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Un film humaniste et solidaire, qui porte sur un sujet lourd: un foyer de migrants mineurs, menacés d’expulsion.
Un film porté par toute l’énergie d’Audrey Lamy.
Un film porté par toute l’énergie d’Audrey Lamy.
La Brigade est le cinquième long métrage de Louis-Julien Petit. Après Discount, Carole Matthieu ou encore Les Invisibles, le réalisateur construit encore une histoire autour d’une femme forte, qui va se mettre en ordre de bataille pour donner un statut à de jeunes migrants, menacés d’expulsion à leur majorité.
Toujours à la frontière de la désobéissance civile, Louis-Julien Petit livre un récit sensible, militant pour le vivre ensemble. Celui qui s’engage en faveur des oubliés de la société a d’ailleurs été caster des jeunes acteurs non-naturalisés pour le film.
La Brigade n’échappe pas à une intrigue stéréotypée, cousue de fil blanc toujours dans le soucis de proposer un feel good movie, éludant souvent l’aspect dramatique des conditions de vie de ces mineurs exilés. Cependant, Audrey Lamy donne une touche décalée et extravertie au long métrage dont le message à retenir est surtout la force de la passion comme outil de lutte contre l’indifférence et les inégalités.
Toujours à la frontière de la désobéissance civile, Louis-Julien Petit livre un récit sensible, militant pour le vivre ensemble. Celui qui s’engage en faveur des oubliés de la société a d’ailleurs été caster des jeunes acteurs non-naturalisés pour le film.
La Brigade n’échappe pas à une intrigue stéréotypée, cousue de fil blanc toujours dans le soucis de proposer un feel good movie, éludant souvent l’aspect dramatique des conditions de vie de ces mineurs exilés. Cependant, Audrey Lamy donne une touche décalée et extravertie au long métrage dont le message à retenir est surtout la force de la passion comme outil de lutte contre l’indifférence et les inégalités.
Vu au ciné "LA BRIGADE" nouvel opus du réalisateur Louis-Julien Petit après les succès mérités de "Discount" ou "Les invisibles".Ici à nouveau il nous présente une comédie sociale, toujours "dans l'air du temps" mais très feelgood: l'itinéraire d'une femme, le chemin de vie professionnel d'une cuisinière qui veut monter son restaurant, intègre et refusant de se soumettre elle va se retrouver, en répondant à une annonce quelque peu enjolivee, à devoir faire la cuisine pour des mineurs isolés étrangers au sein d'un centre d'accueil du Nord.Après un accueil froid et une cohabitation difficile elle va peu à peu s'imposer et se derider dans ce milieu très particulier, avec ces jeunes qui ne savent même pas le nom des légumes mais qui vont montrer plein de bonne volonté et qu'elle va progressivement former pour en faire une brigade acquise à sa cause, le tout non sans difficultés et avec toujours en fonds social la menace d'expulsion qui pèse sur certains.Si le début traîne un peu et si la dernière partie avec cette parodie de Top Chef est moins réussie, le reste est conforme et fidèle à l'esprit du réalisateur qui développe toute une belle et tendre humanité avec ces jeunes, de vrais migrants venant de diverses associations, tous excellents et d'une vérité empathique, touchants et naturels, à l'image du jeune Gus-gus formidable et très solaire, même si le propos peut paraître un peu naïf et le scénario parfois léger.Audrey Lamy est extra dans le rôle de cette femme rigide et énergique qui va se décoincer au contact de cette jeunesse, apportant en même temps son fonds comique qui sied à merveille, à ses côtés le grand François Cluzet, qui voulait absolument tourner avec le réalisateur, et qui a le mérite d'avoir accepter ce second rôle, le directeur du centre, et aussi la formidable Chantal Neuwirth et sa bonhomie pittoresque.Sans arriver au niveau et sans avoir la force de ses précédentes réalisations, une comédie humaniste et sensible qui séduit par sa belle sincérité.
suivre le destin de ces jeunes migrants en parallèle de l'apprentissage de l'altérité d'une jeune chef de cuisine était un pari risqué. pari gagné car le film ne cède pas à l'angélisme d'une société impitoyable.
la bande annonce laissait croire à un feelgood movie de plus, il n'en est rien.
