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Perks of being Jo
1 abonné
46 critiques
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4,5
Publiée le 6 février 2020
Jane Campion signe ici un film aussi glauque que sensuel, gardant le désir sexuel comme pilier de l'oeuvre pour développer un thriller ambitieux, travaillé et haletant. La première fois que je trouve Mark Ruffalo aussi bon, à un niveau de charisme maximal, il arrive avec brio à incarner et installer une tension sexuelle à couper au couteau, accompagné du talent brut de Meg Ryan qui est totalement impliquée dans son rôle. Des images très belles, des dialogues géniaux et des personnages complexe, ce film rassemble tous les éléments nécessaires pour en faire une oeuvre policière engagée et libérée réussite à 100%.
Ce film aurait pu être excellent s’il n’avait pas été gâché par les mouvements incessants de la camera, les plans floutés, les prises dans l’obscurité, bon policier parsemés de quelques scènes érotiques, dont une fellation, non simulée, bon jeu en particulier de Meg Ryan, l’ensemble du film se déroule dans un ambiance un peu glauque mais néanmoins très convaincante
On dirait que me film essaye de se donner un côté sombre et profond mais c'est surtout ennuyeux. Et il met mal à l'aise mais pas dans le sens "wow ce film est si bon il m'a tellement marqué" mais plutôt "qu'est-ce que c'est que ça ? Pourquoi cette scène est aussi longue ? Au secours". De ce que j'ai compris c'est une adaptation, c'est peux être pour ça que ça ne fonctionne pas à l'écran ? Le personnage principal féminin est insupportable, et si c'est une volonté du film, ça enlève tout l’intérêt que l'on pourrait lui porter (ou l'empathie). Pour moi ce qui sauve ce film c'est le personnage de Mark Ruffalo, mais bon si on n'y accroche pas...
Quel tour de force ! Aller aussi loin dans la sensualité tout en préservant la cohésion narrative du récit mélangeant de façon étourdissante le besoin sexuel – qui reste le thème central - et le thriller d'angoisse. La scène de fellation non simulée n'a rien de gratuite, il fallait bien que l'on voie ce que Meg Ryan voit réellement ! La photographie du film est magnifique s'attardant sur des détails multiples qui font de certains plans des petits tableaux. Le film est ambitieux, très travaillé et volontairement glauque, il vise à montrer que ce n'est ni le sexe ni sa vision qui est dangereux, et que le danger est bien ailleurs. C'est hélas un discours que certains se refusent à entendre.
Film jaune et sombre. Meg Ryan dans un rôle totalement hors de sa catégorie. Ce thriller érotique aurait pu donner quelque chose d'intéressant mais l'enquête ne vaut rien et fou en l'air le film et les quelques scènes des pulsions de "Frannie". Trop lent, une enquête qui piétine et dont l'intérêt est vite oublié. Les dialogues sont médiocres, trop crus et franchement chiant. Il y a pourtant de l'intérêt dans le comportement de Frannie, parfois déroutant. Je n'ai accroché à aucun personnage et ai trouvé étrange les relations de Frannie vis-à-vis de son entourage. Le physique de Meg Ryan semble la seule accroche du film, ce qui est loin d'être suffisant !
Jane Campion apporte à une histoire finalement assez classique de serial killer / démembreur de cadavres féminins son point de vue féministe sur le désir : oui, les femmes peuvent avoir envie de sexe autant que les hommes, et de manière aussi crue. C'est bien, ça choque (facilement) le public habitué aux salades hollywoodiennes, mais c'est quand même un peu léger, surtout si l'on ajoute que les personnages de "In the Cut" ("dans la fente", donc…) manquent totalement et de profondeur au-delà des clichés éculés qu'ils illustrent, et de crédibilité dans leurs décisions et leurs actions, incohérentes et erratiques, tout au long du film. Si "In the Cut" échappe in extremis à l'étiquette de nanar qui lui pend au nez, c'est quand même grâce à l'élégance et à l'intelligence de la mise en scène de Jane Campion, une véritable... "championne" en la matière. A noter aussi que l'utilisation de Meg Ryan - assez médiocre - dans un contre-emploi total, s'avéra à la sortie du film un simple truc publicitaire pour créer l'évènement, mais n'aura pas sauvé le film du flop commercial. La prétendue crudité - plutôt dérisoire - du traitement du sexe confirmait aussi (une fois de plus) combien le monde anglo-saxon est retranché dans sa pudibonderie, mais c'est finalement son happy-end improbable - incroyable trahison de la fin éprouvante, voire insoutenable, du livre de Susanna Moore -, qui montrait à quel point tout cela manquait vraiment de courage.
