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tisma
292 abonnés
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2,5
Publiée le 18 novembre 2024
Une suite de mini-sketchs assemblés sur un seul et même thème. Les histoires sont intéressantes, divertissantes, mais très peu comiques. On passe un moment cool mais sans plus.
Film qu’on peut oublier après le 1er sketch avec Podalydes. Quant au dernier avec Jouve et Viard, visionné en novembre 2024, il fait étrangement écho avec l’affaire Pelicot, sauf que dans la vraie vie il n’y a pas de happy end avec la femme qui devient consentante
C’est très drôle, déluré, satirique et caustique à souhait, et d’une authenticité flagrante. Le casting est parfait avec une mention spéciale pour Karin Viard et le couple Carole Bouquet/ Monica Bellucci. Une comédie noire qui régale !
Ce "Fantasmes" est pour le moins original et l'on prend quand même du plaisir à découvrir certaines obsessions particulieres à travers les différents couples au sein de petites histoires branchées sexe... Le couple qui sort du lot, qui joue le mieux dans ces court métrages et aussi est le plus à l'aise dans leur rôle respectif, est finalement le dernier du film. Karine Viard et Jean Paul Rouve sont énormes et nous amènent aisément à rire de leur situation délicate. Les autres couples en font parfois des tonnes. Cela ne paraît pas naturel. Ce n'est pas subtile dans les rapports sentimentaux ou sexuels. C'est brutal. L'obsession prend le pas... Dommage. Certains acteurs ou actrices donnent aussi l'impression d'être mal à l'aise dans leur interprétation. Et en conclusion, nous pourrions reprendre aussi le titre d'un film "et la tendresse bordel"
Plusieurs sketchs nous proposant différents fantasme de couples. Ce n'est pas nul car on ne s'ennuie pas mais ça n'apporte pas grand chose malgré qqs chutes amusantes Le but n'est pas de divertir mais de créer des mètres de pellicules, un film de plus. À voir seulement si le sujet intéresse en seconde partie de soirée 2,6/5
film à sketches - chaque sketches veut décrire un fantasme de couple - mais la plupart des fantasmes sont pure invention, ou rareté inconnue - on oscille entre pure dérision et description de la nature humaine, on perd le sens du film - les situations sont trop lointaines pour qu'on s'y identifie ( on a tous nos fantasmes) ou pour qu'on en rie - dommage, les comédiens sont attachants, et se prennent vraiment au jeu
La nullité quasi intégrale des Fantasmes, que sauvent de temps à autres des comédiens somme toute talentueux, tient à sa mise en scène de téléfilm pour heure de grande écoute et à son incapacité à dépasser son point de vue de spectateur curieux et moralisateur des différentes pulsions référencées comme dans un guide pour néophytes. Dès lors, la clausule, qui prône l’innovation dont fait preuve le couple formé par Viard et Rouve prétend étendre, par un phénomène d’échos depuis le sketch vers l’œuvre entière, cette audace à la démarche des réalisateurs alors qu’ils ne brisent aucun tabou, qu’ils ne bousculent aucun code déjà existant, occupés seulement à étiqueter leurs flacons expérimentaux sans jamais les agiter. Nous ne ressentons rien, ni excitation ni dégoût, devant ces confessions illustrées qui tombent souvent dans un mauvais goût stérile – le pire étant le prétexte du cancer pour créer une excitation sexuelle, sommet d’indécence inutile – pour ne rien dire de notre société, pour ne jamais sonder ni interroger ses zones d’ombre, ses frustrations et ses désirs.
Une enième comédie française pas drôle. Ce film à sketch est globalement sans intérêt, souvent ridicule. Je sauverai tout de même le segment avec Carole Bouquet et Monica Bellucci dont l'humour noir fait globalement mouche.
