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Votre avis sur Blueberry ?
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Pour qui ne connait rien de la bande dessinée de Moebius-Jean Giraud, Blueberry (moi par exemple), l'adaptation cinématographique de Jan Kounen n'est pas faite pour convaincre de la valeur et de l'intérêt du personnage incarné par Vincent Cassel.
Ce shérif de western, grandi en partie chez les indiens, est, ainsi que le film Kounen, une coquille vide, un personnage insignifiant dans une histoire insupportable d'ennui et de maniérisme. Que raconte le film? On ne sait pas vraiment. Une vague quête d'un trésor par quelques protagonistes, dont l'un est un tueur féroce avec lequel Blueberry a un vieux compte de jeunesse à régler.
Western mi-fantastique, mi-réaliste dans un style sous-léonien, le film est traversé par d'interminables séquences oniriques ou hallucinatoires caractérisant l'inconscient du héros et son initiation, jadis, à des rituels indiens ésotériques. Des scènes psychédéliques, laides et vaines, forment même toute la fin du film. Tout à ses effets visuels et à sa pseudo virtuosité, Kounen ne se rend pas compte qu'il a bien peu de choses à raconter, et qu'il le fait de façon pesante et indigeste, pompeuse.
Ce shérif de western, grandi en partie chez les indiens, est, ainsi que le film Kounen, une coquille vide, un personnage insignifiant dans une histoire insupportable d'ennui et de maniérisme. Que raconte le film? On ne sait pas vraiment. Une vague quête d'un trésor par quelques protagonistes, dont l'un est un tueur féroce avec lequel Blueberry a un vieux compte de jeunesse à régler.
Western mi-fantastique, mi-réaliste dans un style sous-léonien, le film est traversé par d'interminables séquences oniriques ou hallucinatoires caractérisant l'inconscient du héros et son initiation, jadis, à des rituels indiens ésotériques. Des scènes psychédéliques, laides et vaines, forment même toute la fin du film. Tout à ses effets visuels et à sa pseudo virtuosité, Kounen ne se rend pas compte qu'il a bien peu de choses à raconter, et qu'il le fait de façon pesante et indigeste, pompeuse.
Ce film a vingt ans et pas une ride. Il était d'avant-garde et n'a pas plu au public. Je comprends. Il faut avoir vécu l'or des indiens pour comprendre. Les scènes sous breuvage sont exceptionnelles et si près du vécu. Un grand moment de cinéma pour moi.
On peut raconter tout ce qu'on veut et aller jusqu'à nous expliquer qu'il faut un mode d'emploi pour apprécier ce film, n'empêche que quand ce ne n'est pas intéressant, ce n'est pas intéressant, on s'ennuie, on se demande ce qu'on est en train de regarder et on se dit que décidemment on a peut-être mieux à faire. J'ai toujours prétendu qu'un cinéaste avait tous les droits d'adaptation, mais n'empêche que trahir à ce point l'œuvre de Charlier et Giraud, c'est impardonnable !
Sur la jaquette du DVD, on peut lire : " Le chainon manquant entre Apocalypse now et Les 7 mercenaires " ... Quelle rigolade !!! Un film à ranger dans la boite à pharmacie avec une mise en garde: Attention, laxatif surpuissant !
J’ai tellement lu et entendu de critiques sur ce film, « Blueberry, l’expérience secrète », que je me suis décidé, une fois pour toute, de me faire ma propre opinion. « Blueberry », c’est la BD de mon adolescence. Dès les premières images, j’ai vite compris qu’il fallait que j’abandonne l’idée d’une adaptation « fidèle » de la BD. Points positifs, « Blueberry, l’expérience secrète » a de réelles qualités esthétiques et Vincent Cassel est plutôt convaincant dans le rôle du héros. Là où cela coince assez vite, c’est au niveau du rythme. Un western a besoin de rythme et de scènes d’action pour intéresser. « Blueberry, l’expérience secrète » propose quelques scénettes d’action intéressantes qui débouchent inexorablement sur une « expérience secrète » qui plombe l’histoire. Je ne vais pas revenir sur les liens de Jan Kounen avec le chamanisme, mais quel envahissement. Le réalisateur a donné trop d’importance à sa propre expérience. « Blueberry, l’expérience secrète » est un film aux effets prétentieux tourné par un réalisateur narcissique. Au final, j’ose imaginer le film que Jan Kounen aurait pu tourner avec plus d’humilité.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
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Malgré mon immense admiration pour Vincent Cassel, j'ai trouvé ce "Blueberry" pas vraiment à la hauteur de mes espérances. Un départ prometteur avec une ambiance et une époque superbement travaillées, un casting plus qu'intéressant et un scénario bien ficelé et tout d'un coup on dégringole dans une suite de chamanisme aiguë qui fini par ne plus s'arrêter. Certes, visuellement ça rend bien, mais quand ça dure, ça fini par être pesant. De belles images, des beaux paysages viennent garnir le tout mais il manque quelque chose qui fait que personnellement, je trouve que ce long-métrage est en demi-teinte.