Louis Julien Petit nous règle notre compte en 10 ultimes secondes à la fin du film.
la bande annonce laissait croire à un feelgood movie de plus, il n'en est rien.
Louis Julien Petit nous règle notre compte en 10 ultimes secondes à la fin du film.
Quel plaisir et quelles émotions ! Audrey Lamy joue d'une justesse qui ne vous sort jamais du film, tout en étant elle même dans sa fraîcheur et son côté piquant. Le scénario est très bien vu et vous invite à découvrir le quotidien et les enjeux de mineurs étrangers non accompagné.
Un film où l'on rit autant qu'on pleure.
Cluzet est égal à lui même (je ne suis pas fan) mais pas très présent dans le film et la fin est un peu trop non réaliste mais ça n'enlève pas du tout sa beauté de cette œuvre.
Un film où l'on rit autant qu'on pleure.
Cluzet est égal à lui même (je ne suis pas fan) mais pas très présent dans le film et la fin est un peu trop non réaliste mais ça n'enlève pas du tout sa beauté de cette œuvre.
PLR
Une comédie sociale qui, pour rester dans l’esprit cuisine, vous sert des bons sentiments à grandes louchées. Difficile de ne pas être attendri. Obligé de faire preuve d’empathie. Outre le sujet social pointé, celui de l’intégration par la participation, l’écoute et l’acceptation des différences, de la pluralité des parcours, ainsi que par le projet professionnel, c’est aussi l’occasion de mettre la bonne cuisine en vedette. Le spectateur en a rapidement l’eau à la bouche. Rôti de veau du Ségala au romarin, par exemple. Tout ça pour un budget de 8 € par jour pour nourrir chaque jeune de ce foyer de migrants en mal de papiers, de désenchantement parfois aussi (« je croyais qu’ici en France tout serait facile »). Le mélange des ingrédients est habile mais aussi assez classique et sans surprise s’agissant ici de rester sur le registre de la comédie en racontant une jolie histoire. Il n’est pas dit que la vraie vie ce soit ça.
La mode est à la cuisine d'un côté et de l'autre sur les jeunes en difficultés mais là on mixe les deux pour donner...un film touchant et jolie à voir. Généralement Audrey Lamy dans le casting les films volent pas très haut et là en tête d'affiche je craignais encore un film sans réel saveur. Mais au final l'histoire de ce petit bout de femme qui va apprendre le métier à ses jeunes donnent des moments plutôt tendre avec un zeste d'humour par çi par là, saupoudré de la dramatique de ces jeunes qui ont jusqu'à leur majorité pour rentrer dans une école avant d'être expulsé et bien cela donne un film plein de saveur. Cela aurait pu surjoué au vu des oppositions mais non cela passe bien et on apprécie ce film comme il se doit. Pas un grand film mais un film réussi.^^
J'aurais aimé un peu plus de moment drôle au vu justement de la différence mais bon pas m'en plaindre quand même.
7/10
J'aurais aimé un peu plus de moment drôle au vu justement de la différence mais bon pas m'en plaindre quand même.
7/10
Film plutôt réussi on passe un bon moment mais scénario très léger quand même. J'ai décroché au bout d'une heure. Heureusement le fin donne un peu d'énergie au film car le début est lent . Film correct sans plus qui va pas marquer les esprits mais sur le principe on s'ennuie pas. 3 étoiles max pour moi car ça manque un peu d'émotion (qui reste un peu superficielle pour moi)
Super moment d’émotions avec une Andrey Lamy touchante et spontanée ! Des acteurs formidables et naturels
Un pur moment de bonheur qui nous dort de notre quotidien douillet pour nous rappeler que nous n'avons pas tous la même chance en fonction de notre lieu de naissance
Militantisme souriant
Après Discount, et Les Invisibles, Louis-Julien Petit continue sa série de comédies sociales avec ces 97 minutes plus que réussies. Depuis toute petite, Cathy rêve de diriger son propre restaurant. Mais à quarante ans, rien ne s'est passé comme prévu et elle se retrouve contrainte d'accepter un poste de cantinière dans un foyer pour jeunes migrants. Son rêve semble encore s’éloigner… ou pas ? Le film sur le sujet crucial de l’intégration des mineurs abandonnés certainement le plus attrayant qu’on puisse voir. Superbe scénario, dialogues savoureux et casting parfait. Merci !
