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    Abuela
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    RedArrow
    RedArrow

    1 610 abonnés 1 518 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2022
    Alors que Jaume Balagueró tend à s'émanciper de l'épouvante qui a fait son succès (sa dernière réalisation "Braquage finale" était par exemple un film de casse), Paco Plaza s'essaie une nouvelle fois à ce registre pour tenter d'égaler la réputation de son illustre collègue dans les mémoires après plusieurs tentatives infructueuses (du changement de ton clivant de "REC 3" à l'oubliable "Verónica", ses films peinent à s'imposer comme des références en la matière malgré un savoir-faire indéniable).

    Avec son prologue faisant brillamment fusionner le concept de poupée russe au sort de son abuela isolée, Plaza nous rappelle en l'espace de quelques minutes que son talent ne le cantonne décidément pas à n'être que l'autre réalisateur de "REC" tout en livrant les clés décisives du sort qui attend sa jeune héroïne vouée à revenir s'occuper de sa grand-mère fragilisée.
    En "fin de vie" de sa carrière forcément éphémère de mannequin, Susana est en effet ironiquement obligée de mettre ses activités entre parenthèses (peut-être définitives) pour venir soutenir son abuela qui, elle, vit littéralement ce qui sont sans doute les derniers instants de son existence. Là où la petite-fille est toujours renvoyée à son image de jeunesse par ses regards posés avec insistance sur le moindre reflet ou des publicités la mettant en scène, on découvre un appartement dépourvu du moindre miroir, comme si la grand-mère n'osait tout simplement pas regarder sa vieillesse en face, préférant clairement le réconfort intemporel de son apparence passée à travers l'étalage de photographies ou de peintures la figeant dans ses plus belles années. Bref, à ce stade (et on est à peine à un quart d'heure de sa durée totale), la destination du film ne fait plus guère de mystère et paraît même inéluctable, reste à savoir si le voyage proposé pour l'atteindre va se montrer à la hauteur...

    Sur certains points, oui. Le détournement en mode épouvante des solutions de fuite pour abandonner à son sort une personne âgée devant la difficulté de son état -et qui, ici, se traduit par une résistance de l'ordre du parasite invasif de la part de la abuela dans la vie de sa fille- est clairement le parallèle à la réalité le plus habile, atteignant son paroxysme dans une très bonne idée de séquences-miroirs où, à l'attention naturelle des débuts répondra la pire et la plus lâche des issues, signe du désemparement complet de Susana à l'égard de sa grand-mère devenue en tout point ingérable. De même, en termes d'ambiance et d'instants révélant le comportement anormal de la grand-mère (le visage et le regard perçant de Vera Valdez est la valeur sûre du film niveau frissons), Paco Plaza sait, en bon artisan qu'il est, mettre en valeur les aspects les plus dérangeants de son abuela pour tourmenter et emprisonner sa petite-fille dans le huis-clos d'un appartement s'assimilant toujours plus à la cage mentale de ses objectifs funestes.

    Malheureusement, les aspects les plus positifs du long-métrage s'arrêtent là car, dans l'ensemble, notre séjour en compagnie de "Abuela" va nous paraître aussi long que le calvaire vécue par sa jeune descendante. Si le film sait parfois incontestablement se montrer efficace et habile, la montée en puissance de ses événements est la majorité du temps affreusement prévisible, sombrant même dans une répétition qui finit par nous laisser de marbre au bout de la énième "promenade" de sa petite grand-mère ou de ses agissements pour s'accrocher à la compagnie de Susana. Par l'ennui inévitable que son œuvre provoque, Plaza confirme involontairement qu'il a un mal fou à tenir l'originalité d'une idée sur la durée, sa propension à céder à des effets de plus en plus faciles là où il laisse pourtant d'abord voir de vraies belles fulgurances est hélas une preuve de son inconsistance qui renforce son statut de cinéaste mineur sur le terrain de l'épouvante. Bien que le fin mot de cette histoire soit connu d'avance, son incapacité à le transcender par une mise en scène audacieuse (le résultat ne sera pas honteux, juste banal) en apporte l'ultime démonstration, faisant de "Abuela" une simple nouvelle ligne oubliable à sa filmographie. Dommage... encore une fois.
    Laurence D
    Laurence D

    7 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 mars 2022
    Encore une bande-annonce qui nous a attirés pour rien ! Le scénario n'est vraiment pas terrible la mécanique du film est très lente. Pour faire court nous nous sommes ennuyé. Plus le potentiel d'un téléfilm qu'un film sur grand écran... très dommage !
    Vince
    Vince

    41 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2022
    Abuela est le nouveau film « d’horreur » de Paco Plaza, le célèbre réalisateur des REC., s’entourant d’Almudena Amor et de Vera Valdez, pour une histoire en huis clos, où la folie grandissante de la grand-mère va s’emparer petit à petit des pensées de sa petite-fille.

