Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cinemadourg
784 abonnés
1 542 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 28 janvier 2022
Quel cadeau cinématographique ! "Presque" est en fait l'histoire d'une rencontre entre deux individus ayant dû affronter toute leur vie le regard des autres, chacun à des niveaux très différents bien sûr. Louis (Bernard Campan) est croque-mort et Igor (Alexandre Jollien) est handicapé depuis la naissance. Ce tandem improvisé va se retrouver par hasard à effectuer ensemble un road trip jubilatoire à bord d'un corbillard, entre Lausanne et le sud de la France. C'est drôle, tendre, bouleversant et d'une justesse folle, ce voyage est comme un cheminement vers le bonheur rempli de pensées idéologiques positives (Alexandre Jollien est philosophe et écrivain dans la vraie vie), mais sans jamais être ni lourd, ni donneur de leçons. Un petit bijou d'humanité et d'espoir qui nourrit l'âme et donne tout simplement envie de croquer l'existence à 200% ! Site CINEMADOURG.free.fr
Humain. Frais. Sans complaisance. Mais sans sombrer dans le pathologique. En résumé , un film qui fait réfléchir , sur notre regard sur l'autre, celui qui est différent . Ici un croque-mort, pas vraiment un métier pour lequel on a la vocation enfant ( comme le dit Campan dans le film) , et là un handicapé physique féru de philosophie. J'ai retenu deux jolies phrases sur toutes celles qui sont énoncées ... La mort : quand tu es là , elle n'est pas là ; quand est elle là , tu n'es pas là. Voyager ce n'est faire le tour du monde mais faire le tour de soi-même. En fait il y a beaucoup de dire après avoir vu ce film....sur la vie , le sens de notre vie.....
Ce film basé sur un sujet pas commun qui relate la rencontre accidentelle et improbable entre un croque-mort et un handicapé est à la fois jubilatoire et plein d’humanisme. La rencontre de ces deux personnages interprétés par les deux réalisateurs et scénaristes de cette comédie, forme un tandem qui provoque les rires mais pas seulement. En effet, les situations comiques très réussies du film se mêlent harmonieusement avec l’émotion et de profondes réflexions sur le sens de la vie et le handicap pour le plus grand plaisir du spectateur.
Un film bouleversant. Une vive amitié existe entre ces 2 hommes dans la vie et B Campan l'illustre dans ce film. Une audace car il faut oser montrer que même avec un handicap derrière il y a avant tout un être humain. La non conformité à la norme choque et c'est cela que veut "dénoncer" le réalisateur.
Le synopsis d’Allociné est excellent —il n’en dit pas plus qu’il n’en faut. « Deux hommes prennent la route, de Lausanne vers le sud de la France, dans un corbillard. Ils se connaissent peu, ont peu de choses en commun, du moins le croient-ils. » Quand on n’en a pas plus d’idée (c’est-à-dire quand on a pu miraculeusement échapper aux spoilers), le film vous fait découvrir bien autre chose qu’un road-movie sur deux hommes et un corbillard. Si en plus, vous ignorez qui est Alexandre Jollien, alors vous avez tout bon : vous êtes prêts pour une balade initiatique, non pas dans les hauteurs irrespirables des hautes montagnes, mais dans le plat pays des prés où fleurissent les pâquerettes, là où se trouvent des hommes ordinaires, que la vie ordinaire a blessés (c’est le cas de l’un des deux) ou qu’elle a tenté de formater (l’autre est devenu comme son père). Des hommes ordinaires avec leurs mensonges qui n’en sont pas vraiment, avec leurs handicaps qui n’en sont pas tant que ça. Des hommes ordinaires qui, dans leurs cas, ont une formidable (mais discrète —ça va de pair) réserve d’humanité —humanité qui ne se conçoit pas sans pouvoir rire de soi, ni savoir rire des autres. De ce fait, on pleure et on rit avec ce film. Mais on aurait tort de ne pas le prendre au sérieux (surtout quand il nous interroge, nous, d’abord sur l’état de nos amitiés, ensuite sur notre attitude face à la différence). C’est un film simple et rapide, mais original et émouvant, dont les cocasseries et les rappels philosophiques valent leur pesant de cacahuètes. On ne s’ennuie pas une seconde. C’est à peine s’il y a une digression qui agace. On a pu penser à Rain Man (1988) et à Forrest Gump (1994), parfois, mais sans plus. En revanche, on a pensé au roman Mes Amis (1924), sauf qu’ici l’errance éloigne du dénuement existentiel et mène nos deux compères à son antipode. On n’a pas compris le titre. A.G.