super représentation de différentes dimensions en correlation avec le savoir indigène ainsi que leur culture. Les acteurs très bien, l'idée super! un film comme on en voudrait plus, presque initiatique. L'aspect métaphysique avec les rituels indigènes, très bien monté ainsi que les effets visuels.
Qu'on s'entende bien, on ne demande pas à une adaptation ciné de reproduire l'oeuvre originale à la case près.
Que le Mike Steve Blueberry soit originaire de Louisiane et non de Géorgie n'est pas un problème en soi. Si ce n'était que ça, le film serait tout à fait convenable. Le problème, c'est qu'on attend un minimum de respect et qu'à minima l'esprit de l'oeuvre soit respecté.
Et je doute fort que Charlier et Giraud voulaient écrire une histoire sur l'usage des drogues et sur les expériences psychédéliques qui en découlent. Je passe sur le début du film qui est un western éco plus dont on a ôté tout ce qui a rendu la BD Blueberry légendaire à travers les décennies.
Exit le cynisme, le charisme, la ruse et l'ingéniosité de Blueberry, exit les personnages marquants et profonds, y compris les personnages secondaires, et bonjour à cette adapation de BD ignoble, une des pires que nous ait offerte le cinéma français.
Bref, si vous espérez retrouver le Blueberry de Charlier et Giraud, passez votre chemin, si vous espérez voir quelque chose d'intéressant sur l'usage de substance hallucinogènes, et bien allez-y mais de grâce, n'appelez pas ce film Blueberry.
Que le Mike Steve Blueberry soit originaire de Louisiane et non de Géorgie n'est pas un problème en soi. Si ce n'était que ça, le film serait tout à fait convenable. Le problème, c'est qu'on attend un minimum de respect et qu'à minima l'esprit de l'oeuvre soit respecté.
Et je doute fort que Charlier et Giraud voulaient écrire une histoire sur l'usage des drogues et sur les expériences psychédéliques qui en découlent. Je passe sur le début du film qui est un western éco plus dont on a ôté tout ce qui a rendu la BD Blueberry légendaire à travers les décennies.
Exit le cynisme, le charisme, la ruse et l'ingéniosité de Blueberry, exit les personnages marquants et profonds, y compris les personnages secondaires, et bonjour à cette adapation de BD ignoble, une des pires que nous ait offerte le cinéma français.
Bref, si vous espérez retrouver le Blueberry de Charlier et Giraud, passez votre chemin, si vous espérez voir quelque chose d'intéressant sur l'usage de substance hallucinogènes, et bien allez-y mais de grâce, n'appelez pas ce film Blueberry.
La bd est ruinée
Le réalisateur s'est fait plaisir mais a massacré l'oeuvre originale
Cassel pas crédible et mauvais acteur
Le film est une suite confuse de délires psychés, ça a mal vieillit et c'est devenu vraiment nase 15 ans après
Le réalisateur s'est fait plaisir mais a massacré l'oeuvre originale
Cassel pas crédible et mauvais acteur
Le film est une suite confuse de délires psychés, ça a mal vieillit et c'est devenu vraiment nase 15 ans après
Apparemment les avis sur Blueberry sont très partagés peut-être à cause de l'utilisation de substances hallucinogènes dans l'histoire. Eh bien je n'en ai jamais utilisé et je n'en ai jamais eu l'intention mais j'ai quand même pensé que ce film était incroyable de réalisme magique. Dès le début il était évident que c'était un film très ambitieux aussi bien techniquement qu'esthétiquement et tout au long du film il a réalisé et dépassé cette ambition. Il a été tourné avec beaucoup de beauté d'originalité et de flair pour de nouvelles façons d'arranger les scènes. J'aurais quand même aimé que le méchant soit un peu plus complexe. Au lieu de l'or il en avait après la mescaline ce qui montre aussi que le réalisateur Jan Kounen n'approuve pas unilatéralement le trip mais après la révélation finale sur la façon dont la femme du saloon du début du film a été tuée j'espérais que le méchant pourrait être montré comme n'étant pas si mauvais après tout. Mais bon ils avaient besoin d'un méchant pour le grand final pour piéger Blueberry. Il y a une chose que je n'ai pas compris à la fin Maria a-t-elle déjà été avec Blueberry dans la grotte ou a-t-il simplement halluciné ?. Quoi qu'il en soit c'est un film fantastique...