Donc, après les laissés pour compte de la mondialisation, les femmes SDF, voici le foyer de jeunes migrants en attente de régularisation. Parallèlement, le scénario original – assez rare pour être souligné, fustige aussi les excès de la cuisine spectacle qui envahit les soirées télé depuis des années. Mettre au centre de l’intrigue une cheffe égocentrique et sûre d’elle et la suivre dans sa plongée forcée dans un foyer à des années lumières de ses préoccupations, provoque, dans un 1er temps des situations comiques puis une vraie prise de conscience. C’est sacrément bien écrit, bourré de tendresse et d’humour et emporté haut la main par une distribution qui y croit. Le film a été tourné sur la côte d’Opale début 2021, où un froid polaire, une tempête et des inondations ont cassé du matériel caméra... Puis, le variant anglais du covid-19 est venu s’inviter sur le plateau, en contaminant plusieurs membres de l’équipe. Sans oublier la rupture du talon d’Achille de François Cluzet qui a nécessité de réécrire une partie des scènes. Malgré tous ces obstacles, - et peut-être grâce à le force qu’il a fallu pour les franchir -, voilà un film drôle, sensible, qui fait réfléchir. Un vrai bon moment.
Audrey Lamy - prix de la meilleure actrice au Festival de l’Alpe d’Huez -, est une tornade et emporte tout sur son passage. Très convaincante dans son rôle de râleuse qui sait ce qu’elle veut et dont les certitudes vont être bouleversées par la misère du monde. François Cluzet et Chantal Neuwirth, - deux personnes que j’adore -, lui donnent la réplique à la perfection. Ces 3 acteurs chevronnés encadrent une noria de jeunes vrais migrants, tous excellents, castés dans diverses associations d’accueil parisiennes. Je retiendrai surtout le nom du tout jeune Yannick Kalombo qui a une présence étonnante. Louis-Julien Petit n’est sans doute pas un grand cinéaste, mais c’est un virtuose du scénario qui frappe juste et de la direction d’acteurs et actrices non professionnels. C’est déjà pas mal, et ça nous donne des films plus qu’honorables à la hauteur du duo Nakache – Toledano. Du militantisme souriant, ça fait du bien.
Après Discount, et Les Invisibles, Louis-Julien Petit continue sa série de comédies sociales avec ces 97 minutes plus que réussies. Depuis toute petite, Cathy rêve de diriger son propre restaurant. Mais à quarante ans, rien ne s'est passé comme prévu et elle se retrouve contrainte d'accepter un poste de cantinière dans un foyer pour jeunes migrants. Son rêve semble encore s’éloigner… ou pas ? Le film sur le sujet crucial de l’intégration des mineurs abandonnés certainement le plus attrayant qu’on puisse voir. Superbe scénario, dialogues savoureux et casting parfait. Merci !
Donc, après les laissés pour compte de la mondialisation, les femmes SDF, voici le foyer de jeunes migrants en attente de régularisation. Parallèlement, le scénario original – assez rare pour être souligné, fustige aussi les excès de la cuisine spectacle qui envahit les soirées télé depuis des années. Mettre au centre de l’intrigue une cheffe égocentrique et sûre d’elle et la suivre dans sa plongée forcée dans un foyer à des années lumières de ses préoccupations, provoque, dans un 1er temps des situations comiques puis une vraie prise de conscience. C’est sacrément bien écrit, bourré de tendresse et d’humour et emporté haut la main par une distribution qui y croit. Le film a été tourné sur la côte d’Opale début 2021, où un froid polaire, une tempête et des inondations ont cassé du matériel caméra... Puis, le variant anglais du covid-19 est venu s’inviter sur le plateau, en contaminant plusieurs membres de l’équipe. Sans oublier la rupture du talon d’Achille de François Cluzet qui a nécessité de réécrire une partie des scènes. Malgré tous ces obstacles, - et peut-être grâce à le force qu’il a fallu pour les franchir -, voilà un film drôle, sensible, qui fait réfléchir. Un vrai bon moment.
