibles, le tout cousu de fil blanc et donc je n'ai pas aimé.
On a peur pour lui, on a froid pour lui, on est tout mouillé au milieu des loups, animaux et humains pour lui. Et on a chaud au coeur quand on sait qu'il existe des êtres humains comme Svetlana, merveilleusement et pudiquement jouée par Joanna Kulig.
Interprétation magistrale crédible de Gilles qui tient le film (il parle le Russe assez aisément). Mais la réalisation nous embarque dans beaucoup de facilités : belle-fille rebelle, fils de FSB (ex KGB) misérable en amputé de guerre contre les Tchtéchènes, brutasse russe en commando, ambassadeur français lâche, idylle capillotractée salvatrice,... Les chasses poursuite sont bien menées mais gagnées un peu facilement par notre héros. Pas mal mais insuffisant...
Grosse claque, tient en haleine du début à la fin ! Les acteurs sont excellents, Lellouche est terrible ! Le scénario aux petits oignons, criant de vérité, ne prenant pas parti, dépaysant, suspense, tension, amour, émotion ... gros gros film !
Une affaire "librement inspirée de faits réels". Une photographie terrifiante de pratiques russes, de leur regard méprisant sur les sociétés occidentales et des enjeux diplomatiques. Une chasse à l'homme à la tension permanente, avec un P. Lellouche dans un rôle fort. Les dernières minutes sont particulièrement exaltantes.
Bof bof... Maintenant je sais mettre un mot sur la technique russe de compromission basée sur des faux dans une intention de nuire et neutraliser, un Kompromat. Mais sinon je n'ai pas eu de plaisir devant ce film mauvais. Pas de scénario en dehors de la trame posée les 10 premières minutes, une somme d'invraisemblances lors de la fuite, pas de ficelles à tirer des relations juste effleurées entre les personnages, pas dépassement de caricatures vues et revues sur la Russie crasseuse de Poutine. Mais surtout il y a une faiblesse de mise en scène qui ne donne pas de souffle à cette cavale molle : pas de plan large, pas de rythme, un road movie à petits moyens en plans serrés sur un acteur pas vraiment fait pour le rôle. Il ne suffit pas de faire jouer Aleksey Gorbounov pour parvenir à faire croire à la légende que ce film serait bon.
Un film tres tres bon, j'aime voir Gilles Lellouche dans ce genre de film tiré de faits réels. Il joue le role d'un homme incarcéré devant sa fille pour des faits qu'il a pas commis.Il est victime d'un compromot qui signifie que quelqu'un a fait des faux documents sur lui et compromettantes. Film vraiment interessant j'ai mis 4 étoiles
Trop de facilité de scénarios c'est insuportable... T'as besoin que les services secrets retrouvent le mec le plus recherché de Russie ?spoiler: Fais lui acheter de l'eau dans une station service à visage découvert . T'as besoin pour le suspens que les méchants retrouvent le fugitif dans la nuit dans la forêt ? spoiler: Donne lui une lampe surpuissante qui le fera repérer à 3km ... Non vraiment sous couvert de suspens le réalisateur prend le spectateur pour un idiot
Inspiré de faits réels, «Kompromat» retrace l’histoire d’un diplomate français accusé à tort de méfaits en Russie. Convaincu de son innocence, il va tenter de s’échapper avec l’aide d’une jeune femme nommer Sveltana... Beaucoup trop bavard dans sa première partie, le nouveau film de Jérôme Salles (qui avait déjà réaliser le très beau biopic sur Cousteau intitulé ‘‘L’Odyssé’’) se révèle de plus en plus surprenant dans sa seconde. Rythmé, entrainant, passionnant : ce thriller français, teinté d’influences américain, emballe, questionne et séduit. Il faut dire que la réalisation de Jérôme Salle est excellente tout comme son scénario qui d’abord brouillon et paresseux, prend de plus en plus d’assurance au fur et à mesure. On est content de retrouver la délicieuse Joanna Kulig découverte dans «Cold War» et «The Eddy» qui est très bonne. Mais c’est surtout Gilles Lelouche qui étonne dans un rôle dramatique à contre emploi. Déjà épatant et déconcertant dans «Bac Nord», il l’est tout autant dans «Kompromat» - révélant une facette beaucoup plus intéressante de son talent. Saisissant dans ce thriller, «Kompromat» pourrait lui offrir sa huitième nomination aux Césars. Pas complètement abouti, ce film reste tout de même une agréable surprise dans un cinéma français qui peine à innover. Une des meilleures découvertes nationales de 2022 dans la lignée de «Stillwater».
Lorsque comme moi on connait bien la terrible expérience qu'a vécu Yoann Barbereau en 2016 et dont le film est librement adapté, cette adaptation n'aura pas le même intérêt. D'autant que celui qui a subi cette accusation ridicule dont le pouvoir russe raffole pour manipuler et faire chanter, n'a ni été consulté ni crédité. Un excellent documentaire suit avec détail d'ailleurs cette mésaventure qui aurait pu trouver une issue bien pire. Concernant le film, la tension est présente tout au long du métrage et le réalisateur tient le suspens, porté par un Gilles Lelouche toujours aussi convaincant et investi dans ses personnages. Pour ceux qui pointent un manque de subtilité, j'aurais envie de répondre qu'avec Poutine et sa théocratie totalitaire, plus les ficelles sont grosses et plus le mensonge passe. Cette année 2022 nous l'a prouvé s'il en était besoin.
Un très bon film qui tient en haleine jusqu'à la fin. Des acteurs investis à l'image de Gilles Lellouche et de Joanna Kulig. Les raisons de cette machination auraient gagnées à être un peu plus explicitées Un seul bémol: comme dans de nombreuses réalisations françaises, les dialogues sont souvent incompréhensibles. Il faudrait apprendre à nos acteurs à articuler correctement!
Ca démarre bien et très vite le rythme s’enlise, les invraisemblances foisonnent et l’on s’ennuie ferme en attendant le forcément incontournable happy end. Film sans surprise mais plein de clichés qui aurait du durer 45 minutes de moins pour nous tenir en éveil. Mais Gilles Lelouche, qui n’est pas responsable de l’hilarité provoquée par les dernières scènes ridicules, s’en sort très bien.