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    Twist À Bamako
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    88 critiques spectateurs

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    LNKRDRN
    LNKRDRN

    2 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2024
    Un film pas mal.

    Le film est très instructif et nous montre parfaitement le contexte malien des années 60.

    Sa simplicité met en lumière du drame et de l'espoir. Je dois avouer que ce mélange d'émotion est bien géré.

    C'est plutôt bien écrit malgré certaines lenteurs dans plusieurs scènes.

    À voir.
    Gérard Roux Perso
    Gérard Roux Perso

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2023
    Un film de Guediguian , loin de Marseille et sans son équipage d'acteurs habituels, c'est suffisamment intrigant pour qu'on s'y intéresse. Cette love story avec pour fond une révolution qui commence à déraper permet à Guediguian de donner son point de vue sur l'Afrique au sortir de la colonisation.
    Donatelloow
    Donatelloow

    43 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2023
    Un film intéressant avec des acteurs de qualités. Néanmoins, j'ai trouvé qu'il y avait trop de longueurs.
    Loup
    Loup

    5 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2023
    Bien qu'un peu long, j'ai beaucoup aimé ce film, les deux acteurs principaux jouent très bien en plus qu'ils soient beaux !
    Un vrai plaisir à regarder !
    riverainpsy
    riverainpsy

    32 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2023
    Guédiguian sait capter les ambiances et sa caméra aime les gens , et semble n'en garder que le bon côté. A petites touches légères ( trop sans doute) , le film se veut résolument politique et a le mérite de poser quelques bonnes questions, rarement posée, sur les premiers instants de la société africaine post-coloniale tiraillée entre idéalisme , conservatisme, poujadisme, internationalisme, jacobinisme dictatorial ....Le film à l'immense mérite , mine de rien, de renvoyer le colonialisme et le néocolonialisme au second plan ( sans occulter ) et de faire des Africains les acteurs à part entière de leur destin . On sort ici salutairement des processus de repentance honteuse pour les uns et du dédouanement cynique pour les autres . C'est déjà beaucoup pour un ( faux) petit film.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Un mélodrame historique intéressant et attachant mais manquant de souffle, qui évoque les idéaux déçus et les lendemains qui déchantent dans le Mali post-colonial des années 60.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Twist à Bamako nous plonge au Mali en 1962, dans la période qui succède à l'indépendance du pays : tout est possible et l'utopie socialiste est en marche! On suit deux jeunes gens qui vont tenter de mener à bien leur amour malgré les règles de l'ancien monde encore présentes et les règles du nouveau monde qui s'installent. Une belle histoire qui nous permet d'appréhender un peu plus le passé de la génération de nos grands-parents, portée par des acteurs de talent. Seul bémol selon moi, le twist accessoirise le film alors qu'il aurait mérité une place plus centrale.
    fan_de-cinoche
    fan_de-cinoche

    19 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2023
    J'aime bien Guédiguian, l'homme, le citoyen. Mais son cinéma marseillais m'ennuie au plus haut point. C'est mal vu, mais c'est comme ça.
    Mais qu'est-ce que j'ai aimé Twist à Bamako ! La façon de filmer, presque sans personnalité, avec la caméra toujours à l'endroit le plus banal (à hauteur d'oeil), des plans très sixties... Mais, attends... Ben oui, ça se passe dans les années 60, et du coup, c'est comme un film de Jean Rouch où les comédiens joueraient vraiment bien.
    Du coup, j'ai adoré cette histoire spoiler: d'amour dont on sait dès le début qu'elle sera tragique
    , la beauté des jeunes comédiens, le cours d'histoire, la reconstitution de Bamako, etc...
    Un (rare) film qu'on voudrait revoir tout de suite pour rester dans l'ambiance.
    Formidable !
    Fabios Om
    Fabios Om