    En effet, Paco Plaza place sa nouvelle histoire en Espagne, à Madrid, où Susana (Almudena Amor), jeune mannequin de 25 ans vivant à Paris, et à deux doigts de franchir le pas vers le monde des strass et des paillettes parisien, en prenant de la cocaïne avec ses « amis » issus de la mode ; mais subitement, elle reçoit un appel « urgent » lui indiquant que sa grand-mère Pilar (Vera Valdez) a eu un grave accident, et qu’elle doit vite revenir à Madrid, puisque celle-ci, suite à l’accident, est devenue muette. La cohabitation avec Pilar va devenir de plus en plus étrange et énigmatique, où de complexes cauchemars réveilleront constamment Susana et où des événements paranormaux et sibyllins se produiront progressivement… Susana fera alors de terribles découvertes sur son passé et ses ancêtres…

    Le film qui a notamment remporté le Prix du Jury exaequo au dernier Festival International du film fantastique de Gérardmer en 2022, est réalisé par Paco Plaza, sur un scénario de Carlos Vermut, et c’est un essai très réussi. Au-delà du film d’horreur à « jump scare » incessants, Paco Plaza privilégie l’histoire en premier lieu, sur un scénario compliqué mais troublant, où le spectateur cherche durant tout le film à comprendre ce qui se passe dans cet appartement puis de trouver les réponses, aux côtés de Susana sur ses origines. Le style cinématographique de Paco Plaza se note ici par des plans d’ensemble mais également beaucoup de plan-séquences afin de suivre Susana dans l’appartement, passant de sa chambre au salon puis du salon à la cuisine, ou encore du salon à la chambre de sa grand-mère, et surtout dans la salle de bain, lors d’une scène finale impressionnante où le climax se note d’emblée mais qui est très bien exécuté. De plus, Plaza place une histoire dans un cadre réelle, soit Madrid 2021, dans un appartement occupé par une jeune femme et sa grand-mère ; et il arrive à intégrer la part de fiction ou de surnaturel, sans que cela soit perturbant ni dérangeant. Le réalisateur maîtrise également les espaces de l’appartement, et par conséquent, il est très habile avec le huis clos, exercice difficile, et Plaza en fait particulièrement sa force. Tout le film n’est qu’un jeu de pistes, où pléthore d’éléments sont visibles si on y prête attention, dès l’introduction du film notamment. Le scénario de Vermut est une sorte de matrice où chaque détail s’imbrique les uns avec les autres pour avoir accès à la connaissance et à la vérité. Par exemple, l’appartement est rempli d’imagerie d’oiseaux, dans des cages à oiseaux et/ou sur des peintures.

    Quant aux deux protagonistes, elles sont éblouissantes de justesse. Almudena Amor, qui cette année, a joué également chez Fernando León de Aranoa en compagnie de Javier Bardem dans le film espagnol à succès, la comédie « El buen patrón » remportant 6 Goyas en 2022 dont les principaux tels le meilleur film, meilleur acteur et meilleur réalisateur, et elle change de direction artistique à 180° en passant de la comédie au film d’horreur, et sa palette d’interprétation est déjà très intéressante, où dans les deux films, sa manière de jouer est très convaincante, où en tant que spectateur, on ressent l’effroi et l’incompréhension qu’elle ressent vis-à-vis de l’atmosphère dans cet appartement et envers sa grand-mère. De l’autre côté, Vera Valdez incarne la grand-mère muette, troublante voire effrayante. Vera Valdez est une mannequin brésilienne qui a réalisé sa carrière de mannequinat en France notamment chez Chanel et Dior, et elle deviendra l’amante de Louis Malle et réalisera notamment les costumes de son film, Le feu follet en 1963, où elle aidera en parallèle l’acteur principal du film, Maurice Ronnet, qui avait des problèmes d’alcool, et de plus, elle aura un petit rôle dans ce film ; et on la retrouve cette année sous la houlette de Paco Plaza, dans un rôle effrayant et énigmatique.

    Le thème principal du film est la peur de la vieillesse, et quoi de mieux pour représenter cette crainte de viellir par deux actrices, une jeune femme espagnole et une ancienne brésilienne, toutes deux mannequins avant d’emprunter la voie du septième art ; et Plaza place ce thème à travers le prisme du personnage de Almudena Amor, qui s’inscrit dans la mode, la beauté permanente, l’élégance, la classe, etc. On observe aussi les thèmes de la peur de la mort, la perte de la beauté, la douleur, les rêves brisés, le passé et la famille.