Il y a la délicatesse de Campion que l'on retrouve ici dans l'atmosphère quelque peu vaporeux de ce thriller lent et sensuel. De l'enquête sur la mort de ces femmes, on ne saura pas grand chose. De l'histoire d'amour plutôt érotique que passionnelle, on en saura davantage car cette dernière prend le pas sur les filles mortes. Heureusement au final car Campion filme des scènes plutôt morbides et crues. Mais ce que je pensais être de la mollesse dans la réalisation me semble maintenant davantage être de la fragilité de l'héroïne. La fin est peut-être un peu convenue mais l'ensemble garde une certaine touche vibrante.
Je l'ai regardé une deuxième fois, par erreur. J'avais oublié l'avoir déjà vu et surtout, déjà être passé totalement à côté! J'ai vraiment pas accroché du tout à ce film à l'ambiance sombre et glauque qui traîne en longueur pour ne pas dire grand chose au final. La mise en scène est travaillée c'est sûr, il y a du bon de ce côté mais c'est le scénario qui est tout simplement inintéressant et surtout ses personnages! Aucun attachement particulier voire même du dégoût. Le personnage de Meg Ryan m'a agacé (même si je suis content d'avoir vu la dame sortir de ses rôles romantiques habituels!) et je n'ai pas aimé Mark Ruffalo dans un rôle à contre-emploi. L'enquête passe un peu en second plan derrière le développement de la personnalité du personnage de Meg Ryan alors forcément, je n'ai pas accroché du tout. Déçu de ce Jane Campion, très déçu.
Dans la très courte filmographie de Jane Campion, "In the cut" fait office selon les exégètes de la réalisatrice de seule concession au cinéma commercial. La réalisatrice néo-zélandaise propose à travers l'observation de Frannie (Meg Ryan) une jeune professeure de littérature dépressive, un thriller érotique très particulier filmé au plus près des corps dans un style mélangeant le vérisme de la caméra au poing et la confusion des formes et des couleurs liée à une mise au point volontairement diffuse. L'intrigue qui vient en contre point pour souligner le malaise de Frannie accentue encore le sentiment de malaise, le détective chargé de l'enquête joué par un Mark Ruffalo débutant relooké façon Burt Reynolds étant particulièrement ambigu. C'est cette confusion dont s'est délectée Jane Campion qui a profité de l'occasion pour permettre à Meg Ryan (c'est Nicole Kidman qui initialement devait être au casting) de sortir de ses rôles de jeune fille romantique qu'elle multipliait depuis le succès de "Harry rencontre Sally" treize ans plus tôt (Rob Reiner, 1989). La performance de l'actrice méconnaissable est proprement sidérante de sincérité et c'est sa performance qui donne tout son prix à ce thriller innovant mais sans doute pas inoubliable.
Ce fut une surprise de taille que de voir Jane Campion, spécialiste de drames romantiques touchants, diriger Meg Ryan, que l’on a l’habitude de voir dans des comédies légères, dans un thriller érotique particulièrement glauque. Tandis que Kevin Bacon cabotine un peu dans un étonnant second rôle lui aussi à contre-emploi, la prestation de Mark Ruffalo, qui n’était pas encore très connu à l’époque, parvient à canaliser tout la part de mystère qui fait la réussite de ce scénario finalement assez simple. Les scènes érotiques, qui semblent de fait l’élément le plus mémorable du film, sont très crues et choqueront une bonne part du grand-public. En revanche, tout cinéphile averti reconnaitra dans la photographie ténébreuse et dans la mise en scène maniérée mais angoissante des éléments qui font de cet In the cut davantage qu’une sordide enquête sur fond de dépravation sexuelle mais bien un film qui sait prendre aux tripes en nous faisant voir jusqu’où peut mener la perversion.
