Avis : Abuela - Page 2

Une bande annonce prometteuse mais le film est .... ENNUYEUX.
Il n'y a rien de bien construit, un silence perpétuel, des multiples scènes à frissons sans qu'il ne se passe rien au final, un scénario plat...
Une réelle déception !

Susana, mannequin à Paris, doit retourner à Madrid au chevet de sa grand-mère victime d’une hémorragie cérébrale. Sur place, elle ne tarde pas à découvrir d’étranges phénomènes rendant le comportement de son aînée de plus en plus inquiétant…

Paco Plaza, le réalisateur de la trilogie [REC] (2007/2009/2012), s’intéresse à la peur du temps qui passe et à la vieillesse à travers son film d’épouvante Abuela (2022), qui signifie « La grand-mère ». Le spectateur se retrouve confronté entre deux générations, avec d’un côté, une femme d’âge mur sur le déclin et de l’autre, une jeune femme à qui un bel avenir dans le mannequinat se profile.

La déliquescence du corps humain et de son enveloppe charnelle, le réalisateur ne recule devant rien pour mettre en scène cette octogénaire. Rarement au cinéma, il nous aura été donné l’occasion de voir une personne d’âge mur entièrement nue et aussi chancelante, comme pour mieux souligner sa soumission et sa vulnérabilité. Nous ne sommes pas devant un film d’horreur à proprement parlé et l’intrigue relativement simpliste permet de deviner les tenants et les aboutissants assez vite (dès la première demi-heure), si bien que l’on attend la fin du film sagement, sans réelle attente.

Un film qui ne renouvelle pas le genre, bien que ce huis-clos nous tienne (plus ou moins) en haleine jusqu’à la fin. On fera abstraction de la séquence parisienne qui n’apporte strictement rien à l’intrigue principale, si ce n’est de remplir ses obligations contractuelles (coproduction franco/espagnole oblige, il fallait un quota d’acteurs français et quelques scènes tournées en France). Pour le reste, on pourra féliciter les comédiennes, avec l’impressionnante Vera Valdez qui n’a pas peur de se montrer sans fard face caméra (plutôt osé pour cette ancienne mannequin qui a défilé pour Dior & Chanel) et dont l’intensité du regard en dit long face à la jeune Almudena Amor.

Dans le même registre (mais en plus réussit), on pourra citer Relic (2020) de Natalie Erika James.

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On ne peut qu'admirer ce subtil retour de Paco Plaza, un quasi huis clos admirablement bien servi par ses deux interprètes principales. Cette fois ci la caméra est bien plus posée, et les monstres bien plus discrets. La mise en scène somptueuse (bo mémorable, image magnifique en pellicule et relativement peu de VFX, chose rare aujourd'hui !) se met au service d'un scénario relativement simple mais divertissant, aux thématiques profondément dérangeantes, et terriblement contemporaines, pour construire une atmosphère d'épouvante qui vous tient en haleine jusqu'au dénouement final. Bravo !

Excellent film que je me plairais à revoir bientôt.
Triste de constater que le public ne semble pas sensible à ce genre de cinéma. Peut-être que l'absence de zombie et d'hémoglobine est un sacrilège pour l'amateur d'horreur du 21ème siècle. C'est dommage d'être si attaché à ce que l'on voit.

D'ailleurs, je retiens de ce film sans doute LA scène la plus terrifiante que j'ai vue depuis quelques années :
spoiler: celle où la jeune femme se retourne pour voir ce qu'il y a derrière elle, et que la caméra reste fixée sur son visage
Un vrai cinéma qui vient remuer les tripes.

Il m'a bien eu Paco Plazza ! J'y allais confiant moi , le réalisateur qui avait fait "REC" ne pouvait me décevoir ...
Et bien je n'ai pas été "REC"ompensé ( je sais , c'est facile ...) pour ma confiance en ce réalisateur !!
Il nous fabrique une œuvre fadasse sur le naufrage de la vieillesse ,aussi mauvaise que le " Old " de Shyamalan, mais dans un style différent , avec ici un huis clos dans l'intérieur pathétique et vieillot d'un grand appartement morbide.
C'est surement beaucoup plus lassant qu'apeurant ! C'est long , trop long avec cette pauvre vieille abuéla ex mannequin et sa petite fille mannequin en devenir qui y voit sa propre décrépitude à venir . Et c'est pas le coup des miroirs vu et revu qui va arranger les choses!
On en sort plus déprimé qu'effrayé ....