Comédie romantique réalisée par les frères Foenkinos, Les Fantasmes est un long-métrage qui ne paie pas de mine et qui pourtant s'avère plaisant. L'histoire nous en fait suivre plusieurs car il s'agit d'un film à sketchs qui comporte donc six petites aventures, toutes portées sur la sexualité, ce que son titre explicite laisse deviner facilement. On y accompagne plusieurs couples qui explorent des pratiques et des plaisirs particuliers. Tout cela est fait de façon ludique pour les non-initiés, en expliquant à chaque fois en guise d'introduction le terme qui se cache derrière ces pratiques. On prend donc du plaisir pendant environ une heure et demie car ces courts récits liés entre eux de façon judicieuse, sont tous plus surprenants les uns que les autres et surtout très bien pensés, créant des situations savoureuses et des chutes toujours très drôles. L'humour noir est de rigueur et provoque quelques éclats de rires car cela traite de la sexualité de façon décomplexé et maîtrise bien son sujet. Cependant, il aurait pu aller encore un peu plus loin pour être totalement jubilatoire. Car malgré le thème, il reste gentil dans ce qu'il montre. On voit peu de peau à l'image. Et c'est dommage car le casting comporte de beaux noms et de beaux visages entre Monica Bellucci, Karin Viard, Denis Podalydès, Nicolas Bedos, Joséphine Japy, Ramzy Bedia ou encore Jean-Paul Rouve pour ne citer qu'eux. En effet la distribution comporte de nombreux comédiens qui jouent des rôles franchement appréciables. Les duos fonctionnent à chaque fois très bien et sont entourés par d'autres personnages tout aussi agréables. Leurs échangent sont amusants, notamment grâce aux dialogues bien écrits. Malheureusement, si le film est alléchant dans son propos, il n'est pas du tout attirant et subversif sur sa forme. Malgré la présence de deux réalisateurs, la mise en scène est très plate, elle manque de panache et d'ambiance. Cela est d'autant plus frustrant que les transitions entre les différents sketchs sont franchement géniales et bien trouvées. Hélas, ce sont de trop rares éclaircies dans un brouillard visuel. La photographie est fade, pas aidées par des décors sans charme. Cette absence d'esthétique fait qu'on passe à côté de l'aspect charnel du sujet. La b.o. pour sa part est presque insignifiante tant elle se fait peu entendre malgré des morceaux présentables. Là encore elle aurait pu d'avantage et mieux être considérée. Reste une fin sympathique venant clore Les Fantasmes, qui au final est une curiosité affriolante méritant d'être découverte malgré un physique peu séduisant.
Qui dit film à sketch, dit...film bancal. Parce que inégal. C'est une loi quasi immuable qui rend le tout légèrement soporifique. Dans un cadre bobos parisiens toujours poussé à l'extrême du cliché, on ne retient pas vraiment grand chose après quelques semaines passées depuis le visionnage. Le plus amusant, celui du jeu de rôle entre Denis Podalydès et Suzanne Clément. Le plus consternant celui entre Céline Sallette et Nicolas Bedos (qui devrait mieux, et pour le bien de tous, rester derrière la caméra).
Largement inspiré - sinon partiellement plagié - sur la comédie australienne "If you love me", "Les fantasmes" n'en est pas moins une comédie très plaisante.
Une comédie qui fait rire, n'est-ce pas là le plus important.
L'idée était vraiment très bonne et originale ! Mais même le casting 5 étoiles n'aura pas suffi à faire de ce film une réussite. On s'ennuie un peu, on est moyennement surpris, on sourit sans rire, bref, c'est décevant.
