Pour ne rien cacher, je voue à ce film un véritable culte ! Il y'avais bien longtemps que je n'avais plus croisé son chemin, il n'a pas fallu beaucoup forcer pour ressusciter toutes mes émotions enfantines ... La Nostalgie n'est pas toujours ce monstre cynique que l'on invoque pour ériger cette comptine impropre de la perfection miroité. Au contraire, ce sentiment exprime une avancée, un parcours, tout un cheminement et une affection qui n'a rien de sordide. Je parviens à me contredire avec mon idée de culte, enfin bref ... Si vous lisez ceci, j'espère que vous me comprendrez. C'est le chaos dans mon explication, mais le cœur y est !
Tout ce film est un immense boxon. Tout tourne aux sketchs, on vire du sourire au éclats de rires, c'est ce qui rend d'ailleurs le tout si touchant. Whoopi Goldberg et ses comparse sont géniaux. Elles nous divertissnte à grands coups de bêtises et insuffle cette " bonne humeur " qui fait un bien fou dans ses périodes de fêtes encore une fois un peu timorés pour les raisons que l'on connais tous.
Sister Act réussit son tour dès son premier coup. L'intro de la petite Deloris et de son entêtement face à la religieuse laisse de suite place à une scène que j'adore, celle du cabaret ou Whoopi Goldberg laisse explosé toute ses envies. De sa gestuelle, en passant par ces regards, tout chez elle redonne le sourire. Toutes les scènes de chants ont d'ailleurs cette magie de cette interprète génial. Ce qui les précèdes sont néanmoins ce que je préfère dans ce film. Voilà la raison première pour laquelle j'aime autant Sister Act, ce qui précède ses actes de bravoures. Car oui, cette chorale à du courage dans les tripes. L'échange dans la " Cellule " de Mary Clarence avec la Sœur Mary Robert et cette passation de " Reveil " en est un exemple les plus magnifiques qui soit. " Tout le monde cherche à rattrapé ces retards ". Dans le texte aussi, cette actrice me bouleverse.
Voilà, je m'apprête à en finir avec cette critique. Je tiens à ajouter une dernière petite chose pour ce que cela vaut. Sister Act va fêté ses 30 ans, tout comme moi d'ailleurs, d'ici quelques mois. Ce film sortit en 1992 à je crois plutôt bien vieillit. Il faut que je m'en inspire. J'aime parfois à croire cette adage comme quoi l'on se bonifie avec le temps. J'ai quand même de sérieux doutes là-dessus, mais là, soyons fous. Ce que j'essaye de dire surtout par là, c'est que quoi qu'il advienne, il faut s'accrocher, continuer à essayer de se montrer généreux. Y compris les jours plus sombres. Cela semble facile, et pourtant ...
Un film qui marque son époque. Tout du moins, il m'a marqué moi ...