    50 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2023
    Pour « Twist à Bamako » (2022)  Nous sommes au Mali à Bamako en 1962, peu de temps après la décolonisation, alors que les jeunes découvrent le twist venu de l’Europe et des USA, une tentative de mise en place d’un régime socialiste/communiste est en cours. Et comment ma jeunesse va essayer de se libérer avec la danse et le twist . Un film dramatique sur des événement réel qui sont important de rappeler ou tous simplement à évoquer car même si c'est des période qui appartienne aussi à la France on ne l'évoque pas à l'école et aussi cela montre comment cela ce passe sur le terrain et aussi que les français on eu des défaut d ans les colonisation évidement mais aussi quelque bien fait enfin cedt ce qu'il est aussi essayer d'être aborder ici et par certians personnage. Un film triste , mais aussi dansant, avec des bonne bande orignal composé de non chanteur et de bonne musique du monde . Des coulisses devenment connue sont aborder .
    christophe D10
    christophe D10

    16 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Un film que j’ai trouvé intéressant sur l’histoire du mali, plutôt bien joué, mais auquel il manque un peu d’épaisseur pour etre plus convaincant.
    Se regarde en tous cas sans aucun déplaisir
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2023
    Guédiguian abandonne son Marseille, son Ariane Ascaride et sa bande de copains pour nous offrir, au Mali – tourné en réalité au Sénégal car les islamistes ne sont guère cinéphiles –, un beau film avec un couple central magnifique de dynamisme et de sincérité. Deux jeunes d'à peine vingt ans et déjà grands acteurs. L'histoire, qui finit douloureusement, est dans la veine habituelle du cinéaste, grand humaniste socialiste (d'avant bien sûr !) et raconte une belle histoire d'amour dans un Mali au lendemain immédiat de l'indépendance, déjà déchiré entre les conservateurs et les socialistes. Nous connaissons la suite. Les interprètes sont fantastiques, la photographie magnifique, la musique nostalgique, la dose de didactisme mesuré, le tout pour un sujet bien documenté et joliment enrobé de romanesque comme y excelle toujours Guédiguian. Nous pouvons dire qu'il est passé avec brio du pays des cigales au pays des griots !
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Une indépendance qui se cherche. Avec son nouveau film, Robert Guédiguian s'installe dans le Mali des années 60, peu après que le pays a acquis son indépendance. L'heure des changements, mais aussi des problèmes avec des solutions qui doivent être trouvées. "Twist à Bamako" s'intéresse à la fois au début de l'indépendance, à cette passion pour le twist avec une jeunesse libérée et insouciante, mais aussi à des sujets plus sérieux comme les mariages forcés. C'est notamment ça qui pousse Lara à partir de chez elle. Au contact de Samba, ce militant socialiste, elle va découvrir ce qu'est le véritable amour, mais aussi se heurter à des mentalités qui n'ont pas évolué. Les débuts sont intéressants que ce soit pour le cadre ou ce qui est évoqué seulement, cela se dissipe au fur et à mesure notamment quand la romance prend le dessus. Les meilleurs moments du film sont quand la jeunesse s'éclate, qu'il y a cette insouciance notamment caractérisée par le petit frère de Samba qui rend fou son père à sortir tous les soirs pour danser. J'ai apprécié les thèmes comme la place de la femme dans une société patriarcale, la liberté avec cette tentation occidentale de la jeunesse face aux parents conservateurs, mais ce portrait de la sortie du colonialisme peine à convaincre.
    Critique Facile
    Critique Facile

    93 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/05/16/twist-a-bamako-critique-blu-ray/

    A l’horizon des temps heureux, on twiste, on aspire, espère et respire le goût des jours meilleurs. Les icônes sont Claude François, Johnny, « Twist again », dans ce vent libérateur et sensuel qui colore les cœurs et fait tournoyer les corps. La musique du héros local Boubacar Traoré, diamant du blues africain, contribue avec force et discrétion à cette poésie permanente. Dans Twist à Bamako, l’énergie est follement communicative, la vie est une fureur. La politique selon Samba, c’est un romantisme, une aspiration pure.