Audrey Lamy - prix de la meilleure actrice au Festival de l’Alpe d’Huez -, est une tornade et emporte tout sur son passage. Très convaincante dans son rôle de râleuse qui sait ce qu’elle veut et dont les certitudes vont être bouleversées par la misère du monde. François Cluzet et Chantal Neuwirth, - deux personnes que j’adore -, lui donnent la réplique à la perfection. Ces 3 acteurs chevronnés encadrent une noria de jeunes vrais migrants, tous excellents, castés dans diverses associations d’accueil parisiennes. Je retiendrai surtout le nom du tout jeune Yannick Kalombo qui a une présence étonnante. Louis-Julien Petit n’est sans doute pas un grand cinéaste, mais c’est un virtuose du scénario qui frappe juste et de la direction d’acteurs et actrices non professionnels. C’est déjà pas mal, et ça nous donne des films plus qu’honorables à la hauteur du duo Nakache – Toledano. Du militantisme souriant, ça fait du bien.
J ai adoré !!! Je travaille dans un foyer accueillants des MNA, et j'ai toute de suite reconnue l ambiance. Ce film est fidèle et démontre bien la vérité. Bien entendu, le film repose sur la carrière de Cathy Marie, interprétée par Audrey Lamy, qui est comme toujours incroyable, touchante et brillante. En effet, après avoir travaillé dans un grand restaurant étoilé, elle se retrouve à travailler dans un foyer, la différence est colossale. Mais pour moi le réalisateur veut démontrer les conditions de travail, les difficultés que rencontres les MNA, tant par leur intégration, par la recherche de stage ou d établissement, par le manque de leur pays, coutumes.. et j en passe. Ce film est bouleversant et réaliste. Merci à tous pour ce beau film qui sous un aspect comique relève d'une grande profondeur. J'aurais aimé rencontrer l équipe et écouter le débat. Je vais conseiller ce film a tout mon entourage. Bravo👏
Belle comédie sociale portée par Audey Lamy, dynamique, remontée, au grand coeur dans ce rôle amusant. Avec Francois Cluzet, lui aussi, attaché à "sauver" le plus grand nombre d'ados et jeunes mineurs - presque tous - sans papier, Cathy (A L.), cette cheffe qui ne s'en laisse pas compter, "tombe" dans une aventure compliquée, et se prend au jeu, de relever le défi. Certes, il est clair, que le scénario construit, et grandement facilité pourrait donner une impression de facilité..... Faire en sorte que l'équipe se mette en oeuvre, si diversifiée en origine et en compétence, est déjà un beau pari. Cette "vie" du groupe est très bien rendue, et chacun des jeunes a un parcours attachant. Cathy utilise sa notoriété montante à travers un jeu télévisé, pour mettre au premier plan, l'avenir de cette belle et sympathique bande...Un peu, beaucoup, romancé, c'est sans nul doute la prestation d' A Lamy qui restera la bonne surprise.... !!**
Pas vraiment drôle pour une comédie, pas pour plaire à tout le monde dans son thème, assez maladroit, grave sans être lourd, plutôt pas mal joué par les non-professionnels et excellemment par les autres, a le mérite d'exister. Autre bémol, pourquoi s'attaquer aux émissions culinaires, qui ont le mérite de mettre en avant un métier manuel et utile comme la cuisine, métier rechigné par les fil(le)s à papa ?
Pour présenter le film "LA BRIGADE", vous écrivez "Audrey Lamy en chef cuistot". Le terme familier de "cuistot" est péjoratif pour un cuisinier ! Ce terme est d'autant moins à utiliser pour un chef ! Bien qu'il soit répertorié dans les dictionnaires, les cuisiniers n'apprécient pas ce terme qui, à leurs yeux, a tendance à les rabaisser.
Je ne peux pas noter ce film puisque je ne l'ai pas vu ! Je note pour pouvoir publier ma critique destinée à Allo-Ciné !
Je ne peux pas noter ce film puisque je ne l'ai pas vu ! Je note pour pouvoir publier ma critique destinée à Allo-Ciné !
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