    Néanmoins, quelques défauts viennent se greffer au tableau. De prime abord, une certaine longueur se fait ressentir, notamment lorsque Vera Valdez est à l’hôpital et que Susana essaie de revenir à Paris… on note effectivement un bon quart d’heure en trop dans le film. De plus, le scénario est parfois alambiqué et se prend les pieds dans le tapis, où certains scènes en suivent d’autres sans forcément de corrélation entre elles, notamment sur la question de jeunesse éternelle et de vieillesse autour du travail de Susana qui souhaite y revenir mais qui est en même temps piégée à Madrid, et une certain faux rythme apparaît également au bout de 40/50 minutes du film. Mais des scènes très fortes se trouvent dans ce film comme la scène quasiment finale, dans la salle de bain, avec le miroir, qui est bien réalisée, en plan-séquence, la musique colle parfaitement, les plans sont rapidement exécutés, et les actrices sont également convaincantes. 4/5 !
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    170 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2022
    En regardant les 10 premiers minutes, on comprend très vite tout le film. Du coup 0 suspense, ne fais pas peur du tout. ça reste correctement joué (du coup ça sauve les meubles). Surpris qu'il est gagné un prix à Gérardmer. Vite vu, vite oublié.
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    167 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    le cinéaste paco plaza est de retour avec ce abuela realisateur de la saga horrifique REC , ce film parle du temps qui passe pour chacun de nous , le film a ete arreter a cause des confinements , le film a ete tourner en pellicule 35 mm le film fait un clin d oeil a rosemary baby par son generique avec la meme typographie , le tournage n pas ete tres confortable pour toute l equipe du film comme pour les acteurs pour bien les mettre en situation
    pour un bon moment de cinema fantastique
    lmc-3
    lmc-3

    257 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 avril 2022
    Mou, ennuyeux, à la limite du soporifique, le film ne démarre qu'à 10 minutes de la fin: 1:30 de silence dans le film et dans la salle au point d'entendre le bruit de la climatisation!
    Idée de base pourtant intéressante, mais jamais développée, ça tourne en rond sans jamais décoller, des questions dont-on a les réponses qu'aux toutes dernières minutes (ou pas?): les cheveux coupés? un rite satanique dont-il faut connaitre la ref pour le comprendre? les horloges qui se bloquent à une heure précise? ou même l'origine de ce mal? jusqu'où il s'étend? spoiler: au delà de la relation entre ces deux femmes?

    Le film se dirige dans tous les sens... tout en allant nul part.
    Pour un film d'horreur espagnol: décevant.

    Mention spéciale cependant aux performances des deux actrices principales.
    Le film, pourtant court, semble durer une éternité.
    Perte de temps
    Dommage.
    Alice025
    Alice025

    1 609 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2022
    Film d'horreur indépendant sur le sujet de la vieillesse, ainsi que des perceptions et des tabous qui en découlent. Susana est mannequin mais elle doit revenir chez sa grand-mère qui ne peut plus s'occuper d'elle-même. Elle doit trouver une solution rapidement car sa carrière ne peut être en stand-by. C'est alors que des évènements bizarres se produisent, ainsi que le comportement de sa grand-mère qui devient de plus en plus étrange...
    On assiste à un gros contraste entre la jeunesse et la vieillesse, la beauté et les ravages du temps qui passe, le tout traité de manière horrifique. Malgré une originalité du scénario, le film traîne en longueur et il ne se passe pas énormément de choses, ce qui peut faire décrocher le spectateur.
    Bonnes idées, sujet intéressant mais pas marquant et peu de frayeurs.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Ufuk K
    Ufuk K

    494 abonnés 1 443 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2022
    "Abuela" assez bien noté par la presse, prix du jury cette année au festival de Gérardmer est un drame horrifique espagnole très moyen dans son ensemble. En effet je n'ai pas toujours compris le sens à cette histoire remplie de symboliques, le temps parait long parfois de plus les séquences se succèdent avec un intérêt quelconque même si l'ensemble évoque des thématiques riches (la déchéance, le culte de la beauté, la mort….) avec un dénouement intéressant.
    Fymphadora
    Fymphadora

    4 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2022
    La Abuela est un film en huit-clos qui joue avec les nerfs du spectateurs. Tel un fantôme, La Abuela apparaît subtilement dans les décors de nuit et crée chez le spectateur une sensation d'être observée. Et pour appuyer ce point, La Abuela observe derrière sa fenêtre avec un rictus démoniaque, comme si elle nous regardait directement à travers l'écran de cinéma.
    Habituellement les films d'horreur font bondir les spectateurs par ses jump scares, ou par la musique stridente qui s'intensifie mais ici Paco Plaza crée dans les moments de silence un grand effroi.
    De plus, l'idée de faire de la vieillesse le sujet principal de l'horreur est tout simplement le reflet de la réalité, à glacer le sang, qui refuse de voir le temps qui passe.
    junquera2004
    junquera2004

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2022
    on attendait longtemps un film qui prend son temps , originale avec deux actrices
    sublimes.
    le film d'horreur de Paco Plaza est au dessus de tous les autres vont trop vite .
    Floki
    Floki

    7 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 août 2022
    Je découvre le film avec la BA, en voyant la BA, comme beaucoup ici, je me suis dit "olalal il a l'air ÉNORME ce film d'horreur !" J'ai tout de suite vu le genre de film d'horreur que j'aime, psychologique qui te met mal a l'aise.