    On sent la volonté chevillée au corps de l’auteur très démonstratif dans son geste cinématographique, que l’on pourrait trouver presque trop appliqué. Mais l’art narratif de Guédiguian et une mise en scène tellement stylisée, ne nuisent jamais à la sincérité de la démarche, tant on sent le plaisir prit à filmer ce pays, cette histoire, ces jeunes gens bouleversants d’utopie dans la perte vertigineuse des illusions.


    Esthétisme et sensualité forment ici une véritable alchimie cinéphile, au service d’une histoire, qui dans la candeur de ses amoureux touche au cœur. Guédiguian ne se résigne jamais et ce fabuleux conteur d’utilité publique nous offre un passionnant cadeau, avec ce Twist à Bamako, qui connaît le goût de l’universalité.
    Mamadou Oumar KAMARA
    Mamadou Oumar KAMARA

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2022
    Le désenchantant twist à Bamako, 60 ans après

    C’est un film d’époque épique, et entrainant dans un pan de l’Histoire qui a donné le ton à notre présent qui aurait pu être mieux reluisant. Le réalisateur sert un hymne au combat socialiste par une ode à l’amour, dans une esthétique cinématographie de haute volée.
    On a raté le coche dès le début. Voilà ce qu’inspire « Twist à Bamako ». Le long- métrage de 2 heures 10 minutes est un chef-d’œuvre fictionnel moulé dans du drame croupissant et de la romance enchanteresse. Le réalisateur marseillais Robert Guédiguian opère une parade par la sensualité et les étranges péripéties de l’amour, pour rendre compte du tragique qu’a constitué l’échec des indépendances. C’était tout un idéal de liberté(s) et d’affranchissement de
    diverses formes qui a été trop tôt cuit à l’étouffée dans la cocotte des orgueils,
    des ignorances et des cupidités. Un propos engagé !
    Samba, 20 ans en 1962, est un jeune homme engagé dans le bouillonnement et la diffusion des idées socialistes dirigées par le président Modibo Keïta. Il parcourt les zones rurales pour « enrôler » les paysans dans le combat communiste, lui, le fils d’un riche traitant local. Sur ces chemins de la Révolution, il rencontre la belle Lara, nymphe adorable et éprouvée, mariée de force au fils d’un dignitaire de son village. Ils s’abreuvent d’amours folles dans le Bamako By Night. Ce, au rythme du twist et autres références culturelles occidentales. Une vie de rebelle la journée, une vie en dilettante la nuit. Très vite dans le pays, comme toujours et encore, les anicroches apparaissent entre les âges, les sensibilités et les classes sociales. Un coup sur l’unité qui devait prévaloir pour bâtir la nation, une réelle indépendance et une société d’équité.
    A quelques moments, dans le film, on a senti de fortes saveurs de « Les Bouts de Bois de Dieu » de Sembene Ousmane (Roman, 1960). Surtout si on reste dans les délices et la justesse de la description littéraire. Robert Guédiguian nous offre l’occasion de voir en vrai cet univers, pour ceux qui ne l’ont pas vécu. Le décor du film (on est même tenté de parler de scénographie) est d’une justesse exceptionnelle. Des costumes à l’environnement, tout a été modelé pour une téléportation de 60 années plus tôt. Tout et tout rappelait l’époque, jusqu’aux véhicules mobilisés pour la circonstance (DS, R4, Coccinelle, Peugeot 404, …), ainsi que l’espace (utilisation de bâtisses « coloniales » de Thiès, Saint- Louis et Podor pour le plateau de tournage). Une forte esthétique. Avant la projection, Robert Guédiguian a ri avec le public d’une anecdote. Des Thiessois venaient demander si leur mairie avait été cédée aux Maliens, car on y avait élevé le fronton « Mairie de Bamako ». Rien que dans cette ville de Thiès, par ailleurs, plus de 1500 figurants ont été recrutés. De sorte à fortement soulager les rigueurs de la pandémie à coronavirus (le film a été tourné en pleine Covid- 19).