Tous les films à sketch ont un défaut majeur : l’inégal ! « Les Fantasmes » des frères Foenkinos n’y échappe pas, malheureusement. Très inégal car je n’ai retenu que deux sketches sur 6. Toutefois c’est une déception instructive dans la mesure où j’ai appris des mots avec leur définition. Je connaissais quelques fantasmes comme « excité d’être regardé en faisant l’amour » que je réduisais simplement par exhibitionniste ; comme excité de ne pas faire l’amour que je confondais à tort avec le tantrisme ! Respectivement « L’autagonistophilie » pour l’un et « La hypophilie » pour l’autre. Deux mots à coucher dehors pratiquement imprononçables et oubliés aussitôt écrit ! « La ludophilie » est plus explicite, par contre. Pour en revenir aux deux seuls sketches retenus, j’ignorais non seulement les mots mais que ça pouvait être des fantasmes : « La sorophilie », être excité par la sœur de l’être aimé, mené par Ramzy Bedia (Jean) ; et « La dacryphilie », être excité par les larmes, menés par un Nicolas Bedos (Romain) au jeu volontairement forcé et par une Céline Salette (Lisa) espiègle. L’énergie qu’elle emploie pour jouir de ce fantasme est assez cocasse. Je comprends que c’est un thème sensible et qu’il est facile de virer dans le graveleux. Cependant, j’ai trouvé que ça manquait d’audace et dans le langage et dans la chair. J’imagine qu’un Gaspard Noé aurait eu matière à me bousculer. « Les Fantasmes »: instructif mais trop sage.
"Les fantasmes" est un film à sketches basé sur les fantasmes de plusieurs couples. Il n'y a pas de lien entre eux donc ce sont de petites histoires d'environ 20 minutes chacune qui se succèdent. Les frères Foenkinos ne s'attardent pas sur des fantasmes basiques et vont tellement loin que l'on se demande si certains termes ne sont pas inventés.
Dans le premier segment intitulé "Ludophilie", on suit un couple qui tente de pimenter leur relation après près de trente ans de mariage en jouant à des jeux de rôles sauf que le mari va se prendre un peu trop au jeu. C'est assez amusant avec un bon Denis Podalydès qui ne se prend pas au sérieux. 6/10
Le suivant sur une personne excitée par les larmes est génial. Une femme qui ne prend plus de plaisir au lit fait tout pour faire pleurer son mari quand elle découvre que c'est ce qui l'excite. C'est cruel, mais très drôle et ça aurait pu aller bien loin. Nicolas Bedos est formidable là-dedans. 7/10
On enchaine avec la sorophilie sur un homme qui est attiré par la sœur de celle qu'il aime. Ramzy Bedia incarne bien cet homme qui fait de son mieux pour cacher ses nouveaux sentiments. C'est le segment le plus malaisant, mais dans le bon sens du terme, car la situation est gênante pour toutes les parties. 6,5/10
Le segment suivant intitulé "Thanatophilie" sur des femmes excitées par la mort est surement le moins naturel du lot. L'écriture est basique et sans surprise. Les réalisateurs se paient le luxe d'avoir Monica Bellucci et Carole Bouquet, mais l'intérêt de l'histoire est limité malgré la sensualité des deux actrices. 5/10
Dans l'avant-dernière histoire nommée "Hypophilie" sur les personnes excitées de ne pas faire l'amour, la tension sexuelle est à son maximum. L'ambiance de ce sketch est vraiment différente avec une certaine euphorie. On dirait vraiment un court-métrage de potes et c'est mon préféré avec "Dacryphilie". Joséphine Japy y est rayonnante. 7/10
Pour finir, "Autagonistophilie" s'intéresse à un homme qui est excité d’être regardé lorsqu'il fait l’amour et qui tente de convaincre sa femme libertine d'accepter de s'exposer sur Internet, ce qu'elle refuse en raison de son travail. Comme pour le segment sur les morts, je trouve que ça manque de folie, et ce malgré Karine Viard et Jean-Paul Rouve qui sont bons. 5/10
Dans l'ensemble, "Les fantasmes" est un film à sketches d'assez bonne qualité qui fait passer un agréable moment.
Voilà ce que j'appelle un bon film français avec des jeux d'acteur très fin. Pour l'apprécier il faut apprécier en détails les finesses des comédiens, le côté décalé des fantasmes. Des fantasmes farfelus qui mènent parfois à de très drôles situations. Touchant, drôle, et noir... Ce n'est pas un excellent film, mais il est tout de même très bon.