New-York. Un tueur en série de la pire espèce, un découpeur de femmes en petits morceaux, a pris ses "habitudes" dans le quartier et même dans l'entourage de Frannie (Meg Ryan), professeur de lettres en mal d'amour et que sa sexualité travaille au moins autant que l'argot new-yorkais qu'elle étudie. Frannie a été le témoin involontaire d'une scène très érotique qui l'a scotchée et au cours de laquelle elle a remarqué un petit tatouage sur le bénéficiaire du blow job (filmé avec complaisance par Jane Campion), ce détail servant ensuite de fil conducteur à l'histoire. Il se trouve que le flic chargé de l'enquête (Marc Ruffalo), peu sympathique mais séduisant aux yeux de Meg-Frannie, a le comportement et les stigmates du suspect idéal. Dès lors, on évolue dans un climat poisseux, malsain, anxiogène et légèrement confus, une ambiance étrange qu'alourdit encore la photographie (quelquefois très belle, notamment dans les scènes de pluie nocturne sur la ville) cantonnée dans le crépusculaire et l'obscur. On se demande qui de éros et de thanatos finira par l'emporter dans ce jeu érotico-pervers entre la prof de lettres et ce drôle d'inspecteur, aussi moustachu qu'inquiétant et cynique. Pendant ce temps, l'intrigue policière avance à pas de nain et, bien souvent, l'on s'ennuie ferme, attendant avec impatience le dénouement. Le scénario se révèle trop pauvre et trop paresseux pour nous "prendre aux tripes". Il faut vraiment aimer Meg Ryan et avoir fait provision de patience pour ne pas décrocher. La fin, assez banale (du déjà-vu) ne relève en rien l'ensemble du film. Très très moyen donc et c'est certain que, de Jane Campion, on préfèrera en rester à "la leçon de piano"...
Bon bon bon, In the Cut est...alors là je vais pas faire très long je pense, je vais aller à l'essentiel, malgré un très bon casting et une réalisation bien foutu l'histoire est très peu captivante, et le rythme assez lent n'arrange rien, une histoire glauque très tourné vers le sexe pour rien je trouve, la relation entre les deux personnages n'est pas passionnante, rien dans le film n'est passionnant à vrai dire, il reste pas mal je dois le reconnaître, c'est pas atroce ni à chier mais très loin d’être fabuleux.
Voilà en bref un film un peu décevant faut bien l'avouer, mais bon ça se regarde.
Avec Kathryn Bigelow,Jane Campion est probablement la cinéaste la plus estimée au monde. Tous se rappellent du bouillonnement intérieur de "La Leçon de piano". En 2003,elle se lança un défi: tourner un thriller érotique et urbain,référencé à "Klute" par exemple. Pour parfaire sa démonstration,elle emploie une Meg Ryan en total contre-emploi,en fille naviguant entre ses fantasmes pulsionnels et une réalité presque sordide. Malheureusement,la mise en scène d'une rare suffisance,la photographie qui ne montre pratiquement que de la pénombre,et une enquête inintéressante au possible,mettent nos nerfs et notre concentration à rude épreuve. "In the cut",en dépit de son titre salace,n'est qu'un pétard mouillé.
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3,5
Publiée le 9 octobre 2013
Avec son look d'èternelle gamine blonde, on la croyait condamnèe aux comèdies romantiques! Virage à 180 degrès car en 2003 Meg Ryan rèvèle une nouvelle facette d'actrice dans le thriller èrotique "In the Cut" signè Jane Campion, la rèalisatrice de l'inoubliable "The Piano". Pour cet univers glauque à souhait, la petite fiancèe de l'Amèrique se rebiffe et s'est mise à nu èmotionnellement, mais aussi physiquement! Les deux constituent un sacrè challenge pour Meg Ryan mais les deux sont liès car "In the Cut" est avant tout un film sur l'intimitè! En effet, le personnage de Frannie se montre courageuse en ouvrant son univers à cet inconnu jouè par l’excellent Mark Ruffalo! Ryan devait donc aussi être courageuse en acceptant les scènes de nu qu'elle n'aurait peut-être pas pu faire avant...et qui se rèduit finalemment à des scènes en pènombre! Avec la manière dont elle exprime l'intèrioritè fèminine et la manière dont elle se rèinvente visuellement à chaque fois, Campion sème le trouble chez le spectateur et n'a pas eu peur que la cruditè de son film ne choque son public! Son mètrage n'est finalement qu'une oeuvre intense et charnelle avec de belles scènes où les pistes sont savamment brouillèes et confuses! Avec des seconds rôles prestigieux tels que Kevin Bacon et Jennifer Jason Leigh qui complètent la distribution! Les dètracteurs de "In the Cut" se rèveilleront que pour une scène de fellation vu à travers les yeux de Meg Ryan! Reste qu'en dehors de cette gâterie, le film de Campion demeure un thriller èrotique supèrieur à la moyenne où tout est mystère et obscuritè, fantasmes et troubles obsessionnels! On notera ègalement le travail remarquable d’une photo très sophistiquèe...