    Entre le livre « Les Bouts de bois de Dieu » et le film « Twist à Bamako », il y a 15 ans d’écart entre les époques. Sembene relatait la malheureuse grève des cheminots de 1947-1948, et le réalisateur Robert Guédiguian rappelle les premières heures d’indépendance et de liberté du Mali, en 1962. Le Soudan français devenait définitivement le Mali, après la dislocation de la Fédération du Mali qu’il constituait avec le Sénégal. Dans le roman, il y a la franche présence du Blanc qui cassait du Nègre et menait sa destinée, tandis que dans « Twist à Bamako », ce Blanc n’est pas vu. Mais il était là. On le sentait. Malgré la déclaration d’indépendance, l’affranchissement n’était guère effectif et le néocolonialisme étalait sa puissance. L’ombre des pionniers (Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Modibo Diarra bien sûr, Ameth Sékou Touré, etc.) a traversé toute la trame, avec leurs revers et leur sagesse. Le spectre de l’agent de l’impérialisme assassin et de l’aliénation, aussi. Une scène montre d’ailleurs la crainte du fameux Jacques Foccart.
    Ainsi, pour autre similitude, l’idéal syndical et communiste a fortement marqué le propos du film. On y trouve d’ailleurs une certaine explication de l’échec des coopératives agricoles jadis établies par Mamadou Dia, alors Président du Conseil du Sénégal. Les rapports de classe, marqués par les rapports sociaux de production et de distribution des richesses, étaient biaisés. Tandis que les ouvriers et paysans étaient victimes de leur ignorance et de leurs besoins, les bourgeois et commerçants préféraient accumuler leurs avoirs et n’entendaient nullement voir leur aise menacée. La volonté de l’Etat socialiste devenait chimérique. Et, dans une certaine logique, on voit les mutations et des déviations des révolutions pour emprunter des propriétés despotiques. La frontière entre l’instinct de survie et la dictature pernicieuse est ténue, dans les
    perceptions.
    Il serait difficile d’attribuer une intention de transformation sociale au réalisateur de « Twist à Bamako », qui est un film d’époque, mais Robert Guédiguian donne effectivement des clefs de compréhension sur des écueils qui ont plombé le développement de l’Afrique « décolonisée ». « Twist à Bamako » fait aussi état de la lutte des femmes pour leur émancipation sociale. Ce combat était timide, mais était tout de même mené avec intelligence dans une société patriarcale qui entendait faire respecter son ordre hiérarchique. La condition évolutive de Lara et l’engagement de la mère de Bakary, ainsi que les propositions pour un Code de la famille adapté et actuel, par exemple, font sens. Mais comme les autres causes, évoquées dans le film ou pas, elle a été étouffée dans l’œuf de l’aliénation.
    C’est aussi valable pour la figure de Samba. Il symbolise cette jeunesse militante et intelligence sacrifiée à l’autel du conservatisme (moins intentionnellement) et des intérêts économiques. C’est aussi une jeunesse parfois distraite par les joies et les fantasmes, au point de parfois heurter les traditions, et infectée par une cinquième colonne tout autant victime de la classe impérialiste. « Comme a dit Lénine : le socialisme, ce sont les Soviets, l'électrification et le twist », dit Samba dans le film. Mais encore que les loisirs et les plaisirs ne doivent jamais détourner de l’essentiel de la bataille pour l’amélioration de la condition humaine. Car, c’est peut-être cela qui fait que certains faits échappent à la vigilance et provoquent un cycle d’échecs incontrôlable et bien souvent fatal. Le ton d’engagement se poursuit jusqu’au terme du film, avec ce doigt d’honneur à la terreur de notre époque pour affirmer un désir de liberté. Un désir d’indépendance.