Le cinéma d’horreur espagnol nous a offert quelques beaux moment de frousse ces dernières années (et quelques ratages aussi…). Paco Plaza qui m’avait personnellement terrorisé avec sa trilogie REC (surtout les deux premiers, et avec Veronica) revient aujourd’hui avec cette Abuela. Très curieux de voir cela et prêt à un bon moment de terreur, mais la déception est à la hauteur de l’attente. Non seulement je me suis ennuyé tout le long mais en plus cela ne fait absolument pas peur. Le film d’horreur attendu tourne au thriller psychologique familial en huis clos et on comprend assez vite ce qu’il va se passer. Mais comme cela ne décolle jamais, le temps semble bien long. Malgré une belle mise en scène et une direction artistique de qualité, j’ai trouvé cette variation sur le thème de la vieillesse, de la maladie et de la jeunesse éternelle ratée. On se demande comment le même réalisateur a pu faire de purs films de terreur et tomber aussi bas tout d’un coup. A éviter donc…

Paco Plaza, déjà réalisateur de la célèbre série des "[REC]" dans la fin des années 2000, se lance à nouveau avec "Abuela" dans son genre favori : le thriller horrifique.
Nous allons suivre ici une jeune femme espagnole, travaillant dans la mode sur Paris, obligée de revenir à Madrid dans sa maison d'enfance pour s'occuper de sa grand-mère récemment hospitalisée suite à un AVC.
La mamie, âgée de 85 ans, ne parle plus et n'est plus autonome du tout, cela ne va pas l'empêcher d'avoir un début de comportement totalement étrange et très inquiétant...
Ce huis clos d'angoisse propose une fin cohérente et convenable, il est dommage que l'on s'ennuie ferme pendant près d'une heure !
La dernière partie décolle enfin un petit peu, évitant à ce film le naufrage complet.
Même si le réalisateur a choisi de faire monter l'adrénaline de façon lente et graduelle, et même si l'idée de fond est intéressante, l'ensemble reste au final radicalement trop terne et atone à mon goût.
Paresseux et fadasse.
Site CINEMADOURG.free.fr

Paco Plaza s'essaie une fois de plus à un registre qu'il connaît bien, malheureusement le résultat s'avère bien décevant. Le principal soucis c'est que le scénario ne fait pas dans la subtilité, tout est prévisible du début à la fin, et ce dès les premières 20 minutes, sans jamais surprendre le spectateur. Lorgnant de plus dangereusement du côté de "La porte des secrets" reprenant à peu de chose près la même thématique et aboutissements, mais en bien moins ficelée . Pas grand-chose à retenir de ce petit film d'horreur car même son ambiance finit par ennuyer, Rec ainsi que Veronicà lui sont supérieurs de plus ce dernier avait une BO de qualité, ici même la musique est anecdotique. Franchement dispensable.

L'histoire, téléphonée de bout en bout, est à voir au second degré. Le problème de "Abuela" est d'avoir oublié d'écrire une histoire crédible. La protagoniste reste bien trop longtemps passive devant les situations surnaturelles et dérangeantes. Il n'y a rien d'effrayant dans cette histoire. On s'ennuie ferme pendant toute la durée du film.

Bon film d'horreur voire thriller.
C'est un film qui monte en puissance et tout es fait pour maintenir le suspens pendant clairement 1h30. En ce sens c'est bien fait et j'ai passé un super moment. Bon film on s'ennuie pas et pour une fois c'est pas tiré par les cheveux.
Allez le voir c'est sympa

Une histoire de beauté et de dépendance.

Un film plus intéressant dans son approche d'une angoisse bien humaine et compréhensible (devoir s'occuper quotidiennement d'un proche qui dépérit et qui ne nous reconnaît plus) que dans son traitement fantastico-horrifique, très convenu.

Quand sa grand-mère est hospitalisée une jeune mannequin madrilène quitte sa vie parisienne pour la retrouver car c'est la seule famille qui lui reste. L'appartement est lugubre, un portrait façon Dorian Gray trône dans le salon, la vieille dame a perdu l'usage de la parole mais psalmodie quand même un charabia étrange les yeux perdus dans le vide. Le réalisateur de Rec réussi son thriller horrifique en distillant une tension sourde permanente et en filmant les ravages de la vieillesse par ses nombreux plans sur le corps décati par les années. Tout en se moquant du culte contemporain de la jeunesse éternelle qui n'est qu'une illusion. Quoique.

Paco Plaza dont je n'ai jamais été vraiment fan, mais grâce ou à cause de la la bande annonce aguicheuse et les bonnes critiques de pseudos spécialistes, j'ai cru enfin assisté à un grand film d'horreur plein de frousses, malheureusement il n'en est absolument rien, et je crains que les déceptions soient grandes et nombreuses si vous venez seulement pour ça. Aucun réel suspens ni mystère car tout est déjà bien dévoilé dés la première séquence et le rythme du film est trop lent surtout si vous espérez un jump scare. Sinon j'ai malgré tout pris plaisir à découvrir ce démon de la vieillesse dans cette appartement très lugubre dont vont sortir que des clichés horrifiques de possessions des plus usés et abusés et qui finissent par plus amuser que faire peur. Un vrai doute que ce film va bien vieillir ou devenir culte (malgré ses récompenses) comme un autre film du même genre, je pense à Rosemary's Baby par exemple. Donc pas mal serte mais pas le film d'horreur de l'année comme dise certain.

Assez surprenant, beaucoup de référence à Psychose ( douche, fauteuil..) et parfois à Shining. Par contre très difficile de croire à cette histoire bien que les deux actrices notamment la "abuela" soient remarquables. On est loin du compte d'un vrai thriller psychologique, de plus certaines scènes paraissent interminables.

Si vous êtes en recherche d'horreur, ce n'est peut être pas ce qu'il vous faut. Le film dans le genre ménage ses effets et va plutôt travailler d'autres notions sur simplement faire peur. Il reste intéressant à voir