Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
bsalvert
420 abonnés
3 596 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 7 février 2024
Voila un film qui ne m'a absolument pas convaincu et je peine à croire qu'il soit récent. Les scènes et dialogues tombent comme les cheveux sur la soupe et n'apportent rien. Décu.
Un pur chef d'œuvre, des acteurs éblouissants, tout particulièrement Meg Ryan qui se livre complètement à la caméra. On est captivé par l'atmosphère envoûtante des débuts de la passion des protagonistes sur fond d'horreur. Rien n'est gratuit, la poésie côtoie le sordide, le sexe côtoie le sang. un très grand film injustement déprécié, l'un des meilleurs de Jane Campion qui réussit la synthèse entre sensualité et esthétique, avec beaucoup de sensibilité.
"In the Cut" possède l'aura d'un grand film. Un thriller sensuel doublé d'une réflexion sur le désir, une esthétique forte, une réalisatrice culte, une actrice iconique... Tous les ingrédients sont bien là et parfois une alchimie crée l'illusion du film qu'on aurait aimé voir. Toutefois , Jane Campion semble partagée entre des aspirations de whodunit, une volonté de raconter une enquête policière avec une conclusion satisfaisante et cette divagation poético-sensuelle, vaguement SM façon "9 1/2 Weeks" dans laquelle elle excelle (un pendant urbain de la relation passionnelle de "La Leçon de Piano"). Au final, la réalisatrice permet presque à chaque spectateur de faire son film mais ne semble pas avoir fait le sien! Un peu frustrant, car inabouti, mais cela reste suffisamment singulier, dans le ton inattendu, dans une forme de fantaisie quasi-baroque... Presque un grand film!
Je ne suis pas du tout rentré dans le film, pourvu selon moi d'un scénario bas de gamme, des acteurs peu impliqués ou se rendant compte de l'histoire inintéressante.
Je n'ai ni compris ni n'ai pu m'attacher à un seul des personnages.
Attiré par les louanges (mérités) sur la capacité de Jane Campion à saisir l'atmosphère et les détails de la vie quotidienne newyorkaise, le film est essentiellement un thriller érotique et ambigu, dont les références affichées (Taxi driver/French connection) paraissent bien lointaines. Certes, la nouveauté est le point de vue exclusivement féminin sur l'attraction physique et l'exploration des pulsions inconnues. Domaine en général rattaché à l'homme dragueur ou macho. Renversement de paradoxe, certes mais difficile à recommander aux âmes sensibles. DVD janvier 22
De l’envie et de la volonté, ça ne suffit pas à faire un bon film. Campion ici s’essaye à un tout nouveau genre, le polar. Un genre très codifié, avec de grand classique qui demande ainsi une grande rigueur pour y inscrire son nom. Campion, femme forte du cinéma décide ainsi de s’aventurer dans ce style avec son sixième long-métrage. Malheureusement cette tentative sera vaine, même si l’on voit son intention de réussir. Le film ne réussit pas l’aspect le plus important, nous prendre par son intrigue. On n’entre pas dans celle-ci, à aucun moment on ressent l’envie ni le besoin de s’y intéresser réellement. Pourtant plusieurs éléments veulent nous y amener mais ça ne marche pas. D’autant que le sexe, très présent, n’apporte au final que peu dans l’intrigue et peu sembler être là seulement pour être là à certains moments… Alors oui le rôle de Meg Ryan et Marc Buffalo sont bien interprété par les deux acteurs, car Jane Campion est une directrice d’acteur efficace. Ce film nous le prouve à nouveau, mais il prouve aussi le style de Campion. Un style particulier qui réussit bien plus dans la reconstitution historique, les intrigues amoureuses et familiales dans des temps résolus. Ici l’on assiste à un tableau qui de base peut sembler intriguant voir même séduisant mais qui se perd dans ses tracés et son idée pour au final donner une œuvre plus difforme qu’autre chose.
Plus une histoire d’amour qu’un thriller (auquel je suis loin d’avoir tout compris), très crue et très sexe - limite porno. Cinématographie créative, avide de gros plans. Un beau générique accompagné d’un émouvant « Que será ».
C'est pas le meilleur film que j'ai eu l'occasion de voir concernant la flicaille. Malgré tout c'est sympa, on a une vision du cadrage qui se veut très restrictive, tout les plans étant très zoomé et avec une focale empêchant mettant su flou partout sauf là où est le focus. C'est détail, sinon un scénario sympa avec une atmosphère reconnaissable. Je n'irai clairement pas crié au "tour de force"; puisqu'il s'agit d'un film assez simple venant à aucun moment m'émouvoir plus qu'une série B. Et avec tout mon amour pour ces dernières.