A la fois adaptation de BD, film de western et film fantastique, " Blueberry " se nourrit intelligemment de tous les genres qu’il aborde pour se les approprier, les maîtriser parfaitement et ainsi dépasser les cloisonnements conventionnels. Jan Kounen nous fait vivre les premières expériences mystiques montrées de la sorte au cinéma, où, le matérialisme et le spiritualisme s'affrontent dans un combat sensoriel notamment, par l'appuie d'effets-visuelles très efficaces. Cependant, le scenario est moyennement convaincant. En effet, il y a beaucoup de divergences avec la bande-dessinée et donc cette libre adaptation qui se veux novatrice manque de cohérence. Vincent Cassel est parfait dans son rôle.
Ce film a quelques bases intéressantes : chasse au trésor sur un territoire indien, vengeance personnelle... Mais au final, il ne se révèle qu'être un trip psychédélique sur le chamanisme indien avec moult scènes qui ne servent à rien pour l'intrigue générale.
A fuir au plus vite.
A fuir au plus vite.
Un des pires western que j'ai vu, peut-être le pire. Le cadrage caméra est dégueulasse, l'image tremble, les zooms et et les changements de plans s'enchaînent très mal ! La cohérence est absente, les lenteurs sont très présentes en plus d'histoires parallèles peu compréhensibles et peu intéressantes. Beaucoup d'acteurs ont des accents pas possibles ! Québécois, allemand, trop poussés et ne s'accordant pas du tout avec l'ambiance. Quant au final et aux effets spéciaux à outrances sur les hallucinations dues aux produits indiens... Comment dire ? Film très décevant
spoiler:
avec un duel d'effets spéciaux sous chants indiens
pour lequel il faut être bien accroché avec son cerveau déconnecté.
pour lequel il faut être bien accroché avec son cerveau déconnecté.
Blueberry, c’est l’adaptation très infidèle de la BD du même nom. En son temps, la production du film a été un véritable hold-up puisque son auteur a totalement transformé ce projet populaire par nature en exposition de ses propres passions. L’histoire, c’est celle de Mike Blueberry, marshall dans le grand ouest et ex gamin recueilli et élevé par une tribu amérindienne. Pour se débarrasser de son ennemi, il passera par une lutte mystique dans un autre état de conscience. Tout le film tourne autour des questions d’identité et de recherche du moi intérieur. L’ambiance est celle d’un western crépusculaire qui donne à voir dans un premier temps ce qu’on attend de ce genre de films. Mais assez vite, ça vire au conte new age. Le réalisateur Jan Kounen, ex jeune trublion du cinéma français, revient tout juste de voyages initiatiques en Amérique du Sud où il a expérimenté le chamanisme. Dans Blueberry il tentera de retranscrire visuellement son expérience car ici, ce ne sont par les corps qui s’affrontent mais les esprits réveillés par la transe chamanique. Les effets numériques en incrustation, dans les années 2000, c’est la norme pas toujours pour le meilleur mais Blueberry s’en sort bien. On pourra regretter quelques passages mollassons et une ambiance qui peut sonner faut (en partie à cause du casting). Reste que ça ose et que s’il on se laisse surprendre, on passe un très bon moment.
Jan Kounen est un bon réalisateur, Dobermann, c'est juste un chef d’œuvre. Mais en tant que fan de la première heure de la BD, je dois dire que là il s'est complètement planté. J'avais une attente ENORME sur ce film, voir enfin Mike Steve Blueberry sur un écran, le pied total ! Seulement voilà, il n'y a absolument rien de fidèle à la bande dessinée. Tout d'abord les traits de caractère du héros : bagarreur, joueur de poker, fin stratège, détestant l'autorité, etc. eh bien on ne retrouve pas grand chose. Ensuite l'ambiance, le fil conducteur : pas de méchant digne de ce nom, pas de plan machiavélique, de conspiration à grande échelle avec des enjeux financiers, politiques et humain. Non vraiment on est tellement déçu par l'irrespect de la BD qu'on ne s'intéresse même plus à l'éventuelle qualité de la mise en scène. Très déçu. A quand un vrai film sur Blueberry ?
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