    Mamadou Oumar KAMARA

    Robert Guédiguian épluche les amers fruits de la liberté

    Le réalisateur marseillais et coloré communiste demeure fidèle à son propos. Cette fois, il nous vient avec les regrets d’une liberté loupée, mais avec une production qui marque de tous côté les espoirs. Le chef-d’œuvre « Twist à Bamako » part de l’improbable. Le réalisateur Robert Guédiguian tombe sur des photographies de Malick Sidibé (décédé en avril 2021, à 80 ans), surnommé « L’Œil de Bamako », et en est fortement séduit. En bon artiste-cinéaste, ça lui inspire le 22ème film de sa carrière. De ces archives qui installent la nostalgie sur plusieurs décennies, le Marseillais trace un autre
    fidèle segment sur sa ligne artistique : une production avec un engagement social marqué. Normal, le monsieur est entré au cinéma pour citer le monde ouvrier. Il est marqué communiste : il avait au Parti communiste français à ses… 14 ans. Dans ses films, il met naturellement le focus sur l’humain et sa condition, ainsi que l’environnement social direct. Et c’est ainsi qu’il rejoint encore facilement Sembène Ousmane sur l’idée d’un « cinéma forain qui permet de discuter avec les gens et de brasser des idées ». Comme avec « Twist à Bamako ».
    Après que ses plans de tournage aient été chamboulés par la situation politique au Mali, il a choisi de se rabattre sur le Sénégal (Thiès, Saint-Louis et Podor). Il n’a pas que délocaliser le plateau, il a relooké ces espaces. Avec les reliques et
    héritages architecturaux des colons, il a reconstruit l’environnement de Bamako de 1962 avec une précision quasi chirurgicale. Il faut y voir l’excellent apport de l’équipe technique et la production, avec la main de maîtresse de la
    Sénégalaise Angèle Diabang, elle aussi réalisatrice de succès et gérante de « Karoninka Prod ». Le casting a aussi été enchanteur. Beaucoup de comédiens et d’acteurs se sont relevés avec grand talent sous le registre des grandes productions. La projection en avant-première nationale, jeudi dernier, s’est faite en version wolof sous-titrée en français. C’est là aussi un travail excellent et sur mesure signée la maison de production Even Prod (productrice de la série Infidèles et vautours), avec un wolof châtié et très fidèle au ton engagé du film.
    Le réalisateur engagé trouve que les « leaders de cette époque traçaient des voies universelles de l’émancipation » et engageaient des combats qui continuent de nous intéresser encore aujourd’hui ». Selon Robert Guédiguian,
    chercher les voies pour un meilleur partage des richesses est la chose la plus essentielle. « Il faut se souvenir de ces histoires qui se sont passées. Peu importe qu’elles se soient arrêtées pour un moment, c’est le cours normal de la vie. Mais les idées et l’esprit de ces moments doivent être transmis. C’est cela qui nous a donné à nous, Français, et à vous, Sénégalais, la force de faire une œuvre commune pour le plus grand bien de l’humanité », a déclaré Robert Guédiguian, juste après la projection, jeudi soir.

    Mamadou Oumar KAMARA
    elriad
    elriad

    430 abonnés 1 857 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2022
    Un contexte politique intéressant, dans un pays coincé entre l'ère colonialiste et l'ère soviético-socialiste, où la jeune république du Mali fraîchement indépendante peine à trouver ses repères. Des repères politiques bien sûrs, mais aussi des repères de tradition avec la petite histoire dans la grande en la personne de ce jeune couple tombé amoureux. L'un idéalise un pays redistributif et l'autre a été mariée de force dans son village. La bonne volonté du cinéaste Robert Guédiguan, toujours sincère, ne suffit pas hélas à équilibrer le tout, et l'aspect linéaire du scénario, la direction brouillon pour équilibrer les deux histoires font que ce "twist à Bamako" ronronne trop au risque, malgré une excellente bande son et des paysages superbes, d faire capoter le spectateur en le laissant au bord du chemin...
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