4 768 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 7 mars 2021
Ce film est décevant. Dès le début de l'histoire les choses ont semble incohérentes et confuses. J'avais l'impression que la réalisatrice essayait de me faire entrer dans le monde de Frannie par des artifices visuels mais ils semblaient forcés. Il était évident dès le début que la couleur rouge allait jouer un rôle important à la fin du film parce que presque toutes les scènes étaient traversées par du rouge mais cela a été fait d'une manière tellement évidente que cela est devenu distrayant. Et chaque fois que je voyais le chapeau rouge, les chaussures rouges ou la boîte à journaux rouge j'étais frappé par le fait que cela semblait si dépassé. Je n'ai rien trouvé de sympathique dans les personnages principaux. Et même si je ne m'attendais pas à ce que Frannie ou Malloy aient un cœur d'or j'aurais préféré me soucier de savoir si elle se faisait tuer ou non à la fin et en fait je ne l'ai pas fait. J'aime Ruffalo, même dans ses films les plus sombres mais jeter une moustache de Village People sur un gars ne le fait pas nécessairement paraître plus menaçant...
In the Cut ne m'a pas du tout séduit. Un peu déçu par ce film de Jane Campion. J'avais bien aimé la Leçon de Piano mais ce film-ci est fondamentalement mauvais thriller. Le long-métrage zigzague entre l'érotisme de mauvais goût et l'intrigue policière très peu travaillée. Les acteurs ne sont pas particulièrement galvanisant même si Meg Ryan trouve un rôle à contre-courant. L'intrigue policière est très faible (les révélations autour de l'enquête sont vraiment mal amenées). Le côté érotique du film n'est vraiment pas bon (il n'est là que pour choquer les bonnes âmes), n'apporte rien et ne rendent pas le personnage principal et ses pulsions plus intéressantes. Bon, c'est franchement pas terrible ; c'est assez surprenant de la part d'une bonne réalisatrice.
Un film assez inégal selon moi. L’écriture des personnages est intéressante et surtout la direction d’acteur de Jane Campion est remarquable. On a l’impression que les acteurs se sont complètement lâchés pour leur réalisatrice et qu’elle a put avoir exactement ce qu’elle voulait. Dommage pour le coup que le reste ne paraisse bâclé. La photo est assez vilaine et le scénario et son enquête sont assez risible.
RARE : Un film policier réalisé par une femme pour les femmes. L'hypersensibilité, la psychologie sont omnies présentes et dérangeantes. Les pulsions féminines bien décrites. Le rôle du policier tenu par Mark Ruffalo est un faire valoir de Meg Ryan. BREF, les amateurs de thrillers oû le héros est un mec ne sont manifestement pas la cible de ce film. C'est peut être pour cela qu'il n'a pas trouvé son public malgre sa très bonne facture (excellente Jane Campion) . Une pépite méconnue à découvrir ....
Ce film manque de rythme, c'est une évidence ! Cette tentative de thriller "hot" ne tient pas le spectateur en haleine comme ont pu le faire, en leur temps, des films comme "Basic Instinct" ou "Sliver" avec Sharon Stone. Le scénario est d'un classicisme terrible spoiler: (1. une femme est un témoin privilégié; 2. le témoin couche avec le flic qui est chargé de l'enquête; 3. le témoin soupçonne celui-ci d'être le meurtrier; 4. ce n'est pas lui, c'est son collègue !) et, 2 heures, c'est long pour arriver au terme des 4 étapes de ce scénario. Dans ce film, Meg Ryan quitte son look de fille sage de comédie romantique pour un look à la Melanie Griffith : c'est la grande attraction du film davantage que les scènes "hot" qui sont filmées en gros plan dans la pénombre et qui n'apportent pas grand chose au film.
Jane Campion n'est pas spécialement connue pour être la reine du thriller. D'où une certaine curiosité autour de ce qui apparaît comme un exercice de style, d'une image glauque et raffinée à la fois, avec un casting qui ne manque pas de sel à première vue, Meg Ryan en tête dans un contre-emploi total et vraiment épatante. Les problèmes surgissent avec un scénario qui montre un peu vite ses limites, une réalisation qui finit par donner dans le tape-à-l’œil et certains seconds rôles pas très bien gérés (en premier lieu Kevin Bacon, pourtant impeccable d'ordinaire). In The Cut laisse quelques fulgurances au milieu d'un produit somme toute plus classique qu'il ne semblait au départ.