Difficile de ne pas aimer ce film, même si pas mal de situations sont prévisibles. Je trouve qu'il pèche un peu par son manque d'intrigue, de rebondissements mais il a le mérite d'aborder le sujet du handicap de manière parfois frontale et rafraichissante. L'humour est présent aussi, et il est de bon goût ! Ma scène préférée: celle entre Igor et la call-girl, divinement interprétée par Marie Benati, charismatique à souhait.
Des scénarios avec pour fil conducteur le handicap traité sous différents angles et registres, le cinéma n’en manque pas. Des succès populaires, preuve que le public en a besoin : « Intouchables » (2012), « Hors Normes » (2019), « Patients » (2017) et bien d’autres. Par contre, des films mettant au premier plan une profession obscure et méconnue, essentielle comme on dirait aujourd’hui, qui est celle des opérateurs ferroviaires, c'est plus rare. Sur ce registre-là, souvenirs de « Grand Froid » (2017), « Adieu Berthe ou l’enterrement de Mémé » (2012). Un genre le plus souvent prétexte au rocambolesque et au récit caustique. Quant-à lui, ce « Presque » (entendre par-là « presque normal » par rapport au handicap visible) sera de combattre les préjugés des… vivants. Leçons de vie, de philosophie, réflexions sur la différence et son acceptation sociale. Les contenus ne manquent pas dans ce scénario ! Occasion d’aborder quelques sujets tabous traités avec sensibilité. Le genre de film qui donne envie d’être meilleur après l’avoir vu.
Une belle histoire d'amitié moralisant le regard des autres. Rencontrer un croquemort de son vivant ... peut nous attendrir. Tout est comme ça dans ce film qui dégage une sincérité très émouvante. Beaucoup de moments intenses, dérangeant au début (le regard des autres s'applique d'abord au spectateur) et progressant vers un plongeon d'humanisme. "Le regard d'autrui, je m'en fous"!
La preuve que les films français ne sont pas tous des daubs. Une histoire magnifique, des acteurs qui jouent super bien enfin bref c'était PRESQUE parfait :)
Excellent, Bernard Campan sait vraiment écrire de bonnes comédies et de bons drames touchants. La réalisation est hyper planante, et le scénario est enfantin ; tout cela en fait un film très feel-good. Les personnages présentent des situations très drôle sans pour autant que cela devienne lourd, c'est très bien dosé. Sachant que le film est très court, chaque séquence a une utilité et son impact arrivera à un moment X, sans pour autant nous le rappeler ; le film ne prend pas le spectateur pour un imbécile, que ce soit dans la réalisation ou dans l'écriture. D'ailleurs, le personnage de Bernard Campan a une superbe évolution bien que prévisible même si sans cette évolution, le propos aurait été différent... S'il faut chipoter, une certaine histoire d'amour sort un peu de nulle part à la fin, ce qui est un peu étrange, mais c'est vraiment un détail futile. Je recommande ce petit bijoux tant pour le scénario que pour la mise en scène.
Presque, réalisé par Bernard Campan et Alexandre Jollien, est un feel good movie vraiment touchant qui donne le sourire en sortant de la projection. Bien sur, il y a quelques imperfections, bien sur c'est un peu cousu de fil blanc mais on s'en fout parce que ça sonne vrai, tout a l'air sincère dans ce film. Bernard Campan est d'une justesse folle dans le rôle de cet homme renfermé sur lui même qui s'ouvre à la vie au contact du personnage joué par Alexandre Jollien. Ils sont tous les deux sublimes et leur histoire est touchante. On suit une belle tranche de vie, ces personnages vont faire des rencontres qui vont leur permettre de s'ouvrir l'un à l'autre et qui va les rendre vraiment touchants pour le spectateur. Ce film fait du bien, il rend heureux.