    Je m'installe dans mon canapé, la nuit, je lance le film et.... C'était tellement calme, tellement lent, tellement silencieux, que j'entendais le sang circuler dans mes veines. C'est simple, la BA raconte au final tout le film et vous avez toutes les scènes "intéressantes", c'est long, trés trés long et trés plat, vous en venez a réfléchir sur ce que vous allez manger après ce film.

    L'histoire ? Je crois que le film a un effet tellement somnifères que vous ne comprenez rien. Alors, oui, il y a des scènes "d'horreur" intéressantes, mais, malheureusement, ce sont les scènes que nous avez déjà tous vu dans la BA, donc on ne découvre rien, ce qu'on découvre, ce sont les moments ULTRA chiants.
    Vincent JACQUET
    Vincent JACQUET

    7 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2022
    J'ai beaucoup aimé ce film. Ça fait un peu film d'auteur et ça sort un peu des clichés screameur genre Annabelle. Ici ils jouent beaucoup avec la solitude lié à la vieillesse. Quelques moments bien dérangeant et c'est ça qu'on aime. Le scénario est sympa sans plus.
    Victor A.
    Victor A.

    58 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2022
    Mystérieux, ambiance parfaitement maîtrisé et climax réussi, Paco Plaza nous offre, avec La Abuela, sûrement l'un des meilleurs film d'horreur qu'on verra cette année. Il faut ajouter à ça l'actif parfait de l'actrice principal et la terrifiante grand-mère.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    333 abonnés 1 724 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2022
    Le cinéma horrifique espagnol est toujours scruté par le public friand de ce genre. En effet, les Hispaniques ont toujours eu un don pour nous faire frissonner. Alors quand le créateur d’une des plus célèbres sagas de l’horrifique venant de l’autre côté des pyrènes, décide de remettre le couvert, il y a forcément une pointe d’excitation dans l’air. À part la première scène qui nous fait comprendre que quelque chose ne tourne pas rond, tout a l’air normal lorsque ce mannequin va aller aider sa grand-mère victime d’un accident et devenant dépendante.

    L’introduction va avoir son importance. La scène ne parlera pas beaucoup pendant une bonne partie d'Abuela, en revanche, elle va prendre tout son sens par la suite. Comme si dès le début, on nous avait donné la pièce manquante du puzzle sans pouvoir l’utiliser. Un choix des plus judicieux, car cela aide à se mettre dans l’ambiance. C’est donc l’atmosphère qui va être le point fort de ce film horrifique. Rentrer dans cette maison au côté de Susana est mine de rien angoissant. La façon de filmer cet appartement lui donne un côté pesant. La photographie est pleinement adaptée à l’horrifique. Elle va mettre en avant l’angoisse de la situation.

    Une fois rentré dans le récit, impossible d’en sortir tant il est prenant. Par contre, il va falloir être un peu patient. Si vous commencez à le voir en attendant un esprit ou un zombie tout massacrer, vous faites erreur. L’horrifique est créé par l’inattendu. À tout moment, on a l’impression que cela peut dégénérer. La grand-mère semble incontrôlable suite à son problème, et elle va faire frissonner à plusieurs reprises. Il y a une montée en puissance. Plus le temps avance, plus l'histoire devient claire, et plus on se rend compte de la folie de ce qui arrive.

    L’actrice Almudena Amor réussit une sublime performance. Au départ, on peut la trouver un peu quelconque. En revanche, quand la tension monte, on ressent véritablement sa panique. Une transmission émotionnelle très forte. Il faut aussi souligner la belle performance de la Brésilienne Vera Valdez dans le rôle de la grand-mère.
    Cool_92
    Cool_92

    265 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 avril 2022
    Un film depourvu d'originalité et très ennuyant. Il ne se passe quasiment rien du film, à part voir l'héroïne principale cauchemarder et pleurer. Ce qui est dommage c'est que l'actrice qui joue Abuela est vraiment flippante pour le coup. Mais c'est une énième variation autour de la vieillesse. Je comprends pourquoi le film n'est quasi pas diffusé sur Paris.
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